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Dans le but d’évaluer le devenir des jeunes saumons introduits précocement dans les rivières affluentes directes de la Meuse, une étude d’une durée de 4 mois a été conduite de mi-avril à mi-août en Belgique. Six rivières (i.e. la Berwinne, le Ry d’Oxhe, le Ry de Feron, la Molignée, le Burnot et le Samson) ont été repeuplées avec deux stades de vie précoces du saumon atlantique (Salmo salar). Des AEVR (i.e. alevins émergeants à vésicule résorbée) de poids moyen 0,20 g et des jeunes tacons de 1,30 g ont été utilisés lors de cette expérimentation. Ils étaient issus de la souche Loire-Allier et provenaient tous de reproductions effectuées à la salmoniculture d’Erezée (CosMos). Pour chaque stade, 12 000 individus (i.e. 24 000 au total) ont été utilisés ; soient 4000 AEVR/station et 4 000 tacons/station. La Berwinne, le Ry d’Oxhe et le Ry de Feron ont été repeuplés en avril 2020 avec des AEVR ; alors que le Samson, le Burnot et la Molignée ont été empoissonnées avec des tacons en juin 2020. Au cours de cette expérimentation, le profil de chacune des rivières sélectionnées a été évalué en termes de granulométrie et de ressources trophiques. La dispersion et la distance parcourues par les jeunes saumons ainsi que la survie, la croissance, l’allométrie ont été évaluées. Les résultats montrent que toutes les stations sont principalement composées des cailloux grossiers avec une distribution symétrique dans les trois stations repeuplées avec des AEVR et une tendance vers les particules fines dans celles empoissonnées avec des tacons 0+. Au niveau des macroinvertébrés, les densités (benthiques et dérivantes) sont globalement variables d’une station à une autre. Le benthos était composé de 27 taxa ; alors que 25 taxa étaient présents dans la dérive. Les Baetidae, les Chironomidae, les Ephemerellidae, les Gammaridae et les Simuliidae sont globalement, les principales familles constamment retrouvées. La plupart de ces macroinvertébrés ont une taille adaptée à la bouche des poissons (i.e. taille < 1 cm). La dispersion et les distances parcourues sont faibles 1h après le déversement pour les deux stades (12,78±6,81 m pour AEVR et 69,79 ± 14 m pour tacons). Par contre, elles sont importantes et comparables après 2 mois (403,36 ± 149,34 m et 648,37 ± 396,16 m respectivement pour AEVR et tacons). Toutefois la distance séparant le point de déversement et la confluence mosane est un facteur influençant la distance parcourue. Concernant la survie, elle est de 5,59% pour les AEVR et de 4,34% pour les tacons. Au niveau du SGR, il a varié de 2,92 à 4,03%/j chez les AEVR alors qu’il a varié de 1,6 à 2,93%/j pour les tacons. Quant à l’allométrie, elle est de type négatif chez les alevins tandis qu’elle est pratiquement de type symétrique chez les tacons. En conclusion, les AEVR ont présenté globalement les meilleurs résultats après 2 mois de vie en rivière. Donc il semble plus judicieux de procéder aux repeuplements des 6 rivières, notamment la Berwine, le Ry d’Ohxe et le Ry de Feron avec des AEVR. Toutefois, des tests de nutrition en laboratoire avec des macroinvertébrés les plus disponibles et les plus consommés par les jeunes saumons dans ces rivières s’avèrent indispensables.
Saumon atlantique --- repeuplement --- macroinvertébrés --- Projet Meuse Saumon --- dispersion --- Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie
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Ce travail consistait à étudier l’impact de la crue de juillet 2021 en Wallonie sur les populations de poissons et de macroinvertébrés sur huit stations réparties au sein de quatre bassins versants : Vesdre, Meuse-Aval, Meuse-Amont et Lesse. Par le biais des indices biotiques, IBGN pour les macroinvertébrés et IBIP pour les poissons, les différents relevés ont été analysés par un test de Student ainsi que par une analyse en composantes principales sur les classes de tolérance à la qualité de l’eau pour les poissons et une analyse factorielle des correspondances sur les groupes indicateurs de la pollution pour les macroinvertébrés. De plus, des indices de diversité (Shannon-Weaver, Equitabilité de Piélou et Richesse spécifique) ont été calculés afin de mieux comprendre la structure des peuplements. Enfin, l’analyse SPEAR a été testée sur les inventaires macroinvertébrés avant crue et en 2022 afin de voir s’il y avait d’autres facteurs qui influençaient les résultats de l’IBGN. L’ensemble des tests ont été réalisés en séparant les stations en deux classes : classe de crue faible et classe de crue forte. Le test de Student a permis de mettre en avant qu’il y avait une différence significative de l’évolution de l’IBIP en fonction des crues faibles et fortes mais aucune différence significative pour l’IBGN. Il est très probable que d’autres facteurs comme l’hydromorphologie et la pollution sont responsables de la réponse des espèces après la crue. Les résultats ont montré des tendances différentes pour les stations au niveau des indices de diversité. Enfin, l’analyse SPEAR n’a pas montré d’effet significatif des différentes molécules dangereuses et des pesticides sur les variations de l’indice IBGN. En conclusion, les stations de la Molignée et du Ruisseau de Leignon ont vu leur qualité s’améliorer depuis le dernier inventaire avant crue. Les stations de la Mehaigne, du Wayai, du Ruisseau de Biran et du Petit Bocq ont varié différemment en fonction de la population étudiée. Par contre, les stations de la Lhomme et de la Hoëgne ont vu leur qualité se dégrader depuis les derniers inventaires avant crue. L’ensemble des résultats de cette étude sont à prendre avec beaucoup de précautions étant donné le faible taux d’échantillonnage (huit stations).
