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ULiège (3)


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dissertation (3)


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French (3)


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2022 (1)

2021 (1)

2020 (1)

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Dissertation
La variation spatio-temporelle de la bryoflore épiphyte : un marqueur de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique
Authors: --- --- --- ---
Year: 2021 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Parmi tous les changements environnementaux globaux causés par l’activité humaine au cours de l’Anthropocène, la pollution atmosphérique et le changement climatique sont des thématiques particulièrement préoccupantes, impactant le fonctionnement des écosystèmes et la distribution des êtres vivants. La surveillance de ces pressions anthropiques est cruciale et à cette fin les bryophytes sont des bioindicateurs optimaux, grâce à leurs caractéristiques morphologiques et physiologiques.
L’objectif de ce travail est de décrire et de mieux comprendre les raisons des modifications spatio-temporelles spectaculaires de la répartition de la bryoflore épiphyte wallonne et de déterminer les espèces bioindicatrices des facteurs prépondérants. Plus particulièrement, le présent travail vise à (1) documenter l’évolution temporelle de la fréquence des bryophytes épiphytes en Wallonie depuis 1980 ; (2) dissocier et quantifier l’impact de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique sur la composition spécifique de la bryoflore épiphyte wallonne dans le temps et dans l’espace ; (3) déterminer les espèces de bryophytes épiphytes indicatrices de la qualité de l’air.
Afin de répondre à ces questions, des données climatiques (température et précipitation), des données de pollution atmosphérique (NO2, SO2, O3) et des données de la composition des flores de bryophytes épiphytes dans des mailles cartographiques de 16km² depuis 1980 jusqu’à l’heure actuelle ont été utilisées.
La proportion d’observations d’épiphytes par rapport aux observations totales de bryophytes en Wallonie a augmenté massivement en Wallonie entre les périodes 1980 et 1999, et est stable depuis lors. Les variations temporelles des bryoflores sont telles que les sites étudiés sont ordonnés le long d’un gradient temporel et non géographique. L’impact du changement climatique et de la pollution atmosphérique sur les fluctuations historiques de la composition de la flore épiphyte a pu être dissociée grâce aux analyses de variation partitioning, identifiant la variation des polluants atmosphériques et en particulier le NO2, comme les facteurs prépondérants. La période étudiée, 1980-2021, se situe vraisemblablement après la période la plus acide, provoqué par le SO2. Même si le réchauffement climatique a peu contribué à l’expansion des bryophytes épiphytes dans le passé, certaines espèces, telles que Ulota phyllantha, ont pu en profiter pour étendre leur distribution et son importance va vraisemblablement augmenter dans le futur. Les tests de Mantel partiel ont démontré que la variabilité spatiale des polluants a un impact plus important que la variation naturelle du climat, la dernière étant conditionnée en grande partie par le relief variable en Wallonie. 
La détermination des espèces indicatrices de la qualité de l’air par la méthode INDVAL a identifié deux groupes d’espèces indicatrices de bryophytes : polluo-sensibles et polluo-tolérantes. Orthotrichum pulchellum, Pulvigera lyelii et Isothecium alopecuroides sont les espèces indicatrices d’une bonne qualité de l’air, contrairement à Orthotrichum diaphanum et Rhynchostegium confertum. Ces espèces bioindicatrices permettront l’évaluation aisée de l’état global de la qualité de l’air à l’échelle régionale dans le futur.


Dissertation
Etude de l'évolution de la restauration des landes tourbeuses et tourbières en Wallonie : Approche basée sur la phytosociologie
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2022 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les milieux tourbeux fournissent de nombreux services écosystémiques tels que la séquestration du carbone, la régulation de l'eau ou la conservation de la biodiversité. A l’inverse, lorsque ces milieux sont dégradés, ils sont un coût pour la société. Dans le cadre des projets LIFE de restauration des habitats d’ « intérêt communautaire », le méta-projet LIFE Tourbières et Landes tourbeuses de haute-Ardenne (Wallonie, Belgique) a été initié en 2003 et s’est clôturé en 2020. Il reprend six projets LIFE se succédant et couvrant ensemble la quasi-totalité des crêtes ardennaises. Afin d’évaluer l’évolution des zones restaurées par ces projets, de nombreux relevés phytosociologiques ont été rassemblés en vue d’une analyse floristique. Cette analyse a permis de comparer des relevés de sites restaurés par décapage, fraisage, étrépage ou ennoiement à des relevés de référence des habitats tourbeux, en fonction de leur communauté végétale. Elle se scinde en deux sous-analyses reprenant d’une part les habitats de tourbières et d’autre part ceux de landes tourbeuses. La tendance évolutive des relevés de sites restaurés, pour ces deux sous-analyses, montre qu’ils atteignent leur état initial entre huit à douze ans après restauration. Certains relevés de sites restaurés semblent toujours s’apparenter à un état relatif de dégradation. Bien que les populations de Molinia caerulea et de Deschampsia flexuosa (espèces compétitrices) aient été contrôlées par les travaux de restauration, certaines espèces indicatrices témoignent d’un possible assèchement du milieu ou encore un enfrichement menant au boisement du milieu. A l’inverse, certains relevés de sites restaurés pour les habitats de tourbières semblent atteindre l’objectif de la restauration puisqu’ils se retrouvent associés aux groupes de milieux intacts. Prendre en considération le paysage autour des zones restaurées semble une perspective pertinente à ce travail. Les changements climatiques sont aussi une thématique centrale dans l’avenir des programmes de restauration. En effet, il serait intéressant d’identifier les mesures à prendre pour diminuer les perturbations liées aux changements climatiques en zones humides.


