Listing 1 - 10 of 62 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
La réparation mitrale est le traitement de choix de l'insuffisance mitrale dégénérative chez les patients avec prolapsus de feuillet. Le but de cette étude est d'analyser les résultats à long terme de la plastie pour valve mitrale dégénérative.Méthodes :Entre 1998 et 2010, 644 patients ont été opérés dans notre institution d'une plastie mitrale pour prolapsus de feuillet dans la valve dégénérative. Parmi ceux-ci, nous avons sélectionné 614 patients avec un prolapsus mitral opéré. Nous avons analysé la survie à long terme, la survie en l'absence de réopération, la survie en l'absence de récurrence de régurgitation mitrale modérée ou sévère. La moyenne d'âge est de 64,5 ± 13,4 ans. 420 patients (69,l %) sont des hommes . 6 remplacements (0,9%) furent effectués. 608 patients (99,0%) bénéficièrent d'une plastie mitrale. 408 patients (67,1%) avaient un prolapsus postérieur, 88 (14,4%) avaient un prolapsus antérieur et 112 avaient un prolapsus des 2 feuillets. Les techniques de réparation ont majoritairement consisté en une résection et/ou une implantation de néocordages combinés à une annuloplastie.Résultats : Aucun patient n'avait d'insuffisance mitrale modérée ou sévère à la sortie de l'hospitalisation. Pour la totalité du groupe, le taux de survie global à 10 ans est de 84,4 ± 3,2%, 72,3 ± 5,2% et de 67 ± 6,8%. La survie en l'absence de réopération est de 97,9 ± 1,4% à 1 an, 96,3 ± 1,8% à 5 ans, 93,5 ± 3,2% à 10 ans et de 89,6 ± 6,2% à 12 ans. La survie en l'absence de récurrence de régurgitation mitrale modérée est de 96,2 ± 1,8% à 1 an, de 89,8 ± 3,2% à 5 ans et de 78,6 ± 6,4% à 10 ans. La survie en l'absence de récurrence de régurgitation mitrale sévère est de 97,5 ± 1,6% à 1 an, 94,6 ± 2,4% à 5 ans, de 89 ± 4,8% à 10 ans et de 87,2 ± 5,8% à 12 ans. Le prolapsus du feuillet antérieur montre le taux de survie le plus faible en terme de taux de survie globale à long terme, d'absence de réopération et d'absence de récurrence de régurgitation mitrale modérée à sévère. Le test du Log Rank ne montre pas de différence significative entre les 3 groupes, que l'on s'intéresse à la survie globale ou à la survie en l'absence de réopération. Conclusion : La plastie mitrale pour la valve mitrale dégénérative montre d'excellents résultats à court et long terme, d'autant plus que les patients sont asymptomatiques en pré-opératoire. Les résultats à long terme et les taux de réopération ne différent pas statistiquement entre les 3 groupes. Objectives: Mitral repair has been shown to be effective for degenerative mitral regurgitation (MR) with leaflet prolapsus. The aim of this study is to analyze late outcomes of repair for degenerative mitral valve.Methods : Between 1998 and 2010, 644 patients underwent mitral valve repair for degenerative MR at our institution. Among those, we reviewed 614 patients with a mitral prolapse operated. We analyzed long term survival rate, freedom from reoperation rate, and freedom from recurrent moderate or severe MR rate. The mean age was 64,5 ± 13,4 years. 420 patients (69,1%) were men. 6 remplacements (0,9%) were done. 608 patients (99,0%) got a mitral repair. 408 patients (67, 1%) had posterior prolapse, 88 (14,4%) had anterior prolapse and 112 (18,4%) had bileaflet prolapse. Repair techniques consisted predominantly of leatlet resection and/or implantation of neochordae, combined with ring annuloplasty.Results : No patient had moderate or severe MR at the time of the discharge. Overal, survival rate at 1, 5, 10 and 12 years was respectively 90,3 ± 2,4%, 84,4 ± 3,2%, 72,3 ± 5,2% and 67 ± 6,8%. Freedom from reoperation was 97,9 ± 1,4% at 1 year, 96,3 ± 1,8% at 5 years, 93,5 ± 3,2% at 10 years and 89,6 ± 6,2 at 12 years. Freedom from recurrent moderate MR was 96,2 ± 1,8% at 1 year, 89,8 ± 3,2% at 5 years and 78,6 ± 6,4% at 10 years. Freedom from recurrent severe MR at 1 year was 97,5 ± 1,6%, 94,6 ± 2,4% at 5 years, 89 ± 4,8% at 10 years and 87,2 ± 5,8% at 12 years. Anterior prolapse shows the lowest results about long term survival rate, freedom from reoperation rate, and freedom from recurrent moderate or severe MR rate. The log-rank test revealed no significant difference between the three groups regarding long-term survival or freedom from reoperation.Conclusion : Mitral repair for degenerative mitral valve demonstrated excellent early and late outcomes, especially if patients are asymptomatic before the operation. Long-term outcomes and reoperation rates are not significantly different between the three groups.