crue --- macroinvertébrés --- poissons --- IBGN --- IBIP --- Wallonie --- impact --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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La Moselle est un fleuve particulièrement étudié pour sa réponse aux stress et sa position de porte d’entrée vers le réseau fluvial français. Elle est donc également la voie principale des invasions biologiques aquatiques. L’observatoire MoRIS s’intéresse ainsi aux espèces exotiques qui apparaissent dans le cours d’eau. Ce mémoire s’intéresse à la communauté de macroinverté-brés benthiques et aux modifications qu’elle subit. Pour cela, une campagne de dragage est effec-tuée (bi)annuellement sur quatre stations le long de la Moselle afin de suivre l’évolution des po-pulations de macroinvertébrés. Celles-ci sont de moins en moins autochtones et remplacées par des espèces exotiques et potentiellement invasives d’origine ponto-caspienne. Toutefois, ce rem-placement ne semble pas lié à une compétition inter-espèce.
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Cette étude a été réalisée dans le but d’évaluer le potentiel de la Berwinne dans le cadre d’action d’empoissonnement du saumon Atlantique (Salmo salar L) dans le bassin de la Meuse et de faire le suivi du fitness des alevins émergeant déversés dans cette rivière. Les données ont été collectées du mois d’avril au mois de juillet 2022 soit quatre mois. Les AEVR (i.e. Alevins Emergeant à Vésicule Résorbé) ont été repeuplés à un poids moyens de 0,20g. Au total, 62541 individus ont été empoissonnés sur quatre secteurs pour un total de 65 radiers de l’aval vers l’amont soit en moyenne, 15635 ± 256 individus par secteur. Durant cette étude, la structure granulométrique et les ressources alimentaires des différents secteurs ont été caractérisés. La survie, la croissance, l’allométrie, l’indice de Fulton (K) ainsi que le comportement alimentaire des AEVR ont été déterminés et analysés. Les résultats de cette expérimentation montrent que l’ensemble des secteurs sont composés essentiellement de cailloux grossiers avec une tendance vers les particules fines pour les secteurs 2 et 4. Pour les ressources alimentaires, elle varie d’un secteur à un autre. Les densités moyennes des macroinvertébrés benthique et dérivant sont évalué à 9740,00 ± 1786,67 ind / m² (p ˃ 0,05) et 1,68 ± 0,57 ind / m3 (p ˂ 0,05) respectivement. Au total 25 taxa sont dénombrés dans le benthos contre 24 taxa dans la dérive. Les principales familles identifiées dans cette étude sont des Simuliidae, les Baetidae, les Chironomidae, les Elmidae et les Gammaridae. Le taux de survie est croissant de l’amont vers l’aval (i.e. de 0,6% à 6,99%) avec un SGR similaire (3,02 % - 3,82 %) (p ˂ 0,05) traduisant une bonne croissance. Par contre l’allométrie est de type négatif (b ˂ 3 :) pour l’ensemble des secteurs (2,23 – 2,89). Le facteur de condition K indique plutôt un embonpoint des AEVR dans cette rivière (1,16 ± 0,09 – 1,25 ± 0,08) (p ˂ 0,001). L’analyse des contenus stomacaux révèle chez les tacons un comportement alimentaire bien sélectif. Les Baetidae, les Simuliidae, les Chironomidae et les Hydropsychidae constituent leur principale ressource alimentaire. En conclusion la Berwinne présente une bonne richesse nutritionnelle en adéquation avec le régime alimentaire de ces derniers permettant une bonne survie et une bonne croissance des AEVR. Il semble donc pertinent de continuer le repeuplement dans cette rivière en vue d’augmenter la chance des tacons de dévaler en nombre important pour un retour conséquent quelques années plus tard dans la Berwinne.
