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[Abstract] Introduction : En comparaison avec la population générale non-hallucinante, les patients souffrant de psychose utilisent significativement plus de stratégies de régulation émotionnelle dites « inadaptées ». Ces stratégies sont liées à une augmentation des taux de dépression ainsi que d’anxiété et ne permettent pas une régulation émotionnelle efficiente. Les émotions n’étant pas suffisamment bien régulées, elles peuvent alors déclencher, maintenir et influencer les hallucinations auditives. En parallèle, certains individus présentent des hallucinations auditives en l’absence de trouble psychiatrique et/ou neurologique. Ces individus qui font partie de la population générale et qui sont parfois appelés « entendeurs de voix » sont cependant peu étudiés et représentent dès lors une nouvelle population pour la recherche scientifique. La régulation cognitive des émotions dans la population générale hallucinante paraît donc importante à explorer et représente le but de cette étude transversale. Méthode : sur un total de 683 sujets, 349 ont été retenus puis répartis en trois groupes : le groupe contrôle (population générale non-hallucinante), les entendeurs de voix (population générale hallucinante) et les patients avec voix (qui ont des hallucinations auditives dues à un trouble psychiatrique ou neurologique). Ces groupes ont ensuite été comparé au moyen d’un questionnaire anonyme en ligne composé d’items sociodémographiques et médicaux ainsi que d’échelles visant à détecter la présence ou non d’hallucination(s), à évaluer les stratégies cognitives de régulation émotionnelle et à dépister les symptômes anxieux et dépressifs. D’autre part, nous avons également mesuré l’efficacité perçue des stratégies de régulation chez nos participants. Résultats : Conformément à la littérature scientifique, les patients avec voix de notre étude utilisaient significativement plus de stratégies inadaptées de régulation émotionnelle, présentaient des symptômes anxieux et dépressifs plus importants et avaient des hallucinations auditives plus désagréables. Toutefois, contrairement à ce que nous avions supposé, l’efficacité perçue des stratégies inadaptées était supérieure dans le groupe contrôle comparé au groupe de patients avec voix et était liée à des hallucinations auditives plus agréables. D’autre part, l’efficacité perçue aussi bien des stratégies adaptées qu’inadaptées était également liée à des symptômes anxieux et dépressifs moins importants sachant que l’anxiété présentait également une progressivité laissant supposer qu’au plus un individu se rapproche de la pathologie au plus son taux d’anxiété est important. Discussion : L’anxiété semble donc représenter un risque de déviance pathologique tandis que, l’efficacité perçue des stratégies de régulation émotionnelle semble, au contraire, jouer un rôle protecteur contre le risque de pathologie. Cependant, cette dernière affirmation implique que des recherches plus poussées soient effectuées dans une prochaine étude. L’interprétation de nos résultats ainsi que les limites de notre étude servent alors de base aux idées qui sont suggérées aux futures recherches.
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Ce mémoire avait pour objectif d’explorer les liens entre l’adoption de comportements délinquants, la maltraitance infantile, la régulation émotionnelle et le soutien social auprès de jeunes adultes entre 18 et 25 ans. En lien avec les éléments apportés par la littérature scientifique, nous avons émis plusieurs hypothèses de recherche. La première hypothèse postulait que les comportements délinquants des jeunes adultes âgés entre 18 et 25 ans étaient prédits par des difficultés de régulation émotionnelle, une histoire de maltraitance infantile, un faible soutien social et un statut précaire. La deuxième hypothèse postulait qu’il existait des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concernait les liens existants entre l’adoption de comportements délinquants et les variables citées ci-dessus. Nous postulions également que ces différentes variables prédisaient plus fortement les comportements délinquants chez les femmes que chez les hommes. La troisième hypothèse postulait que les difficultés de régulation émotionnelle médiaient la relation entre la maltraitance infantile et l’adoption de comportements délinquants. Enfin, la dernière hypothèse postulait que les liens entre l’adoption de comportements délinquants et l’âge, la situation amoureuse ainsi que la situation professionnelle étaient différents selon que les participants soient plus âgés, en couple et ayant un emploi. Pour vérifier ces hypothèses, une enquête en ligne a été postée sur les réseaux sociaux et contenait au total cinq questionnaires : DBS, CTQ-SF, DERS-SF, SSQ-6 et le questionnaire sociodémographique. La passation de cette enquête durait environ 10 minutes. 416 participants ont été retenus pour les analyses (339 femmes, 75 hommes et 2 ni l’un ni l’autre). Seules la maltraitance infantile et les difficultés de contrôle des comportements impulsifs prédisaient significativement la fréquence d’adoption des comportements délinquants chez les jeunes femmes de notre échantillon mais aussi dans l’échantillon total. Aucun résultat significatif n’a été constaté par les analyses de régression dans l’échantillon des hommes. Les hommes ont rapporté une fréquence de comportements délinquants supérieurs aux femmes et celles-ci ont démontré des difficultés de régulation émotionnelle et de contrôle de comportements impulsifs supérieures aux hommes. Les difficultés de contrôle des comportements impulsifs ont partiellement médié la relation entre l’histoire de maltraitance infantile et l’adoption de comportements délinquants chez les femmes. Aucun effet significatif de l’âge, de la situation professionnelle et du statut amoureux n’a été illustré sur les comportements délinquants des participants de notre enquête.
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Lorsque l'on pense à l'autisme, c'est souvent l'image d'un garçon qui se présente à l'esprit. Les femmes autistes sont-elles inexistantes, moins nombreuses ou simplement moins visibles? Depuis dix ans, ces questions ont gagné de l'intérêt dans le domaine scientifique, dans la pratique clinique et auprès du grand public. Ce livre introduit un point de vue social, épistémologique et historique, et propose un état des lieux des recherches en psychologie et neurosciences sur les femmes autistes. L'auteur engage également une réflexion sur les problématiques et les nombreux défis du diagnostic de l'autisme. Des regards d'experts et des témoignages de personnes directement concernées se croisent avec les données les plus récentes de la recherche scientifique. Des particularités sociales, cognitives et émotionnelles, aux spécificités de la vie de femme, vous découvrirez ce que nous savons aujourd'hui des manifestations de l'autisme au féminin.
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