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Introduction : D’après l’OMS, la dépression touche plus de 300 millions de personnes à travers le monde. Or, les thérapies cognitivo-comportementales, et spécialement celles par activation comportementales (i.e. BA, BATD, BATD-R) font partie des traitements de choix pour faire reculer cette pathologie qui peut mener au suicide. Objectif : Nous inspirant de l’étude de Yamamoto, Shudo et Sakai (2014) basée sur le modèle comportemental de la dépression, notre objectif était d’étudier l’effet des récompenses et des punitions sur les affects positifs et négatifs, sur la dépression, mais aussi sur l’activation comportementale, la satisfaction environnementale et sur les ruminations (réflexion et ressassement). Méthodologie : Un échantillon de 17 participants tout-venant (moyenne d’âge = 40,12 ans ; E-T = 11,48 ; 64,71% de femmes) s’est soumis à l’usage d’un relevé d’activité (ou self-monitoring) avec évaluation des récompenses/punitions et PANAS pendant une semaine. Des tests relatifs à l’humeur (CES-D, BADS-SF, EROS, mini-CERTS) ont été administrés avant et après l’expérience afin d’évaluer l’effet de la tenue du journal sur ces variables. Une régression linéaire multiple ainsi que des anova à mesures répétées ont guidé nos analyses. Résultats : Seules les punitions ont montré un effet significatif sur les affects négatifs (β = 0,60 ; p < 0,05). En comparant les résultats des posttests à ceux aux pré-tests, aucune différence significative n’a été observée. De fortes corrélations entre la CES-D et la BADS-SF (r=-0,88 ; p < 0,01), avec l’EROS (r=-0,74 ; p < 0,01) et avec les ruminations négatives (r0,72 ; p< 0.01) ont été constatées, en accord avec la littérature. La BADS-SF (r=0,58 ; p < 0,05) et l’EROS (r=0,52 ; p < 0,05) se sont montrées corrélées positivement avec les affects positifs. Conclusion : Les découvertes de Yamamoto et al. (2014) n’ont été que partiellement confirmées par notre étude, en particulier le fait que les punitions semblent avoir un effet plus important que les récompenses sur l’humeur.
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La dépression, psychopathologie dont la prévalence est en constante augmentation, est notamment caractérisée par la diminution de l’engagement dans des activités obligatoires et plaisantes (Lewinsohn & Amenson, 1978). L’activation comportementale, protocole visant spécifiquement ce symptôme, a déjà démontré son efficacité dans le traitement de la dépression (Carvalho & Hopko, 2011). Les tailles d’effet pouvant être améliorées, il semble pertinent de potentialiser les effets de cette prise en charge en y ajoutant d’autres outils. La réalité virtuelle (RV) pourrait être un de ces outils. Cette étude a deux objectifs. D’abord, elle vise à investiguer si les ruminations et d’autres variables psychologiques (dépression, activation, évitement) sont susceptibles d’impacter la propension à l’immersion. Nous visons également à déterminer si des personnes souffrantes d’une symptomatologie dépressive sont favorables à un traitement impliquant l’utilisation de la RV. Nous avons récolté les données de nos participants au moyen d’un questionnaire en ligne. Cette étude a d’abord permis de constater que d’autres variables que la dépression, l’activation, l’évitement et les ruminations entrent en jeu dans la propension à l’immersion. Les résultats de notre étude suggèrent que les évitements sont prédicteur d’une difficulté à l’immersion. La dépression et les ruminations, au contraire, semblent être liées à une plus haute propension à l’immersion. Notre étude a également permis de constater que la majorité des participants composant notre échantillon sont favorables à une prise en charge par réalité virtuelle. Ces résultats suggèrent que le traitement d’activation comportementale combiné à la réalité virtuelle est envisageable pour des personnes avec une symptomatologie dépressive et une tendance aux ruminations.
