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ULiège (2)


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dissertation (2)


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French (2)


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2019 (2)

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Dissertation
Travail de fin d'études: "Evolution spatio-temporelle des ravins dans l'environnement de Kikwit"
Authors: --- --- --- ---
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le ravinement urbain a progressé au cours des dernières décennies pour devenir un problème important dans les régions tropicales, notamment en Afrique centrale comme indiqué pour Kinshasa en RD Congo.

Afin de pouvoir prédire les impacts liés au ravinement, plusieurs études se sont focalisées sur la quantification du retrait de la tête des ravines dans différents environnements. Cela dit, de nombreuses questions par rapport à la compréhension de ces processus et aux facteurs qui contrôlent leur occurrence reste en suspens. Une de ces questions est liée notamment au rôle de la croissance urbaine sur le développement de ce processus d’érosion 
Le but de ce travail est d‘étudier l’évolution spatio-temporelle du ravinement en relation avec le développement de la ville de Kikwit (RD Congo). Dans une deuxième étape, la position des ravines dans le paysage en relation avec le gradient de pente et la superficie de la zone de drainage de leur tête sera analysée en fonction de leurs taux d’activité et des paramètres d’anthropisations. Photographies aériennes historiques, imagerie satellitaire, télédétection et analyse d’archives sont combinées pour produire un inventaire multi-temporel de 995 ravins. 

Dans un premier temps, en interprétant l’imagerie Google Earth, l’inventaire cumulé de 688, et 307 sur images pléiades soit un total de 995 ravins au total réalisé. Ces résultats montrent une évolution cumulée de 41 km de long et 701 km2 de surface pendant 14 ans (2004-2014) sur Google Earth par rapport à 23 Km de long et 831 Km2 en 5 ans (2013-2018) sur images pléiades. Ce résultat relate qu’il y a eu une augmentation moyenne annuelle de 3 km au cours de 14 dernières années sur images Google Earth et de 4.6 km/an au cours de 5 derniers sur images pléiades. Cette vitesse correspond à une densité moyenne d’environ 2 km/km2 sur Google Earth par rapport à 9.2 Km/Km2 sur pléiades dans l’environnement de Kikwit montrent de très grandes disparités. 
L’inventaire montre que sur 105 têtes de ravins, 41,5% se situe sur la classe 5, 30% sur la classe 4, 10.4% sur la classe 3 et 18 % sur la classe 2. Ces ravins se situent entre les classes de pentes faible et élevée. La relation S-A des 105 ravins de 2004 - 2018 dans la haute ville de Kikwit, les deux lignes de tendance (2004, 2018), illustrées par leur horizontalité et aussi par leur basse valeur de R2 respectivement 0.0189 et 0.0091, montrent à leur tour l’inexistence de relation entre S et A, S-Lc l’ensemble des ravins.
Il est anticipé que ces résultats permettront d’une part, une meilleure compréhension des enjeux locaux et donc une meilleure gestion du territoire, et d’autre part apporteront une information complémentaire dans l’analyse de cette problématique au niveau global, notamment dans les régions caractérisées par des climats tropicaux.


Dissertation
Travail de fin d'études: "EVALUATION DE L'IMPACT DES RAVINS URBAINS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO"
Authors: --- --- --- ---
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

