Listing 1 - 1 of 1 |
Sort by
|
Choose an application
Si la familiarité des visages est un terreau fertile pour les préjugés raciaux (Zebrowitz et al., 2007; Zebrowitz et al., 2008), elle constitue, notamment depuis les travaux d’Allport (1954), un levier robuste de lutte contre les discriminations à l’égard des minorités. Nous nous sommes ainsi intéressés au rôle de la familiarité dans l’émergence de l’affection des visages, l’extrémisation positive du jugement social, mais aussi dans la diminution du biais d’endofavoritisme ; dans un contexte inter-ethnique, mêlant à la fois des Blancs Européens et des Noirs de la Martinique. Plus précisément, nous avons souhaité savoir si l’accroissement de la familiarité des visages, dans une condition de familiarité naturelle (i.e. continuum de familiarité de visages célèbres) et dans une condition de familiarité manipulée (i.e. effet de simple exposition), augmente l’appréciation auprès des individus. Subséquemment, par voie de conséquence, nous postulions que le biais pro-endogroupe dans l’appréciation des visages diminuerait à mesure que la familiarité croît. Par ailleurs, nous nous sommes penchés sur le lien entre la racisme moderne et la dépréciation des visages Noirs par les Blancs. En dernier lieu, nous tâchons d’appréhender l’impact de l’individualisme et du collectivisme vertical sur l’émergence du racisme moderne.
Listing 1 - 1 of 1 |
Sort by
|