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Le syndrome vestibulaire central peut être la cause d’une multitude de pathologies touchant le système nerveux central. L’identification des lésions intracrâniennes se fait sur base d’un examen d’imagerie par résonance magnétique ou de tomodensitométrie. La première partie de ce travail est consacrée à un rappel théorique des différentes méthodes d’imagerie médicale et du syndrome vestibulaire central. L’imagerie par résonance magnétique offre une bonne résolution de contraste et une bonne visualisation des structures tissulaires comme le système nerveux. La tomodensitométrie permet d’obtenir une bonne résolution spatiale et une bonne visualisation des tissus osseux et pulmonaires. L’une et l’autre présentent leurs avantages et leurs inconvénients. La cause du syndrome vestibulaire central peut être néoplasique, inflammatoire, congénitale, traumatique ou encore vasculaire. 
La deuxième partie concerne l’étude observationnelle réalisée sur 42 cas de chiens et chats présentant des troubles vestibulaires. L’imagerie par résonance magnétique et la tomodensitométrie sont comparées selon les critères suivants : localisation des lésions, caractéristiques principales des lésions et caractéristique de rehaussement des lésions. La méthode statistique du test de Z utilisée met en évidence une différence significative sur une des variables. Les résultats d’imagerie sont discutés et mis en relation avec d’autres études publiées sur le sujet.

syndrome vestibulaire central, imagerie par résonance magnétique, tomodensitométrie --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale