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Augustin Berque est une figure discrète. L'œuvre de ce géographe, philosophe, grand orientaliste et traducteur n'en irrigue pas moins la pensée contemporaine. Ses pas, du Maroc au Japon, l'ont mené à prêter l'oreille à la façon dont les paysages se peuplent, à dire la singularité des mondes à partir de la multitude des liens qui les composent et qui font de nature et culture un cheminement commun. Ce livre est une invitation à entrer dans l'univers de ce passeur et infatigable voyageur. Augustin Berque s'y raconte et montre comment son œuvre et sa vie se sont nourries mutuellement. « Un géographe, ça pense avec ses pieds », dit le mantra légué par l'un de ses maîtres à penser, autre façon de dire qu'il n'est de savoir que situé, éprouvé, habité. On y découvre ainsi un parcours d'intellectuel, les grands événements qui l'ont traversé. On y apprend surtout à penser par le milieu grâce à la mésologie, cette méthode qu'il a participé à forger, à même de raviver les liens que nous entretenons à l'autre, aux humains comme aux non-humains. Il invite enfin à habiter autrement la Terre en repensant territoires, architectures et démocraties.
Mésologie. --- Environnement. --- Géographie humaine. --- Civilisation --- Berque, Augustin,
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En réponse aux transformations rapides de la planète et de ses territoires, depuis plusieurs décennies, le géographe Augustin Berque a conceptualisé un redéploiement de la mésologie, à partir de diverses notions : « médiance », « milieu », « mouvance », « trajection », « écoumène »… Familiariser le lecteur à leurs intérêts pour l'architecture est l'ambition de ce livre. Trois dialogues le structurent. Ils peuvent se lire indépendamment, au gré des préoccupations du lecteur. Le premier, entre Augustin Berque et Yann Nussaume, revient sur le développement de la mésologie et questionne l'évolution des milieux par rapport à l'accélération de la mondialisation et du déploiement d'un monde transmoderne ; le deuxième, entre Antoine Picon et Yann Nussaume, propose une analyse du développement de la théorie et de l'histoire de l'architecture au prisme de la notion de milieu ; enfin, le dernier, entre Philippe Madec et Yann Nussaume, questionne l'éthique architecturale sous l'éclairage de la mésologie. Il suggère l'importance d'une frugalité mésologique
Ecology --- Ecologie --- Mésologie. --- Mondialisation --- Éthique appliquée --- Architecture --- Environnement. --- Architecture. --- Aspect environnemental --- Economie circulaire --- Empreinte écologique --- Environnement naturel --- Mésologie --- Écologie humaine --- Entretiens
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Connaît-on vraiment la manière dont notre modernité a fait l’expérience de son milieu, la manière dont elle l’a pensé comme problème politique, scientifique et philosophique ? L’histoire de la question environnementale, souvent élaborée à partir de la tradition darwinienne et de l’écologie politique, semble en effet négliger toute une tradition réflexive sur les milieux de vie, pourtant centrale pour les sciences sociales naissantes dès la seconde moitié du XVIIIe siècle. En poursuivant les travaux de Georges Canguilhem et de Michel Foucault, en explorant notamment cette science des milieux que le médecin Bertillon nommait « mésologie » dans les années 1860, cet ouvrage dresse l’histoire d’une rationalité « mésopolitique » : un ensemble de connaissances et de techniques qui visent à altérer, améliorer ou transformer les humains par l’aménagement de leur milieu de vie. Au croisement de plusieurs domaines de savoir (géographie, histoire naturelle, médecine, biologie lamarckienne, sociologie comtienne et durkheimienne) et de pratiques de gouvernement (urbanisme, criminologie), on assiste ainsi à l’émergence du « milieu » dans une problématisation à la fois scientifique et politique. Il en découle une histoire alternative et critique de la question environnementale, de cette « mésopolitique » qui pose aujourd’hui encore le problème de l’autonomie des populations gouvernées et des milieux dégradés.
Environmental sciences --- Environmental policy --- Human ecology --- Environmental Studies --- History --- écologie humaine --- Foucault --- nature --- Canguilhem Georges --- Mésologie
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Pour sortir de la vision mécanique moderne de la nature, il faut aussi sortir d’une théorie de l’évolution qui repose sur le hasard (des mutations génétiques) et la nécessité (de la sélection naturelle). L’évolution repose pour Imanishi non pas sur un mécanisme de « sélection » par l’environnement, mais sur une initiative du vivant. Le vivant ne subit pas l’évolution : il en est l’agent, le sujet – avec son milieu. Pour Imanishi, le sujet de l’évolution est en effet la société que chaque espèce forme avec son milieu – dans une unité concrète qu’il appelle « écospécie ». Au soir d’une vie consacrée à l’étude de la nature, Imanishi rassemble et met au clair dans ce livre ses convictions sur l’évolution.