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La dépression est un trouble de l’humeur fréquent qui touche plus de 350 millions de personnes dans le monde (OMS, 2017). La conscience émotionnelle (attention et clarté) serait impliquée dans la régulation des émotions qui fait difficulté dans la dépression (Boden & Thompson, 2015 ; Vine & Marroquin, 2017). Nous avons relevé des résultats contradictoires entre l’intensité de la symptomatologie dépressive et l’attention (Fernandez-Berrocal et al., 2006 ; Salguero, Extremera, & Fernandez-Berrocal, 2013). Également, les auteurs ne font pas consensus concernant la relation entre la clarté et la dépression (Vine & Aldao, 2014 ; Vine & Marroquín, 2017 ; Park & Naragon-Gainey, 2019b). En outre, la comparaison des résultats mis en évidence est rendue difficile du fait que la conscience émotionnelle est évaluée selon trois outils différents (TAS-20, TMMS, DERS). L’objectif de cette étude vise à répliquer les résultats d’études ayant évalué les liens entre les dimensions d’attention, de clarté et la dépression ainsi que les différents processus psychologiques impliqués dans cette dernière (i.e., sensibilité à l’anxiété, ruminations, inquiétudes, anhédonie, évitement comportemental). De plus, nous avons tenté d’éclaircir notre compréhension de la conscience émotionnelle en évaluant les liens entre les dimensions d’attention et de clarté. En vue de tester nos hypothèses, 387 participants issus de la population générale ont été invités à répondre à des questionnaires d’auto-évaluation. Des analyses corrélationnelles et de régression multiples nous ont permis de répondre à nos questions de recherche. En regard de la TAS-20 et de la TMMS, les niveaux d’attention et de clarté évalués par la DERS, étaient davantage liés à une augmentation des symptômes de dépression (p < .0001). De même, la conscience émotionnelle (TAS-20, TMMS, DERS) expliquait significativement une proportion significative des symptômes de dépression. Des liens significatifs variables ont été mis en évidence entre la conscience émotionnelle et des processus psychologiques impliqués dans la dépression (p < .0001). Les dimensions de clarté et d'attention étaient significativement corrélées (p < .0001). Des pistes d’amélioration et d’intervention futures ont été suggérées en vue de mieux comprendre la relation entre la dépression, les processus psychologiques impliqués dans cette psychopathologie et la conscience émotionnelle.
Dépression --- Conscience émotionnelle --- Ruminations --- Inquiétudes --- Anhédonie --- Sensibilité à l'anxiété --- Evitements --- Attention --- Clarté --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Introduction : L’OMS estime que la prévalence de l’anxiété a subi une augmentation de 25 % en 2020, soulignant l’importance d’identifier et de comprendre les facteurs qui interviennent dans son origine, sa chronicité et sa récidive. Objectif : Notre objectif est d’étudier les liens entre l’anxiété, deux dimensions de la conscience émotionnelle, telles que l’attention émotionnelle et la clarté émotionnelle, et cinq processus potentiellement transdiagnostiques, tels que la sensibilité à l’anxiété, les ruminations, l’inquiétude, l’évitement, et l’anhédonie. Méthodologie : 387 participants tout-venant (moyenne d’âge = 35.2 ; E-T = 14.30 ; 74.16 % de femmes) ont répondu à dix questionnaires en ligne dont neuf utilisés dans ce mémoire (DERS, TAS-20, TMMS, BAI, BADS, ASI-R, PSWQ, RRS-sf, SBI). Parmi ces outils, certains ont fait l’objet d’analyses statistiques selon certaines de leurs dimensions : l’attention émotionnelle et la clarté émotionnelle, telles qu’évaluées par la DERS, la TAS-20 et la TMMS ; l’évitement comportemental et la rumination, tels qu’évalués par la BADS ; le ressassement et la réflexion, tels qu’évalués par la RRS-sf. Les analyses statistiques relatives à la BAI se basent sur la sélection de Lee, Kim et Cho (2018) comprenant six items. Les réponses à l’ASI-R, au PSWQ et au SBI ont été utilisées dans leur entièreté. Des corrélations, des régression