Mitral Valve Prolapse --- Mitral Valve Insufficiency --- Mitral Valve Annuloplasty
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
The Committee for Cardiovascular Pathology of the Department of Medical Sciences of the Academy of Sciences and Arts of Bosnia and Herzegovina organized on the 29th of September, 2016 the International scientific symposium “Mitral valve diseases in children and adults”. The Committee has been included in world’s scientific assembly on celebrating World Heart Day as a part of World Heart Federation. Over past nine years, the Committee has organized the following Symposiums which resulted with the following publications of the Academy of Sciences and Arts of Bosnia and Herzegovina: 1. Symposium: “I work with heart”, ANUBiH, 2010. 2. International Symposium “Pulmonary Artery Hypertension”, ANUBiH, 2011, Book no: CXXXIX/39. 3. Symposium: “The Risk Factors for Development of Cardiovascular Diseases”, ANUBiH, 2011, Book no: CXLI/40. 4. Symposium: “Congenital Heart Defects”, ANUBiH, 2012, Book no: CL/42. 5. International Symposium: “Perspectives in Paediatric Cardiology” (Dubrovnik), ANUBiH, 2012, Book no: CLI/43. 6. Symposium: “Rhythm disturbances in children and adults”, ANUBiH, 2013. 7. International Symposium: “Acquired Heart Diseases”, ANUBiH, 2014, Book no: CLVIII/45. 8. International Scientific Symposium: “Fetal medicine: from Leonardo da Vinci up Today”, ANUBiH, 2015, Book no: CLIX/46.
Choose an application
Le prolapsus mitral dégénératif est la cause la plus fréquente d'insuffisance mitrale chirurgicale dans les pays développés. Parmi ceux-ci, ceux impliquant le feuillet postérieur sont les plus fréquents. Le traitement de choix en cas d'insuffisance sévère reste la plastie mitrale y compris chez les patients asymptomatiques au vu des faibles taux de mortalité opératoire. Dans cette étude, il s'agit d'évaluer les résultats à long terme de telles interventions.Méthodes : De février 1998 à décembre 2010, 513 patients ont bénéficié d'uneplastie mitrale pour prolapsus dégénératif du feuillet postérieur dans le département cardiovasculaire des CUSL de Bruxelles. De ces patients, 401 avaient un prolapsus postérieur isolé. Les techniques chirurgicales utilisées furent : les résections quadrangulaires ± sliding plasty, les résections triangulaires, les fermetures de commissure, les néocordages en PTFE, et enfin les transferts de cordages. La médiane du FU clinique était de 6.9 ans, range 0,1 - 16.0 ans.Résultats : La survie globale à 10 ans est de 72.1% ± 2.9% et est moindre chez les patients symptomatiques (NYHA IV), âgés de plus de 70 ans au moment de l'opération, en cas de diabète, d'HTA, d'insuffisance rénale ou de maladie pulmonaire chronique, en présence de FA ou de pacemaker, de dysfonction VG ou d'HTAP en préopératoire. La survie sans réopération mitrale à 10 ans est de 94.6% ± 1.7% et est moindre en cas de prolapsus du feuillet ANT associé. La survie sansrécidive d'insuffisance mitrale de grade 2 ou + à 10 ans est de 82.2% ± 2.8% et est meilleure pour les techniques de résection par rapport aux techniques de non résection ou aux techniques associant une résection et une non-résection.Conclusions : Les résultats à long terme sont excellents après plastie pour prolapsus du feuillet postérieur d'origine dégénérative d'autant plus que les patients sont asymptomatiques en préopératoire, avec peu de co-morbidités et sans dysfonction VG. Dès lors, la plastie mitrale doit être considérée comme le traitement de choix des prolapsus mitraux dégénératifs avec insuffisance mitrale sévère. Degenerative mitral valve prolapse is the most common cause of mitral regurgitation requiring surgical correction in developed countries. More often, it's a posterior mitral leaflet prolapse. The preferred treatment applied for patients with severe mitral regurgitation is the mitral plasty (even if the patients are asymptomatic) because of the low operative mortality of such interventions. ln this study, we tried to evaluate the late outcomes of such interventions. Methods : From February 1998 to December 2010, 513 patients underwent a mitral plasty for posterior mitral leaflet prolapse in the department of cardiovascular from CUSL, Brussels. From these 513 patients, 401 patients had a posterior mitral leaflet prolapse only. The surgical procedures used were: quadrangular resections with or without sliding plasty, triangular resections, commissure closure, nochordoplasty with PTFE and chordal transfer. The mean clinical follow-up was 6.9 years, range 0,1 - 16 years. Results : Survival at 10 years was 72.1% ± 2.9% which is significantly lower for symptomatic patients (NYHA IV) , patients older than 70 years at the operation, in case of diabetes, hypertension, renal failure or chronic pulmonary disease, in case of atrial fibrillation or pacemaker before intervention, left ventricular dysfunction or pulmonary hypertension before surgery. Survival without mitral reoperation at 10 years is 94.6% ± 1.7% and is lower in case of anterior leaflet prolapse. Survival without mitral regurgitation grade 2 or more at 10 years is 82.2% ± 2.8% and is better in case of resection techniques (vs non-resection or associated techniques (resection and non-resection)). Conclusions : Long-term results after mitral plasty for degenerative posterior leaflet prolapse are excellent particularly for asymptomatic patients. So, this study supports the recommendation of such surgical interventions in case of degenerative posterior mitral valve prolapse with severe mitral regurgitation.
