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La culture du poivron est très importante sur le plan économique pour les maraichers haïtiens. Cependant, partout où elle est cultivée dans le pays, cette culture subit de fortes pressions parasitaires qui limitent sa productivité au champ. À Kenscoff, dans le but d’inventorier les principales maladies auxquelles cette culture est confrontée et d’évaluer les méthodes de lutte pratiquées par les producteurs, une étude a été menée durant la période de mai à juillet 2020 au moyen des enquêtes et des observations de terrain. Pour la partie d’enquête, les producteurs ont été sélectionnés par la méthode d’enquête non probabiliste avec la technique boule de neige. Un total de 120 producteurs ont été interrogés à raison de 40 producteurs par localité (Lefèvbre, Robin, Furcy). Les localités ont été choisies en fonction de l’altitude et les types de sols. Pour les trois localités enquêtées, l’analyse descriptive des données nous a permis de noter une forte dominance du genre masculin (93 %) parmi les producteurs, contre seulement 7 % du genre féminin. Les producteurs impliqués dans cette culture ont une moyenne d’âge de 47,77 ± 11,23 ans. Le niveau d’instruction primaire est le plus rencontré chez les producteurs de poivron avec un pourcentage de 51 %, suivi des analphabètes avec 30 %, ceux qui ont un niveau secondaire représentent 18 % de notre échantillon. Les résultats ont montré également que plus de 90 % des producteurs enquêtés ont une expérience de plus de 5 ans dans la production du poivron. S’agissant de la connaissance des maladies, plus de 75 % des agriculteurs reconnaissent les symptômes des maladies et considèrent l’anthracnose, le flétrissement bactérien, la gale bactérienne et la nécrose apicale des fruits comme les plus dommageables au niveau de leurs plantations. En plus, 80% d’entre-deux déclarent que les stades de développement et de fructification sont les sensibles aux agents pathogènes. Les principales maladies recensées au moment des observations sont : l’oïdium, les maladies virales, le mildiou, la fusariose, l’anthracnose, la pourriture racinaire, la moucheture bactérienne, la gale bactérienne, le chancre bactérien et les carences en éléments nutritifs. Les problèmes phytosanitaires sont contrôlés par les pratiques culturales et la lutte chimique. Cependant, les producteurs priorisent la lutte chimique. Pour ce faire, ils utilisent des pesticides chimiques de synthèse. Les informations fournies sur l’emballage des produits ne sont pas mises en pratique par les producteurs. Pour l’ensemble des localités enquêtées, les résultats des observations montrent que l’oïdium et les viroses sont les plus répandus. Avec une incidence moyenne de 57 %, l’oïdium est la plus prédominante, suivie des maladies virales avec 33%.
Méthodes de lutte --- pesticides --- maladies --- producteurs --- poivron --- Kenscoff --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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In search for alternatives to conventional pesticides, priming appeared to be an interesting finding as a prophylactic treatment of crops, at low fitness cost. In this respect, only few research has been conducted on the priming potential of essential oils, which are already known for their multiple properties and are raising interest in agriculture. The priming effect of seed coating with (the thujone- free) Artemisia absinthium L. var. candial® essential oil (AEO) on Solanum lycopersicum L. has been proven effective against Fusarium oxysporum. Therefore, in this study, its effect against the common pests Myzus persicae and Meloidogyne javanica, respectively on Capsicum annuum L. and S. lycopersicum, was investigated. In vitro assays confirmed that AEO was not nematicidal, had a low activity against aphids and that it was not phytotoxic to pepper. It was detrimental for tomato seeds’ germination from a concentration of 5 mg/mL but the in vivo experiments highlighted that the resulting plants were, visually, healthy. On one hand, the biological observations made during the in vivo assays showed no effect against M. javanica but an increase in reproduction of M. persicae on treated peppers and significant differences in weight of roots and aerials. On the other hand, GC- and HPLC- MS analyses of the secondary metabolites synthesized in the aerial parts of both peppers and tomatoes, revealed that the seed coating by AEO, did trigger a response. To allocate the differences observed between treated, non-treated, infected and non-infected plants, to priming of defenses, additional data need to be collected. The most promising route for further investigation would be to apply the AEO-priming-treatment at a later growth stage. Several suggestions are provided in the perspectives. Dans la recherche d’alternatives aux pesticides conventionnels, le «priming» représente une découverte intéressante en tant que traitement prophylactique, à moindre coût pour les plantes cultivées. Très peu de recherches ont été effectuées dans cette optique, sur les huiles essentielles, dont les multiples propriétés sont pourtant bien connues et rencontrent un succès grandissant dans le domaine de l’agriculture. L’effet de « priming » de l’huile essentielle d’Artemisia absinthium L. (HEA) (de la variété candial® qui ne possède pas de thujone), administrée par enrobage de la graine, a déjà été démontré sur Solanum lycopersicum L. contre Fusarium oxysporum. C’est pourquoi, dans le cadre de ce travail, son effet contre les ravageurs communs Myzus persicae et Meloidogyne javanica, sur respectivement, Capsicum annuum L. et S. lycopersicum a été investigué. Les essais in vitro ont confirmé que l’HEA n’était pas nématicide, possédait une faible activité contre les pucerons et n’était pas phytotoxique pour le poivron. Elle était néfaste pour la germination des graines de tomate à partir d’une concentration de 5 mg/mL mais les expériences in vivo ont mis en évidence que les plantes en résultant étaient, visuellement, saines. En ce qui concerne les essais in vivo, d’une part, les observations biologiques n’ont montré aucun effet contre M. javanica mais une augmentation de la reproduction de M. persicae sur les poivrons traités et des différences significatives entre les poids des racines et des parties aériennes des poivrons testés. D’autre part, les analyses GC- et HPLC-MS des métabolites secondaires synthétisés dans les parties aériennes des poivrons et des tomates, ont révélé que l’enrobage des graines avec l’HEA, a bel et bien stimulé une réponse chez les plantes. Pour pouvoir attribuer les différences observées, entre plantes traitées, non-traitées, infectées et non-infectées, au « priming », des données supplémentaires devraient être récoltées. La piste la plus prometteuse pour approfondir les recherches futures serait d’appliquer le traitement de l’HEA à un stade de développement de la plante, plus avancé. Plusieurs suggestions sont formulées dans les perspectives.
essential oil --- plant defense --- priming --- nematode --- aphid --- tomato --- pepper --- huile essentielle --- défense des plantes --- "priming" --- nématode --- puceron --- tomate --- poivron --- Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres
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