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Introduction La pratique infirmière avancée a été introduite dans un texte de loi en Belgique en 2017. Ce nouveau rôle intervient dans le cadre d’un vieillissement de la population avec une majoration du nombre de pathologies chroniques et une complexification des soins (1,2). Cette fonction existant déjà dans d’autres pays, certains facteurs sont connus pour entraver ou faciliter l’implantation de la pratique infirmière avancée. Cette étude a pour objectif de mettre en lumière les facteurs facilitants et entravants de la pratique infirmière avancée dans le contexte de la Belgique francophone. Matériels et méthode Une étude qualitative descriptive a été réalisée à l’aide d’entretiens semi-structurés. La population étudiée sont les infirmiers travaillant en milieu hospitalier en Belgique francophone, ayant soit un diplôme de master en sciences de la santé publique à finalité pratique infirmière avancée, soit un master en sciences infirmières terminé ou en cours ou ayant une fonction pouvant être assimilée à de la pratique avancée. Résultats Les entretiens révèlent plusieurs facteurs influençant l’implantation des IPA en Belgique francophone. Les facteurs individuels incluent une personnalité ferme, une curiosité intellectuelle et une expérience professionnelle, mais les défis financiers liés à la réalisation d’un master et le niveau de formation peuvent être entravants. Les facteurs organisationnels importants sont la compréhension du rôle de l’IPA, la collaboration interprofessionnelle, et le soutien institutionnel et médical. Concernant les facteurs contextuels, une législation claire, la représentation par des associations, la reconnaissance salariale et la complexité des situations des patients jouent un rôle déterminant. Pour les compétences de base, les IPA doivent être des personnes-ressources adaptant les soins et collaborant avec d’autres professionnels, nécessitant la reconnaissance de leurs compétences. Un master est jugé essentiel pour une éducation thérapeutique efficace. Les compétences en consultation incluent la réalisation d'anamnèses et d'examens cliniques avancés, avec une collaboration interprofessionnelle et des protocoles clairs. Conclusion Cette recherche qualitative descriptive identifie les facteurs influençant la mise en oeuvre de la PA en Belgique par les infirmiers hospitaliers. Les facteurs individuels incluent la nécessité d'un master et des spécialisations pour les IPA, ainsi que des traits de personnalité et de professionnalisme spécifiques. Les facteurs organisationnels soulignent l'importance du soutien institutionnel et médical, tandis que les facteurs contextuels mettent en avant le rôle crucial d'une législation claire. Les compétences essentielles des IPA, telles que la guidance, la consultation, la pratique basée sur des preuves, le leadership et la collaboration interprofessionnelle, sont vitales pour leur intégration et leur efficacité. En conclusion, une gestion efficace de ces facteurs et la reconnaissance des compétences des IPA sont essentielles pour réussir l'implantation de la PA en Belgique et améliorer la qualité des soins.
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Introduction – Le trouble de la personnalité limite (TPL) est un trouble psychiatrique caractérisé par une instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi, des affects et par de l’impulsivité. Il est synonyme de développement prématuré de maladies chroniques pour les personnes qui en sont atteintes et nécessite une intervention précoce en termes de prévention. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs (freins et facilitants) influençant la mise en place d’actions de préventions primaire et secondaire des maladies chroniques de la part des médecins généralistes auprès des personnes présentant un TPL qu’ils rencontrent au sein de leur pratique. Matériel et méthodes – Une recherche qualitative sur base d’un guide d’entretien semi-directif a été réalisée par le biais d’un entretien individuel et de trois groupes focalisés auprès de médecins pratiquant la médecine générale, dans les Provinces de Liège et de Luxembourg, de début mai à fin juin 2018. Résultats – Trente-huit médecins généralistes ont participé à cette étude. L’instabilité relationnelle des personnes présentant un TPL, leur désintérêt pour les actions de prévention, la stigmatisation de la maladie mentale, le manque d’intégration entre santé mentale et santé physique et la nécessité pour le médecin généraliste de donner priorité à la résolution de problématiques aiguës sont autant de freins révélés par cette étude. La possibilité d’établir une relation thérapeutique de longue durée, la disponibilité du médecin généraliste et la prise en charge pluridisciplinaire permettant la stabilisation de la symptomatologie psychiatrique sont apparues comme étant des facteurs facilitant la mise en place d’actions de préventions primaire et secondaire des maladies chroniques. Conclusion – Le médecin généraliste occupe une place stratégique en termes de préventions primaire et secondaire des maladies chroniques chez les personnes présentant un TPL. Il parait essentiel pour lui d’être soutenu dans ce rôle. Pour ce faire, le développement de consultations dédiées exclusivement à la prévention, l’intégration d’experts de la santé mentale au sein de la pratique de médecine générale ou encore un accès plus aisé et une meilleure connaissance des ressources médico-psycho-sociales existantes s’avèrent nécessaires. Background – Borderline personality disorder (BPD) is a psychiatric disorder characterized by instability of interpersonal relationships, self-image, affects and impulsiveness. Subjects with BPD prematurely develop chronic diseases and require early interventions as a means to prevention. The objective of this study was to identify the factors (obstacles and incentives) that influence general practitioners to start an action plan with primary and secondary prevention measures for chronic diseases for their patients with BPD. Material & methods – A qualitative research resting upon a semi-structured questionnaire was undertaken thanks to one individual interview as well as three focus groups amongst general practitioners in the Province of Liège and of Luxemburg between the beginning of May and the end of June 2018. Results – Thirty-eight general practitioners took part to this study. A few examples of factors blocking the general practitioners are the unstable relations of subjects with BPD, their lack of interest for preventive measures, the stigma towards mental disorders, the lack of integration between mental and physical health and the need for general practitioners to give priority to more serious issues. On the other side, this study also identified accelerating factors for the development of an action plan with primary and secondary prevention measures for chronic disesases. Those factors include the possibility to establish a long-term therapeutic relationship, the availability of the general practitioner as well as the multidisciplinary care allowing the balancing of psychiatric symptomatology. Conclusion – The general practitioner embodies a strategic role in primary and secondary preventive measures for chronic diseases in subjetcs with BPD. Naturally, the general practitioner feels the need to be supported in this role. In order to achieve this, it is necessary to organize consultations dedicated to prevention, to integrate mental health specialists into general medicine or even an easier access and better knowledge of existing medical, psychological and social structures.
borderline personality disorder --- chronic diseases --- primary/secondary prevention --- general practitioners --- influencing factors --- trouble de la personnalité limite --- maladies chroniques --- prévention primaire/secondaire --- médecins généralistes --- facteurs influençant --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé
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