Narrow your search

Library

ULiège (4)

UCLouvain (1)


Resource type

book (2)

dissertation (2)


Language

French (4)


Year
From To Submit

2017 (2)

2006 (1)

2005 (1)

Listing 1 - 4 of 4
Sort by

Dissertation
Le devoir de conseil du notaire dans le cadre des contrats de mariage
Authors: ---
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

La responsabilité professionnelle du notaire est une responsabilité complexe. La particularité de celle-ci tient principalement à la nature hybride de la fonction notariale. En effet, si le notaire agit comme titulaire d’une profession libérale lorsqu’il conseille ses clients, il est également, en tant qu’officier public, titulaire d’une fonction d’authentification des actes. 
Une large partie du contentieux en la matière, trouve son origine dans le devoir d’information et de conseil du notaire contenu à l’article 9 de la loi du 25 ventôse an XI. 
Dans le cadre des contrats de mariage, cette obligation s’avère cruciale au vu des conséquences considérables, au moment du divorce, qu’entraine le choix d’un régime matrimonial. En effet, si, en 2016, le législateur belge n’a pas encore légiféré afin de corriger quelque peu les dérives inégalitaires du régime séparatiste, le notaire dispose, quant à lui, d’une position privilégiée pour transmettre aux futurs époux qui le consultent des conseils précieux sur leur contrat de mariage.


Book
Déontologie : les honoraires, le devoir de conseil: actes de la journée d'étude organisée par les Ordres des avocats des Barreaux de Liège et Verviers et la Conférence libre du Jeune Barreau de Liège le 20 mai 2005.
Authors: ---
Year: 2005 Publisher: Liège : Jeune Barreau de Liège,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract


Dissertation
La notion de contribution aux charges du mariage au sein des couples séparatistes : analyse de la jurisprudence récente
Authors: ---
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Ce travail de fin d’études a pour objet la notion controversée de contribution aux charges du mariage au sein des couples séparatistes et son fondement légal, l’article 221 du Code civil. Cette disposition du régime primaire, qui établit que « chacun des époux contribue aux charges du mariage selon ses facultés », instaure une forme de solidarité économique minimale entre les époux séparatistes et est ainsi utilisée pour compenser les faiblesses du régime de la séparation de biens pure et simple.
En raison de son cadre législatif minimal, le régime séparatiste n’offre pas de solutions aux difficultés pratiques que les époux peuvent rencontrer durant la vie commune. Ainsi, en l’absence de disposition règlementant le sort des créances entre époux, ces derniers sont soumis au droit commun, impliquant qu’ils doivent se munir d’un écrit pour faire la preuve des actes posés durant le mariage. Force est de constater, cependant, que peu de conjoints prennent la peine de se ménager de telles preuves. Dès lors et, à défaut de titre juridique contractuel, seule la voie de l’enrichissement sans cause reste ouverte à l’époux qui entend réclamer un quelconque remboursement. Encore faut-il que cet accès ne lui soit pas refusé. La doctrine et la jurisprudence s’agitent concernant l’application de ce principe général d’équité aux époux séparatistes, en raison tout particulièrement de sa dernière condition, l’absence de « cause ». Contrat de mariage, volonté de l’appauvri, obligation de contribuer aux charges du mariage sont autant de causes susceptibles de justifier le rejet de l’action par les juges. Cette solution est-elle acceptable ?
Notre démarche a pour but de lever le voile sur l’utilisation par les juges de la notion de contribution aux charges du mariage dans le cadre de cette problématique. A la fois obstacle à l’obtention d’une indemnisation, et facteur déclencheur d’une créance, l’article 221 apparaît comme l’instrument stabilisateur des transferts d’actifs entre époux séparatistes. Cependant, l’absence de certitude quant à l’étendue exacte de ses contours a pour conséquence de rendre l’issue de la liquidation du régime de séparation de biens imprévisible.
Il nous semble dès lors primordial d’insister auprès des notaires sur le rôle qu’ils doivent jouer dans ce cadre. Le 7 mars 2013, la Cour constitutionnelle a d’ailleurs rendu un arrêt à cet égard, consacrant l’obligation aggravée d’information du notaire sur toutes les conséquences entourant le choix du régime de la séparation de biens pure et simple. Les futurs-époux doivent être conscients des risques liés à l’adoption d’un tel régime et le notaire doit apparaître comme un allié dans la préservation de leurs intérêts.
Dès lors, et en l’absence d’une intervention législative tranchant les innombrables controverses, la modalisation de certaines clauses du contrat-type de séparation de biens nous semble être un premier pas vers la sécurité juridique.

Listing 1 - 4 of 4
Sort by