Évolution (philosophie). --- Mésologie. --- Écologie --- Philosophie. --- Évolution (philosophie) --- Mésologie --- Evolution. --- Écologie
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"Nous sommes entrés dans une ère, baptisée anthropocène, où les effets de l'action humaine sur la planète deviennent géologiquement significatifs. Quelle que soit la date à laquelle on peut faire remonter cette nouvelle ère, les bouleversements sont d'une ampleur inédite et potentiellement irréversibles à l'échelle humaine. Face à ces changements, le géographe et orientaliste Augustin Berque, récusant le dualisme mécaniste qui a fondé la modernité, repense en un paradigme transmoderne la mésologie – l'étude des milieux singuliers propres à tous les vivants, à la différence de l'écologie, science moderne qui étudie l'environnement comme un objet universel. Comment les sciences actuelles – celles dites exactes autant que les sciences humaines et sociales – peuvent-elles s'en nourrir pour, d'une part, repenser les interactions entre la planète et les êtres humains, et, d'autre part, proposer des perspectives à la société actuelle et à venir ? Telle est la question à laquelle cet ouvrage cherche à répondre. En trois thématiques (« Notions et théories des milieux », « Champs du déploiement de la mésologie », « Mutations des milieux humains et non humains »), il reprend les interventions et les synthèses des débats du colloque La mésologie, un autre paradigme pour l'anthropocène ? organisé en septembre 2017 à Cerisy autour d'Augustin Berque et en sa présence. [Source éditeur]
Human ecology --- Ecology --- Human geography --- Social ecology --- Biotic communities --- Geology, Stratigraphic --- Anthropocene --- Berque, Augustin --- Anthropocène --- Mésologie --- Influence
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Dans ce livre-testament, Imanishi appelle - contre les sciences occidentales - à l'émergence d'une véritable science naturelle, qui rende justice à la vie concrète des êtres vivants et à leur créativité. "Écosystèmes", "populations", "communautés"... : les notions fondamentales de l'écologie décrivent mal, selon lui, la réalité de la vie sur Terre. À la fin de sa vie, ce pionnier mondial rompt avec ce qu'est devenue l'écologie scientifique - et esquisse les principes d'une autre science, basée sur le terrain et l'intuition, qui appréhende la nature de l'intérieur. Par sa "sociologie du vivant", il a élevé le rang des animaux en montrant leur qualité de sujet et leur créativité. Par-delà le morcellement croissant des sciences, il forge ici de nouvelles notions - dialoguant avec Charles Darwin, Arthur Tansley, Eugene Odum, Carl Gustav Jung, Lao Tseu et d'autres encore. Il avance notamment l'idée de la "protoidentité" : un sentiment de soi et de son lieu, un "je sens donc je suis" qui nous intègre à tous les êtres vivants.
Théories du vivant. --- Écologie animale. --- Nature --- Philosophie de la nature. --- Observations. --- Écologie --- Évolutionnisme --- Mésologie --- Ecology --- Evolution (Biology) --- Environmental sciences
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Si le mot "mésologie" date de 1848 et désigne l'"étude des milieux", selon son inventeur Charles Robin, il a depuis acquis une autre dimension méthodologique grâce à Augustin Berque, qui, dépassant le dualisme sujet/objet, n'en fait pas une discipline, mais une perspective qui traverse aussi bien les sciences humaines que les sciences de la nature. Sa connaissance des philosophies grecque, allemande, chinoise, japonaise, lui permet d'enrichir considérablement notre connaissance des interactions entre les éléments constitutifs d'un même ensemble, ce que l'écologie vise, pour saisir en quoi des situations semblables ne sont pas identiques. En cela, ses développements autour des notions de "médiance", "trajection", "écoumène", "milieu" constituent une avancée théorique qui trouve dans les articles ici rassemblés la manifestation de leur pertinence. L'auteur nous invite à le suivre dans des réflexions sur le privé, le public, le commun à l'ère de l'Anthropocène dans un urbain généralisé. Sur ce point, l'analyse comparatiste qu'il mène entre Orient et Occident, s'avère lumineuse tant sur le plan des concepts que sur celui du décryptage de situations existentielles qui voient chacun, chacune, tenter d'inscrire son destin dans un lieu qui l'accueille sans aucunement le juger.Là, le lecteur comprend en quoi l'écoumène est bel et bien la possibilité d'habiter la Terre.
