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Le corps malmené, violenté, brutalisé a fait l’objet, pour la période moderne et contemporaine, d’un certain nombre de travaux remarquables, mais souvent épars. L’étude des « corps saccagés », vivants ou morts, pose la question d’une « cruauté résiduelle » et celle du transfert de la violence concrète vers l’imaginaire. Mais faire l’inventaire des corps dégradés, lacérés ou encore démembrés s’avère sans doute une entreprise démesurée. Il reste toutefois possible de multiplier les approches et de s’attacher aussi bien à décrire les corps brutalisés, qu’à s’interroger sur les logiques du passage à l’acte ou à analyser la « réception » des violences corporelles. Dans le même temps s’élabore une science des « indices », étudiant les plaies et les traces sanguinolentes, tentant d’expliquer les crimes particulièrement horribles. À leur tour, des artistes se mettent à la recherche de la matérialité du corps, quitte à s’attacher plus particulièrement « à cette charogne des corps morcelés enfouie en chacun de nous ». Le crime individuel comme le massacre, les violences sexuelles à l’intérieur de la famille ou l’instrumentalisation des violences corporelles donnent au « corps saccagé » une actualité sans cesse renouvelée. Du corps des enfants violentés aux corps malmenés des soldats, il s’agit de varier les échelles d’analyse et d’examiner aussi bien les brutalités individuelles que les drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s’est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l’encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables.
Violence --- Human body --- Offenses against the person --- Physical anthropology and history --- Corps humain --- Infractions contre la personne --- Anthropologie physique et histoire --- History --- Social aspects --- Histoire --- Aspect social --- corps --- violence --- sociologie de la violence
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En France et en Italie, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée au sortir de 68. Pourtant, cette violence est très vite abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats à la révolution. Pour cette analyse, Isabelle Sommier a mené une cinquantaine d'entretiens avec ces militants français et italiens de l'extrême-gauche d'alors.
Political violence --- France --- Politics and government --- Government - Europe --- Government - Non-U.S. --- Law, Politics & Government --- Italy --- Political violence - France --- Political violence - Italy --- France - Politics and government - 1958 --- -Government - Europe --- extrême gauche --- 1968 (Journées de mai) --- violence politique --- sociologie politique --- XXe siècle --- sociologie de la violence
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