Choose an application
Mitral regurgitation is currently the second most frequent valvular disease and has an increasing prevalence. The main cause is degenerative, an etiology gathering fibro-elastic and myxomatous degeneration causing an excessive valvular movement through prolapsed, elongation or excess tissue. Transthoracic echography is the recommended examination to make the diagnosis of the mitral valvular disease; it is also used to determine its severity grade, its mechanisms and reparability and to evaluate its hemodynamic consequences. An important regurgitation defines an illness of poor prognosis, independently of the related symptoms, for which a reparation surgery (preferred over the replacement) is possible in the majority of degenerative etiology cases. Excluding the patients simultaneously presenting with another significant valvular disease, this study investigated global survival and survival without cardiovascular event in the natural history and post-surgical follow-up of 107 patients with important degenerative mitral regurgitation, of which 85 benefited from mitral repair surgery. Prohibitive surgical risk was the reason for not operating on near the half of the 22 left patients. The study population was aged 64 ± 15 and 71% masculine. Atrial fibrillation was highly prevalent (38%) and 41% of the patients were significantly symptomatic according to the NYHA classification. Natural history analysis revealed the significant influence of atrial fibrillation on global survival and survival without cardiovascular event; for the latter, the following predictive factors were also found: presence of symptoms NYHA class Ill-IV, pulmonary hypertension and left atrium dilatation. As to the post-surgical follow-up, the only two detected predictive factors were the notion of palpitations registered during the inclusion anamnesis, and the use of renin-angiotensin aldosterone system inhibitors. An important limitation of this study was the small size of the study sample (n = 107) and the shortness of the follow-up (mean: 1.62 years). L'insuffisance mitrale est actuellement la deuxième maladie valvulaire en fréquence avec une prévalence en augmentation. La cause principale est dégénérative, étiologie qui regroupe les dégénérescences fibro-élastique et myxomateuse résultant en un excès de mouvement valvulaire par prolapsus, élongation ou excès de tissu. L'échographie trans-thoracique permet de poser le diagnostic et de grader la sévérité de l'atteinte, d'en définir les mécanismes et la réparabilité et d'en évaluer les conséquences hémodynamiques. Lorsque la fuite est importante, il s'agit d'une maladie de mauvais pronostic indépendamment des symptômes, pour laquelle une chirurgie de réparation (préférée au remplacement) est possible dans la majorité des étiologies dégénératives. Après exclusion des patients présentant simultanément une autre pathologie valvulaire significative, le présent travail a investigué la survie globale et la survie sans évènement cardiovasculaire dans l'histoire naturelle et le suivi opératoire de 107 patients souffrant d'IM dégénérative importante, dont 85 ont bénéficié d'une chirurgie de réparation mitrale. Le risque opératoire prohibitif constituait la raison de non opération de près de la moitié des 22 restants. La population d'étude était âgée de 64 ± 15 ans et de sexe masculin pour 71%. La fibrillation auriculaire était fortement prévalente (38%) et 41% des patients étaient nettement symptomatiques selon la classification NYHA. L'analyse de l'histoire naturelle a montré l'influence significative de la fibrillation auriculaire sur la survie globale et la survie sans évènement cardiovasculaire ; cette dernière ayant également pour facteurs prédictifs la présence de symptômes NYHA Ill-IV, l'hypertension artérielle pulmonaire et la dilatation de l'oreillette gauche. Quant au suivi post-opératoire, les deux seuls facteurs prédictifs retrouvés sont la notion de palpitation à l'anamnèse d'inclusion ainsi que la prise de médicaments inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone. Une limitation importante de l'étude a été la petite taille de l'échantillon (n = 107) et la brièveté du follow-up (1,62 ans en moyenne).
Choose an application
Listing 1 - 10 of 62 | << page >> |
Sort by
|