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ULiège (1)


Resource type

dissertation (1)


Language

French (1)


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2021 (1)

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Dissertation
Infection par Toxoplasma gondii : hypothèses étiopathogéniques des modifications comportementales chez les rongeurs et implication potentielle dans le développement de la schizophrénie chez l'Homme
Authors: --- --- --- ---
Year: 2021 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Toxoplasma gondii est un parasite intracellulaire obligatoire ayant une distribution
mondiale. Parmi les nombreux hôtes intermédiaires possibles du parasite, les rongeurs jouent un rôle clé dans le cycle, car ils constituent une proie de choix pour les hôtes définitifs, les félins. De nombreux signes cliniques apparaissent suite à l’infection parasitaire chez les rongeurs, le plus connu étant la transformation de l’aversion pour les chats en attirance pour eux. Ce signe clinique porte le nom « d’attraction fatale ». Toutefois, au fil des années et des avancées scientifiques, cette attirance spécifique pour ce félin est devenue de plus en plus critiquée et d’autres modifications de comportements chez les rongeurs infectés ont été mises en évidence. On peut ainsi voir apparaître une modification de l’anxiété et des comportements exploratoires ou encore des modifications de la mémoire.
Si ces modifications sont reconnues et démontrées, les mécanismes sous-jacents n’en restent pas moins incertains. Trois mécanismes peuvent toutefois être mis en avant : un éventuel tropisme de Toxoplasma gondii pour certaines régions cérébrales, influençant ainsi de façon localisée les zones responsables de ces comportements ; Des modifications dans les voies dopaminergiques et noradrénergiques, voies intervenant dans ces comportements ; et une neuro-inflammation chronique causée par le parasite perturbant ces comportements.
Pour conclure ce travail de fin d’études, nous nous intéresserons à l’Homme, autre hôte éventuel du parasite, dont le comportement pourrait également être altéré par ce dernier. En effet, certains arguments permettraient de relier Toxoplasma gondii à l’hypothèse neurodéveloppementale de la schizophrénie.

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