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Les personnes avec une maladie d'Alzheimer sont généralement perçues comme "incompétentes" (chaleureuses mais incompétentes) (O'Connor & McFadden, 2012). Il s'agit dans ce cas d'un stéréotype dit "paternaliste" qui engendrerait des émotions et attitudes "paternalistes" (Fisk & al., 2002). Selon Werner (2006), plus nous percevons les personnes avec une maladie d'Alzheimer comme "incompétentes", plus nous sommes susceptibles d'avoir des émotions "prosociales" (c'est-à-dire : se soucier de l'autre, avoir envie de le protéger et de l'aider / principe également des attitudes dites "paternalistes"). Ainsi, nous nous attendons à ce que plus les aidants perçoivent les personnes Alzheimer comme incompétentes, plus ils expriment un comportement d'aide (attitude prosociale / attitude paternaliste). Or, il a été démontré que "l'aide excessive" peut être nuisible, et ce aussi bien pour la personne aidée que pour l'aidant. La personne aidée peut, lorsqu'elle reçoit un soutien ou de l'aide de manière excessive, devenir plus dépendante que ce qu'elle n'est initialement (Avorn & al., 1983; Bonsang & al. 2013). L'aidant quant à lui, risque de se surcharger en procurant de l'aide non-indispensable, ce qui augmenterait sa détresse/épuisement (Malaquin-Pavan & Pierrot, 2007).
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