multiples et une régression simple ont été appliquées aux données recueillies. Résultats : Les manques d’attention, tels qu’évalués par la TAS-20 et les capacités d’attention, telles qu’évaluées par la TMMS prédisent les difficultés de clarté, telles qu’évaluées par la DERS ; les manques d’attention de la TAS-20 prédisent les manques de clarté, tels qu’évalués par la TAS-20 ; les difficultés d’attention, telles qu’évaluées par la DERS et les manques d’attention, tels qu’évalués par la TAS-20 prédisent les capacités de clarté, telles qu’évaluées par la TMMS. Les difficultés d’attention, telles qu’évaluées par la DERS, les difficultés de clarté, telles qu’évaluées par la DERS et les manques de clarté, tels qu’évalués par la TAS-20 prédisent l’anxiété. La sensibilité à l’anxiété, l’évitement et les ruminations prédisent l’anxiété. La réflexion et la capacité à ressentir du plaisir prédisent les difficultés, les manques et les capacités d’attention, tels qu’évalués respectivement par la DERS, la TAS-20 et la TMMS. L’évitement et la capacité à ressentir du plaisir prédisent les difficultés, les manques et les capacités d’attention, tels qu’évalués respectivement par la DERS, la TAS-20 et la TMMS. L’ensemble des processus étudiés prédisent chacun, respectivement, la sensibilité à l’anxiété.
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Introduction : Les personnes souffrant de troubles anxieux représenteraient 7,3% de la population. Pour ces derniers, le choix d’un traitement pharmacologique serait souvent associé à un risque de mésusage. Nous savons également que la prise en charge la plus efficace repose sur la combinaison d’un traitement pharmacologique et de thérapie, en particulier la thérapie cognitivo-comportementale. Par ailleurs, l’importance de l’information émotionnelle et le rôle adaptatif de la compréhension et de la gestion adéquate de cette dernière n’est plus à démontrer. La capacité à détecter et traiter adéquatement cette information correspond à la définition de la conscience émotionnelle (CE). La population anxieuse semblerait présenter un déficit de cette dernière qui se traduirait par un recours à des régulations non adaptatives de l’émotion. Objectif : Ce travail avait pour but d’étudier l’impact de la CE (comprenant l’attention et la clarté émotionnelles) sur l’anxiété, ainsi que la place de certains processus psychologiques associés à ce trouble (c’est-à-dire l’évitement, les inquiétudes, les ruminations et l’anhédonie) dans ce lien. Méthode : Un échantillon de 387 sujets âgés de 18 à 65 ans (âge moyen = 35.16), composé à 74% de femmes, a complété plusieurs questionnaires. Ainsi ont été évalués les deux composantes de la CE (via la TAS-20, la TMMS, et la DERS), les inquiétudes (avec la PSWQ), les ruminations (par la RRS sf), l’évitement comportemental (via la BADS), l’anhédonie (avec le SBI), et l’anxiété (via la BAI). Des corrélations de Spearman ont été réalisées afin d’estimer la proximité des dimensions évaluées par la TAS-20, la TMMS et la DERS. Nos analyses suivantes reposaient sur des régressions linéaires. Résultats : Il ressort de nos analyses une amélioration de l’anxiété, des évitements comportementaux, des ruminations et des inquiétudes prédite principalement par la clarté émotionnelle. L’attention émotionnelle prédirait, elle, une augmentation des inquiétudes et des ruminations. Par ailleurs, tous les processus psychologiques permettraient d’expliquer l’anxiété. Enfin, nous avons observé une variabilité des observations en fonction de l’échelle utilisée. Conclusion : Il semble nécessaire de distinguer la clarté de l’attention émotionnelle de la CE autant dans l’étude de son lien avec anxiété, que dans l’investigation de son rapport avec les processus psychologiques associés au trouble. La clarté émotionnelle permettrait une meilleure prédiction de l’amélioration de ces éléments. Il serait intéressant d’investiguer le développement et l’impact d’interventions visant à l’améliorer dans des recherches futures.
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