Dissertation
Identification des espèces d'oiseau indicatrices des trames du réseau écologique nichant en Wallonie et délimitation des zones cœurs de biodiversité et des corridors de ce réseau
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

En raison de la perte inquiétante de nombreuses espèces d’oiseaux en Région Wallonne ces dernières décennies, il est impératif de développer des mesures de protection fortes et efficaces afin d’endiguer ce phénomène. L’un des outils les plus performants en matière de conservation de la nature est sans doute la construction d’un réseau écologique. L’objectif de ce travail est donc d’initier les premiers pas vers l’obtention d’un réseau écologique opérationnel à l’échelle de la Wallonie centré dans ce cas, sur les oiseaux. Ces premiers pas consistent en la réalisation d’une première proposition d’un réseau écologique fonctionnel composé de zones cœurs de biodiversité déterminées par région biogéographique et par trame écologique. Ce terme définit un ensemble de biotopes semblables abritant des groupes d’espèces ayant des besoins naturels similaires. Il s’agit donc d’un travail exploratoire sur la construction d’un réseau écologique à l’échelle de l’entièreté de la Région wallonne. 
Pour se faire, les modèles d’abondance d’une soixantaine d’espèces d’oiseaux nichant en Belgique ont été fournis. Ils ont été construits sur base de l’algorithme de GAM et des données de présence/absence issues des inventaires de l’Atlas européen des oiseaux. Pour le reste des espèces nichant en Wallonie, leurs données d’observation filtrées ont été fournies par Natagora et proviennent des plateformes de recensement de l’OFFH et « Observation.be ». Ces données de présences sont utilisées afin de modéliser la niche écologique potentielle de chacune de ces espèces. L’algorithme MaxEnt est testé à trois reprises avec un background (pseudo-absence) par défaut et avec deux méthodes d‘améliorations de celui-ci. Via ces dernières, l’algorithme de GAM a pu également être testé. Les données environnementales sont fournies par une couche écotope spécialement mesurée pour convenir aux carrés kilométriques de l’Atlas européen. La méthode finalement choisie et qui offre les meilleurs résultats est celle utilisant MaxEnt avec une sélection aléatoire de 10 000 points de pseudo-absences. Les deux types de modèles finalement obtenus sont tous à l’échelle de 1km². 
Ensuite, les présences modélisées obtenues sont utilisées avec les variables d’occupation du sol de la couche écotope qui décrivent chacune une trame pour réaliser des analyses de la redondance permettant la détermination des espèces indicatrices de ces trames. Après cela, un réseau écologique potentiel est construit en se basant sur la présence des espèces indicatrices, l’indice alpha mesuré, les présences modélisées et sur ce même indice mais pondéré avec les résultats des RDA. Les résultats obtenus offrent une succession de carrés kilométriques désignés en tant que zone cœur de biodiversité par trame écologique distincte sur l’entièreté de la Région wallonne recouvrant 25% de celle-ci. Pour finir, une série d’analyse a été réalisée pour les caractériser et les évaluer, complétée par l’utilisation de divers indices. D’une manière générale, les réseaux écologiques ainsi délimités sont assez convaincants en vue de la valeur des indices. En effet, la majorité des réseaux représente bien leur trame et contient les carrés kilométriques ayant les meilleurs indices de diversité. Cependant, quelques modifications et améliorations reste tout de même à être apportées à cette méthodologie de travail exploratoire.

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