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L’ombre commun (Thymallus thymallus L. 1758) est classé comme espèce d’intérêt communautaire à préserver sur la liste de la Région Wallonne. Cette espèce est cependant passée du statut d’espèce vulnérable à espèce en danger en 2022. Le déclin de l’ombre commun est particulièrement inquiétant en raison de sa sensibilité à la pollution et aux changements d’habitats. Comprendre les causes de ce déclin est donc essentiel pour protéger l’ensemble du réseau trophique. L’objectif de cette étude est de tenter de déterminer ces différentes causes. Cette étude se concentre sur quatre rivières du bassin de la Lesse, où la population semble être globalement stable, et sur quatre rivières du bassin de l’Ourthe, où la population semble être en déclin. Ces deux bassins sont situés en Belgique, dans l’Est de la Wallonie. Pour atteindre l’objectif fixé, des tronçons ont été déterminés sur ces huit rivières et des pêches électriques ainsi que des relevés de macroinvertébrés, principale source de nourriture de l’ombre commun, ont été réalisés. Diverses données ont également été collectées, telles que la diversité des poissons, l’hydromorphologie générale de la rivière, les paramètres physico-chimiques, la présence de barrages, l’occupation du sol et la ripisylve. Il a été établi que la présence de l’ombre commun semblait être favorisée par la présence d’espèces indicatrices d’un environnement sain (lamproies et Ephemerellidae), une température stable, une hydromorphologie optimale (pente et sinuosité), l’absence de barrages, une faible ou moyenne érosion, la présence de forêts ainsi qu’une ripisylve complexe et large. Cependant, les conclusions de cette étude doivent être traitées avec précaution et considérées comme étant une première approche en raison du nombre limité de rivières étudiées.
ombre commun --- macroinvertébrés --- occupation du sol --- hydromorphologie --- ripisylve --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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L’ombre commun (Thymallus thymallus Linnaeus, 1758), classé comme espèce en danger en Wallonie, dépend des macroinvertébrés pour son alimentation. Cette étude cherche à comprendre les causes de son déclin en analysant les populations d’ombres communs et les communautés de macroinvertébrés de huit sites dans les bassins versants de la Lesse et de l’Ourthe. Des pêches électriques ont été réalisées, suivies d’analyses du contenu stomacal des ombres communs capturés. Les macroinvertébrés benthiques et dérivants ont également été échantillonnés. Un faible effectif en ombres communs a été recensé, confirmant le déclin de cette espèce en Wallonie bien que des comportements territoriaux et grégaires aient pu influencer ces résultats. Les ombres communs semblent opportunistes dans leur alimentation, consommant principalement les taxons disponibles, ce que confirment les indices de sélectivité. Les proies ingérées, relativement résistantes à la pollution et présentes dans tous types de microhabitats, suggèrent que le déclin des ombres communs dans les bassins versants étudiés ne résulte pas d'un appauvrissement en macroinvertébrés. Par ailleurs, le lien entre l’abondance ou la richesse en macroinvertébrés dans le milieu et la présence d’ombres n’a pas pu être démontré dans ce travail mais le faible nombre de sites analysés doit être considéré. Des analyses supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la fiabilité de cette étude. The European grayling (Thymallus thymallus Linnaeus, 1758), classified as an endangered species in Wallonia, depends on macroinvertebrates for its diet. This study aims to identify the causes of its decline by examining European grayling populations and macroinvertebrate communities at eight sites within the Lesse and Ourthe watersheds. Electrofishing was conducted, followed by stomach content analysis of the captured graylings. Benthic and drifting macroinvertebrates were also sampled. A low number of graylings were recorded, confirming the species' decline in Wallonia, although territorial and gregarious behaviors might have influenced these results. Graylings appear to be opportunistic feeders, primarily consuming available taxa, as indicated by selectivity indices. The ingested prey is relatively resistant to pollution and found in all types of microhabitats, suggesting that the decline of graylings in the studied watersheds is not due to a depletion of macroinvertebrates. The relationship between macroinvertebrate abundance or richness and grayling presence could not be demonstrated in this study, partly due to the limited number of sites analyzed. Additional analyses are required to enhance the robustness of this study.
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Dans le cadre de la Directive cadre sur l’eau (DCE), l’Union européenne impose aux Etats membres un certain nombre de contraintes, dont la principale est d’atteindre le bon état général des eaux de surface. Pour répondre aux impératifs de l’évaluation de la qualité des eaux de surface, et afin de pallier les insuffisances des méthodes d’analyses chimiques, des méthodes biologiques basées sur des observations quantitatives et qualitatives des organismes vivant dans les milieux aquatiques se sont rapidement imposées. Dans ce travail qui s’inscrit dans ce cadre réglementaire ainsi que dans le cadre du projet Interreg - DIADeM, il s’agit de se rapprocher de la question de la bioindication et des biomarqueurs. Le principal intérêt se porte alors sur l’analyse de l’efficacité des traitements dans les stations d’épuration. Pour ce faire, l’objectif spécifique est formulé autour de l’évaluation de deux STEP sur la Semois en Région wallonne, une première à Arlon et une seconde à Izel. L'enjeux est de prélever des échantillons bioindicateurs en amont et en aval de chaque station afin de dresser un inventaire exhaustif des lieux afin de calculer des indices biologiques (IBMR, IBGN et indices spécifiques) et déterminer la qualité des eaux de la Semois. Il s’agit également d’encager et d’introduire sur chaque site d’étude une mousse aquatiques indicatrice afin de compléter l’évaluation de la qualité des eaux à l’aide de biomarqueurs.
Bioindication --- Biomarqueurs --- Qualité des eaux --- Macroinvertébrés --- Macrophytes --- Fontinalis antipyretica --- Encagement --- IBGN --- IBMR --- DCE --- Semois --- Belgique --- station d'épuration --- bon état écologique --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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