Sociologie de l'urbanisme --- Anthropologie --- Théorie de l'urbanisme --- Philosophie de la nature --- Ecologie humaine --- Ecologie urbaine --- Anthropocène --- Mésologie
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Comme toutes les espèces vivantes, toutes les cultures humaines ont eu leur propre monde. La modernité occidentale, à partir du XVIIe siècle, est le seul paradigme qui ait privé le sujet humain de cosmicité, en reléguant « le monde » à l’état d’objet. Au siècle dernier, cela aboutit à ce que l’architecte Rem Koolhaas a nommé junkspace, l'« espace foutoir ». Par-delà la détérioration de l'environnement, cette acosmie globalisée atteint aujourd'hui au cosmocide. Au Pérou, comme dans tous les pays colonisés ou en développement, ne faut-il pas alors s’inspirer de la cosmicité des communautés autochtones ? Mais peut-on faire face aux réalités contemporaines et à venir ? Et créativement « recosmiser » l'existence humaine sur la Terre ?
Écologie humaine. --- Philosophie de l'environnement. --- Sociologie de l'environnement. --- Mésologie. --- Cosmologie. --- Modernité --- Représentation de l'espace --- Mythologie --- Pérou --- Human ecology --- Cosmology --- Peru --- Écologie humaine --- Mésologie.
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Le monumental chef d’œuvre que publie Elisée Reclus (1830-1905) dans les dernières années de sa vie constitue un événement éditorial majeur de la vie scientifique et politique du début du XXe siècle. Grande fresque historique sur l’évolution et le devenir de l’Humanité, cette réflexion originale s’inscrit autant dans la formalisation d’une géographie humaine détachée des sciences naturelles et dont Elisée Reclus est l’un des pères fondateurs un peu oubliés, que dans l’élaboration d’une pensée politique anarchiste et libertaire. En dépit de son importance, ce testament intellectuel n’était jusqu’à présent disponible que sous forme d’extraits. Cette réédition intégrale permet ainsi de combler une lacune éditoriale alors même que la figure d’Elisée Reclus connaît, depuis une dizaine d’années, un regain d’intérêt, tant parmi les chercheurs que chez le grand public.
Historical geography. --- Human beings --- Civilization, Ancient. --- Civilization --- Origin. --- History. --- Reclus, Élisée, --- Cultural history --- Ancient civilization --- Antiquity of human beings --- Origin of human beings --- Human evolution --- Geography, Historical --- Geography --- Ṛekliw, Ēlizē, --- Rekli︠u︡, Ėlize, --- Реклю, Элизе, --- Elisée, Jacques, --- Reclus, Jean Jacques Elisée, --- Reclus, Eliseo, --- Reclus, J. J. Eliseo, --- רעקלו, אליזעע, --- רעקלו, עליזע --- רעקלו, עליזע, --- רעקלז, עליזעע --- רעקליו, אליזע, --- רעקליו, נאך ע. --- רעקליו, עליזע --- Reclus, Jean Jacques Elisée --- Reclus, Elisée --- géographie humaine --- histoire --- géographicité --- géohistoire --- mésologie --- anthropologie comparée --- géopolitique
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Le monumental chef d’œuvre que publie Elisée Reclus (1830-1905) dans les dernières années de sa vie constitue un événement éditorial majeur de la vie scientifique et politique du début du XXe siècle. Grande fresque historique sur l’évolution et le devenir de l’Humanité, cette réflexion originale s’inscrit autant dans la formalisation d’une géographie humaine détachée des sciences naturelles et dont Elisée Reclus est l’un des pères fondateurs un peu oubliés, que dans l’élaboration d’une pensée politique anarchiste et libertaire. En dépit de son importance, ce testament intellectuel n’était jusqu’à présent disponible que sous forme d’extraits. Cette réédition intégrale permet ainsi de combler une lacune éditoriale alors même que la figure d’Elisée Reclus connaît, depuis une dizaine d’années, un regain d’intérêt, tant parmi les chercheurs que chez le grand public.
Historical geography. --- Civilization --- Civilization, Medieval. --- History. --- Reclus, Elisée, --- Cultural history --- Civilization, Medieval --- Medieval civilization --- Middle Ages --- Chivalry --- Renaissance --- Geography, Historical --- Geography --- History --- Ṛekliw, Ēlizē, --- Rekli︠u︡, Ėlize, --- Реклю, Элизе, --- Elisée, Jacques, --- Reclus, Jean Jacques Elisée, --- Reclus, Eliseo, --- Reclus, J. J. Eliseo, --- רעקלו, אליזעע, --- רעקלו, עליזע --- רעקלו, עליזע, --- רעקלז, עליזעע --- רעקליו, אליזע, --- רעקליו, נאך ע. --- רעקליו, עליזע --- Reclus, Jean Jacques Elisée --- Reclus, Elisée --- géographie humaine --- histoire --- géographicité --- géohistoire --- mésologie --- anthropologie comparée --- géopolitique
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