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La revue de la littérature indique qu’après un certain âge, les élèves effectuent des choix dits « réalistes » concernant leurs études et qu’une multitude de facteurs peuvent influencer le choix d’études supérieures des étudiants inscrits en dernière année de l’enseignement secondaire. 
Ces facteurs d’influence peuvent d’ailleurs être d’ordre personnel ou encore, provenir de l’environnement extérieur des élèves concernés. Quoi qu’il en soit, les recherches ont mis en évidence que nombreux de ces facteurs interagissent entre eux, ce qui rend le processus de choix des étudiants assez complexe. 
Les recherches existantes ont donc mis en avant l’influence de ces facteurs sur le choix d’études en général, et non sur une filière en particulier. Ainsi, notre travail de recherche s’est fixé comme objectif de comprendre la façon dont certains étudiants font le choix de réaliser leurs études supérieures dans les filières universitaires considérées comme les plus prestigieuses, à savoir le droit, les sciences et la médecine. Dès lors, les différents facteurs influençant ces choix ont également été envisagés. 
Les entretiens réalisés ont mis en avant que le choix d’étudier dans ces filières est principalement un choix personnel, réalisé sur base d’un intérêt très prononcé pour le domaine envisagé. Cet intérêt provient d’ailleurs, dans certains cas, des expériences et des choix scolaires antérieurs. À cela, s’ajoutent d’autres éléments comme l’anticipation de la situation professionnelle future ou encore, l’influence des médias. 
Néanmoins, la famille, les professeurs et les pairs ne semblent pas avoir joué un rôle primordial quant aux choix d’études de la plupart des étudiants interrogés. Si influence il y a, ces personnes semblent plutôt concrétiser ou renforcer un choix déjà réalisé grâce à leurs encouragements, leur soutien et les informations qu’elles délivrent

choix d'études --- aspirations --- filières prestigieuses --- facteurs d'influence --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement

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Quel rôle a joué l'école dans la reproduction des élites au Maghreb au cours du XXe siècle ? C'est la question dont traite ce livre, de façon rigoureuse et érudite. Machine de déclassement social sous la colonisation pour les classes dirigeantes précoloniales, l'école ouvre, avec l'indépendance, ses portes aux enfants des classes moyennes. La contestation politique des années soixante qui s'ensuit incite les autorités à réformer le système scolaire en vue de le neutraliser. La politique d'arabisation débouche sur la dualisation des systèmes d'enseignement au Maghreb, opposant filières d'élite et filières de relégation que sont les « facultés-casernes ». La voie est alors ouverte à l'islamisme. L'auteur retrace cette histoire en brossant le portrait de quatre générations. Jusqu'aux indépendances en 1956, le baccalauréat est la clef de la conquête des études supérieures pour une infime minorité de musulmans. Comme la génération des pionniers, celle des indépendances s'affirme en tirant profit de son capital social. Les réformes de grande ampleur, mises en place à partir de 1945 et renforcées à l'indépendance, permettent l'émergence, du début des années soixante jusqu'au milieu des années soixante-dix, de la génération de l'ouverture. Dans le dernier quart du siècle, la génération de la crise est confrontée à la saturation de l'État national. La fermeture sociale s'est installée face au processus de consolidation de la nouvelle élite.

History --- Afrique du Nord --- Tunisie --- Maroc --- élite --- études universitaires --- faculté --- Maghreb --- formation --- enseignement --- filières --- mahkzen --- diplômés --- classe dirigeante --- enseignement supérieur --- islam --- notable --- protectorat --- système élitaire

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Composé de la qualité de vie et des conditions matérielles des individus (OCDE 2015, cité par OCDE, 2018), le bien-être général se construit en fonction de l’environnement proche des individus et de manière collective (Fouquet-Chauprade, 2013). Le bien-être scolaire occupe une place importante chez les élèves étant donné qu’ils passent la majeure partie de leur temps à l’école (Pinel-Jacquemin, 2016 ; OCDE, 2018). Étant donné les impacts sur le bien-être scolaire que peuvent avoir le niveau socioéconomique (Fouquet-Chauprade, 2013 ; OCDE, 2018) et l’orientation, souvent ségréguée, par groupes de niveau et filières (OCDE, 2018 ; Strello & al., 2021), il nous semble pertinent de comprendre, plus encore en ces temps de Covid-19, les enjeux spécifiques de ce public précarisé, qui, en règle générale, a tendance à échapper aux radars des scientifiques. Dans cette étude, nous avons tenté, par conséquent, d’investiguer la perception du bien-être scolaire d’élèves de secondaire supérieur d’une école de type mixte (FW-B, 2021) et à indice socio-économique faible. Pour ce genre d'étude sur le bien-être scolaire, une triangulation méthodologique pour observer ce phénomène complexe semble particulièrement intéressante (Ferrière & al., 2016). Nous avons donc entrepris d'analyser le bien-être scolaire des différentes filières d'enseignement au moyen d'un questionnaire et d'entretiens réalisés sous la forme de focus groups.

bien-être --- bien-être scolaire --- secondaire supérieur --- fédération wallonie-bruxelles --- élèves précarisés --- école socioéconomiquement défavorisée --- bien-être psychologique --- bien-être somatique --- soutien social --- méthodologie mixte --- questionnaire --- focus group --- soutien pédagogique --- soutien émotionnel --- école de type mixte --- filières --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement