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Ce travail de fin d'études a pour but d'étudier une édition des Jeux olympiques de l'ère moderne, celle de Tokyo 2020. Inédite à bien des égards, elle a été sujette à de nombreuses nouvelles considérations qui remettent encore en doute le modèle olympique qui prône le marketing des villes hôtes, par l'architecture. Certaines éditions ont désormais une réputation ternie, car elles ont laissé aux villes hôtes des dettes économiques, écologiques et spatiales considérables. L'objectif est donc de relever ces controverses et fragilités du modèle pour les articuler avec la discipline de l'architecture. Pour ce faire, ce sont les outils de l'architecte qui sont utilisés. Au fil du travail, plusieurs méthodologies ont été employées. D’abord, un cadre théorique est posé pour mettre en parallèle les Jeux olympiques avec des concepts sociaux et architecturaux. Ils sont ainsi assimilés à l’hétérotopie de Foucault et aux méga-événements. Ensuite, une étude globale de la ville et de sa culture est effectuée. Toujours en lien avec les Jeux de 2020, soit le cas d’étude et pour répondre à la problématique du travail : « Quelles leçons architecturales doit-on tirer d’une édition vierge de spectateurs et comment est envisagée la reconversion des sites ? » Le corps du travail débute alors par l’analyse des Jeux de 1964, car la capitale japonaise a déjà été hôte des olympiades une première fois et que le discours de l’Héritage étant central dans la stratégie de 2020. Ensuite, le programme de la ville candidate est analysé ainsi que les premières controverses qui s’y adjoignent. Le stade a fait couler beaucoup d’encre, car son architecte, Kuma, n’est pas le lauréat du concours. Le processus a donc été retracé après une note sur le rôle véritable de cet édifice, dont les coûts ont explosés. La deuxième partie du corps de texte est un inventaire des sites utilisés, établi pour les expliquer brièvement et entrevoir leurs stratégies de reconversion. Un retour sur celui-ci montre que des efforts sont réellement faits mais qu'il est difficile de prévoir l'avenir quant à l'attrait des Japonais pour le sport. Par la suite, une cartographie des controverses et de la pluralité des acteurs est réalisée sur base des travaux de Yaneva. Bien que cette cartographie puisse servir de conclusion dans l'analyse de l'édition, une note critique termine le travail. Les cérémonies, véritables symboles de la fragilité du modèle sont utilisées pour ne pas oublier le taux inédit d'inoccupation du lieu. Pour conclure, certaines pistes d'interdiction de bâtir de nouvelles infrastructures ou de mobiliser de trop nombreuses ressources sont évoquées. À plus long terme, une analyse post-olympique pourrait continuer ce travail pour en tirer des conclusions plus pragmatiques sur la reconversion des sites utilisés et ainsi classer l’édition comme succès global ou comme véritable échec d’un modèle olympique bousculé par une situation sanitaire inédite.
marketing --- brandisme --- méga-événement --- olympisme --- reconversion --- controverses --- Ingénierie, informatique & technologie > Architecture
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