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La pollinisation est un service éco-systématique capital (9,5% de la production agricole mondiale soit 153 milliards d’euros, pollinisation de 87,5% des angiospermes). Elle est réalisée par des pollinisateurs, parmi lesquels les abeilles et les syrphes. Les abeilles sauvages et domestiques sont actuellement en déclin en Europe. Cet amoindrissement du nombre d’abeilles laisse présager un impact négatif sur la productivité des cultures au moins partiellement entomogames. L’étude portait sur l’évaluation de la biodiversité des abeilles collectées au sein des quatre habitats (grandes cultures, prairie de fauche, verger et zone humide) de la ferme en transition agro-écologique de Froidefontaine à Havelange, Belgique, ainsi que l’estimation du service de pollinisation délivré sur chacune de ces parcelles grâce à la masse des fruits récoltés sur un phytomètre, le sarrasin (Fagopyrum esculentum Moench). L’abondance, la richesse spécifique ainsi que la structure (diversité alpha) des communautés ne présentent aucune différence significative selon l’habitat ; la diversité des communautés d’abeilles entre habitats est élevée. La différence entre les communautés d’abeilles est expliquée par la variation des communautés végétales (diversité, abondance et qualité des ressources florales) ainsi que les effets de contraste entre habitats. La pollinisation de la parcelle de grandes cultures est supérieure à celle observée dans la parcelle de zone humide pour toutes les masses générées ainsi qu’à celles observées dans la prairie de fauche quand les masses sont pondérées. Cette variation de pollinisation est causée par l’effet de concentration et dilution des pollinisateurs à l’échelle du paysage et non par une différence de biodiversité entre habitats.
biodiversité --- pollinisateurs --- abeilles sauvages --- phytomètre --- Fagopyrum esculentum --- agro-écologie --- système agricole --- Sciences du vivant > Entomologie & lutte antiravageur
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Ce mémoire s’attache à comparer trois systèmes agricoles contrastés, dans un premier temps par rapport à leurs performances agronomiques, environnementales et alimentaires (période 1985-2009), puis dans un second temps par rapport à l’évolution de toutes ces performances face au changement climatique (périodes 2045-2069 et 2075-2099 sous les scénarios climatiques RCP4.5 et RCP8.5). Cette comparaison s’appuie sur les résultats de simulations effectuées grâce à la modélisation de ces systèmes agricoles avec le modèle de culture STICS, qui prend en entrées des variables pédoclimatiques, des itinéraires techniques et des caractéristiques initiales et pérennes du système et donne en sorties des variables agronomiques et environnementales. Les trois systèmes agricoles comparés sont simulés avec l’enchaînement de trois rotations de 8 ans chacune. Le premier système est le système Business-as-usual (BAU), dans lequel on retrouve les cultures majoritaires en zone limoneuse wallonne et où on utilise du fumier ; le deuxième est le système Vegan qui simule une agriculture sans élevage et donc sans fumier ; et le troisième est le système Intégré Cultures-Elevage (ICLS), utilisant l’élevage de manière fonctionnelle avec notamment des prairies temporaires. Les principaux résultats indiquent que le système BAU est relativement performant en termes de rendement et de nombre de personnes nourries, mais plus fragile face aux stress hydrique et thermique et avec une dépendance plus élevée aux imports de produits externes à la rotation. Le système Vegan obtient des performances médianes, comprises entre celles des deux autres systèmes, mais avec un faible stockage de carbone organique dans le sol dû notamment à l’absence de fumier animal. Le système ICLS fournit un rendement relatif un peu plus faible, mais avec une bien plus grande auto-suffisance, une forte résistance aux stress (surtout hydrique) et un stockage de carbone très élevé. Cette forte résilience du système ICLS est confirmée face au changement climatique : les trois systèmes verraient à l’avenir leurs rendements globaux augmenter mais c’est le système ICLS qui connaîtrait la plus forte augmentation, et ce dernier verrait ses émissions totales de CO2 diminuer, à l’inverse des deux autres systèmes. Finalement, le contraste entre les différents types de performances évaluées souligne la pertinence d’analyser des systèmes agricoles avec un regard le plus large possible.
Agroécologie --- Changement climatique --- Modélisation --- Systèmes Intégrés Culture-Elevage --- Système agricole --- Elevage --- Vegan --- Modèle STICS --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie --- Physique, chimie, mathématiques & sciences de la terre > Multidisciplinaire, général & autres
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