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The current global context, characterised by significant demographic growth and an increase in food insecurity, presents a significant challenge to maintaining the levels of agricultural pro- duction required to meet global food demand. This is particularly in light of the impact of climate change, which is a major obstacle to achieving this goal. Climate change is defined by an increase in global temperature and atmospheric carbon dioxide levels, in conjunction with an increase in the frequency and intensity of extreme weather events linked to precipitation patterns and temperature. While the specific results may vary depending on the climate model employed, the majority of future climate projections concur on the overall amplification of these disturbances. Consequently, the agricultural sector in Wallonia is confronted with a significant climatic challenge. Winter wheat is the most cultivated cereal in Belgium. Additionally, crop models can be employed to simulate crop growth and productivity in disparate environmental contexts and under varying management practices. One such model is STICS, which is held in high regard for its robustness and its capacity to simulate a range of stress types for the plant. Consequently, the aim of this study is to spatialise the STICS model, which simulates winter wheat cultivation under different soil and climatic conditions in Wallonia, in order to assess the vulnerability of this crop to changes in the climatic context under different warming scenarios (4.5 W.m−2 and 8.5 W.m−2) and different climate models (MPI-ESM-MR and MIROC5) in the medium (2040-2070) and long term (2070-2100). Furthermore, the study seeks to examine the potential spatial variability of vulnerability at the Walloon territorial level and to establish a metric for assessing the vulnerability of winter wheat. To this end, the decision was taken to simulate the growth of a single variety cultivated in accordance with a standardised technical itinerary, thereby focusing the study on the environmental component of the phenotype, in- cluding the climatic and soil aspects. The inter-annual yield stability index was selected as a means of reflecting the vulnerability of winter wheat. The results of these simulations indicate a decline in productivity stability as the climate scenario becomes more intense. This variation in stability also reflects significant spatial variability, which serves to highlight the increased vulnerability of regions that are generally characterised by high historical yields. The climate models indicate comparable trends, although the MIROC5 model produces greater spatial vari- ability in stability. It can be concluded that the vulnerability in question is dependent on the climate model that is employed. Furthermore, an inverse correlation was identified between excess water stress and winter wheat productivity, particularly during the vegetative phase of development. This finding justifies the calculation of the SPEI-3 agrometeorological index and the use of its May value as a vulnerability metric. The lowest yields were associated with spring water surpluses in extremely wet years, as evidenced by the inclusion of this variable in four case studies. A further extension of this study to other field crops in Wallonia, coupled with more precise input data, would appear to represent a relevant avenue for the assessment of the differences in vulnerability of agricultural production to climate threats. Le contexte mondial actuel, dicté par une croissance démographique importante et une insécurité alimentaire montrant des tendances à la hausse, fait face à un obstacle de taille dans le maintien des niveaux de production agricole nécessaire pour subvenir à la demande ali- mentaire globale : le changement climatique. Celui-ci est caractérisé par une augmentation de la température globale et des niveaux de dioxyde de carbone atmosphérique à laquelle s’ajoute une hausse de la fréquence et de l’amplitude de phénomènes climatiques extrêmes liés aux régimes de précipitations et aux températures. Bien que des résultats relativement différents puissent être observés selon le modèle climatique soliscité, les projections climatiques futurs s’accordent sur l’amplification globale de ces perturbations. Les productions agricoles wallonnes sont donc confrontées à une menace climatique sérieuse. Le froment d’hiver constitue la première céréale cultivée à l’échelle nationale belge. Parallèlement, les modèles de culture permettent de simuler la croissance et la productivité des cultures dans différents contextes environementaux et selon des pratiques de gestions variables. Parmi ces modèles se trouve STICS, apprécié pour sa robustesse et sa capacité à simuler différents types de stress pour la plante. Par conséquent, cette étude a pour objectif de spatialiser le modèle STICS simulant la culture de froment d’hiver dans les différents contextes pédoclimatiques de Wallonie afin d’évaluer la vulnérabiltié de cette culture face à l’évolution du contexte climatique selon différents scénarios de réchauffements (4.5 W.m−2 et 8.5 W.m−2 ) et différents modèles climatiques (MPI-ESM-MR et MIROC5) à moyen (2040-2070) et long terme (2070-2100). L’étude de l’éventuelle variabilité spatiale de la vulnérabilité à l’échelle territoriale wallonne ainsi que la définition d’une métrique permettant de qualifier la vulnérabilité du froment d’hiver constituent également des objectifs de l’étude. Pour y parvenir, il a été choisi de simuler la croissance d’une variété unique conduite selon un itinéraire technique standardisé afin de focaliser l’étude sur la composante environnementale du phénotype incluant l’aspect climatique et pédologique. Le calcul de l’indice de stabilité interan- nuelle des rendements a été sélectionné afin de traduire la vulnérabilité du froment d’hiver. Les résultats émergeant de ces simulations suggèrent une chute de stabilité de productivité à mesure que le scénario climatique s’intensifie. Cette variation de stabilité répond également à une vari- abilité spatiale notable, mettant ainsi en avant la vulnérabilité accrue de régions généralement caractérisées par des rendements historiques importants. Les modèles climatiques suggèrent des tendances similaires mais le modèle MIROC5 simule une variabilité spatiale de stabilité plus im- portante. La vulnérabilité apparait dès lors comme dépendante du modèle climatique soliscité. Finalement, le stress hydrique par excès d’eau s’est révélé très négativement corrélé à la pro- ductivité du froment d’hiver et ce en particulier lors de la phase végétative du développement. Ce constat justifie le calcul de l’indice agrométéorologique SPEI-3 et l’utilisation de sa valeur mois de mai comme métrique de vulnérabilité. Son intégration à quatre études de cas a permis de constater l’association des rendements les plus bas aux excédents hydriques printaniers lors d’années extrêmement humides. L’extension de cette étude aux autres grandes cultures de Wallonie couplée à une précision accrue des données d’entrée semble pertinente afin d’évaluer les différences de vulnérabilité des productions agricoles face à la menace climatique.
climate change --- winter wheat --- crop models --- yield stability --- precipitation patterns --- extreme weather events --- changement climtatique --- froment d'hiver --- modèles de culture --- stabilité des rendements --- régimes de précipitations --- évènements climatiques extrêmes --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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