L’impact causé par le ravinement est une réalité, mais c’est une question qui reste peu quantifiée pour la majorité des villes affectées en RD Congo. De toutes les villes frappées par ce phénomène du ravinement, seule la ville de Kinshasa et, dans une moindre mesure Butembo, sont documentées en termes d’analyse d’inventaires. En raison de ce manque d’étude, il y a actuellement très peu d'informations sur le dommage total causé par les ravins urbains en RD Congo. Le but de cette étude est de faire une première quantification de l’impact de ces processus sur les bâtis et sur le nombre des personnes affectées dans les villes concernées.
Partant d’une cartographie à l’aide de l’imagerie Google Earth, et basés sur une analyse exploratoire antérieure, nous avons identifié 20 villes touchées par le ravinement et dont la plupart s’étendent sur les sables tertiaires du Kalahari, dans le plateau du Kasaï. Un total de 998 ravins a été cartographié, dont 86% actives. En analysant l’évolution de ces ravins, nous avons répertorié 1463 maisons qui ont été détruites. Une forte corrélation entre le taux d’expansion des ravins et le nombre des maisons détruites a été observée. 386 ravins affectent des routes. 
Les densités de ces ravins urbains varient de 0.12% à 4.66%. En les combinant avec des estimations de la population vivant dans chaque ville, une première quantification du nombre total de personnes affectées par les ravins urbains a été réalisée. Ce nombre s’élève à 212 242 personnes. Les villes de Kinshasa, Mbujimayi, Tshikapa, Kananga, Kabinda, Kikwit sont les plus touchées. Dans l’hypothèse où ces ravins, comme montré à Kinshasa, sont liés à la croissance urbaine, on peut supposer que la très grande majorité d’entre eux ont moins de 30 ans. Si un taux d’expansion linéaire des ravins est supposé (ce qui n’est pas encore analysé), on peut dire que plus de 7000 personnes sont nouvellement affectées par an. Cela sous-entend que leurs maisons ont été probablement détruites, sans compter d’autres dommages indirects. A noter qu’il s’agit d’une estimation qui devra certainement être revue à la hausse, étant donné que la résolution spatiale, spectrale (et temporelle) des images Google Earth n’est pas toujours optimale et qu’il y a certainement d’autres villes affectées qui n’ont pas été considérées par cette étude.
Cette première estimation montre que le ravinement urbain constitue un grave problème en RD Congo, et qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les processus qui y sont associés et aussi, à terme, prévenir et atténuer ses impacts. Les résultats et ainsi que la base de données de cette étude constituent une première étape importante. The impact caused by the gullying is a reality, but it is an issue that remains little quantified for the majority of affected cities in DR Congo. Of all the cities hit by this phenomenon of gullying, only the city of Kinshasa and, to a lesser extent, Butembo, are documented in terms of inventory analysis. Due to this lack of study, there is currently very little information on the total damage caused by urban Gullies in DR Congo. The purpose of this study is to make a first quantification of the impact of these processes on the buildings and the number of people affected in the cities concerned.
Based on mapping using Google Earth imagery, and based on previous exploratory analysis, we have identified 20 cities affected by gullying, most of which extend over the Kalahari tertiary sands in the plateau of Kasai. 998 Gullies have been mapped, of which 86% are active. By analyzing the evolution of these Gullies, we have listed 1463 houses that have been destroyed. A strong correlation between the rate of gully expansion and the number of houses destroyed was observed. 386 gullies affect roads.
The densities of these urban Gullies range from 0.12% to 4.66%. Combining them with estimates of the population living in each city, a first quantification of the total number of people affected by the urban Gullies was carried out. This number stands at 212 242 people. The cities of Kinshasa, Mbujimayi, Tshikapa, Kananga, Kabinda, Kikwit are the most affected. In the hypothesis that these Gullies, as shown in Kinshasa, are linked to urban growth, we can assume that the vast majority of them are under 30 years old. If a rate of linear expansion of the Gullies is assumed (which is not yet analyzed), it can be said that more than 7000 people are newly affected per year. This implies that their homes were probably destroyed, not to mention other indirect damages. Note that this is an estimate that will certainly have to be revised upwards, given that the spatial, spectral (and temporal) resolution of Google Earth images is not always optimal and that there is certainly other affected cities that were not considered by this study.
This first estimate shows that urban gullying is a serious problem in DR Congo, and that further research is needed to better understand the associated processes and, ultimately, to prevent and mitigate its impacts. The results and the database of this study is an important first step.

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