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Ce travail consiste à falsifier deux hypothèses de la théorie du contrat social en covariant certaines modalités. L'expérience a été menée auprès de 220 étudiants de première candidature et une expérience complémentaire a ensuite été réalisée auprès de 40 sujets. La théorie pragmatique des schémas semble la mieux à même de rendre compte des résultats obtenus : les situations présentées évoqueraient un schéma de raisonnement qui donne lieu à la sélection par coïncidence.
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La justesse relative en voix chantée se définit comme le respect du contour mélodique, des intervalles musicaux et du maintien de la tonalité. Une mélodie serait jugée comme fausse lorsque la taille de ses intervalles ou son centre tonal dévient à plus de 100 cents de leur cible respective (Dalla Bella et al. 2009 ; Pfordresher et al. 2010). Afin d'apporter de nouveaux éléments qui permettraient de mieux définir la justesse d'une production vocale, cette recherche a été entreprise en suivant un objectif double auprès d'une population d'individus non experts en musique. Nous souhaitions tout d'abord déterminer si des erreurs présentées dans un contexte mélodique familier pourraient être perçues lorsqu'elles s'écartent à moins de 100 cent de leur cible. Par la suite, nous souhaitions explorer si certaines erreurs seraient plus gênantes que d'autres. Dans une première expérience, nous avons administré une tâche de perception de mélodies présentant des erreurs au niveau de la taille de leurs intervalles et de centre tonal qui s'écartaient à moins de 100 cents de la mélodie de référence. Dans une seconde expérience, une tâche de jugement de la justesse de mélodies présentant également des erreurs au niveau de la taille d'un intervalle ou de centre tonal a été proposée. Les résultats suggèrent que les individus percevraient des erreurs qui s'écarteraient à moins de 100 cents de la cible. Les erreurs de centre tonal seraient notamment perçues à partir d'un plus petit écart en cent lorsqu'elles altèrent de façon considérable la mélodie. Par ailleurs nos résultats mettent en évidence que l'agrandissement de la taille d'intervalles de petite taille avec une direction descendante et la réduction de la taille d'intervalles de grande taille avec une direction ascendante seraient les erreurs les plus gênantes pour nos participants non experts.
Phonation --- Processus cognitif --- Musique
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C'est à un voyage fascinant au coeur même des méandres de notre cerveau et des processus de cognition que les professeurs Olaf Blanke et Stephanie Ortigue, praticiens spécialistes en neurosciences et neuropsychologie, invitent le lecteur. Leur rencontre avec l'artiste peintre et enseignante d'art Huguette Bouchardy-Rey, alors hospitalisée pour une perte soudaine de la perception et de la représentation de l'espace suite à une hémorragie du cerveau droit, va être le point de départ d'une expérience extraordinaire: suivre en direct l'évolution de l'appréhension de l'espace par la patiente, à l'aune des témoignages graphiques et oraux de son propre ressenti et de sa condition clinique. A l'aide de témoignages, de documents cliniques et de productions graphiques recueillis autour d'artistes peintres touchés par des accidents cérébraux similaires (Lovis Corinth, Pierre Ambrogiani, Bruno Alder, Anton Räderscheidt ou Federico Fellini) et de l'analyse de leurs oeuvres avant et après accident, les auteurs déplient la carte des mécanismes cognitifs impliqués dans la pratique de la peinture, et plus largement, dans la perception et la représentation du monde qui nous entoure. Perspective et inscriptions picturales, cubisme, expressionnisme ou fauvisme se révèlent ici – en neuropsychologie de la peinture – sous un jour nouveau, singulier et surprenant. (4e de couverture)
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Se fondant sur les recherches les plus actuelles avec une revue exhaustive et détaillée des études de neuro-imagerie cognitive chez le sujet sain et pathologique, cet ouvrage répond aux questions suivantes : comment faisons-nous pour comprendre un texte que nous lisons ? Quels sont les mécanismes cérébraux et cognitifs qui sous-tendent cette activité complexe ? Comment la compréhension de textes évolue-t-elle entre les premières années de l'apprentissage de la lecture à l'école primaire et une âge plus avancé ? Quels sont les effets, sur la lecture, des troubles neurodéveloppementaux comme les TSA ou le TDAH, ou des pathologies comme la maladie d'Alzheimer ? La lecture de textes permet-elle d'améliorer notre capacité à comprendre autrui ? La première partie décrit les modèles cognitifs det les processus impliqués dans la lecture et la compréhension de textes. La deuxième fait le point sur les bases cérébrales cet cognitives de cette activité chez l'enfant, l'adulte et la personne âgée. La dernière partie évoque certains troubles et pathologies qui ont un effet sur cette activité (dyslexie, TSA, TDAH, maladie d'Alzheimer, etc.)
Lecture --- Textes --- Reading comprehension --- Aspect cognitif --- Compréhension --- Aspect cognitif.
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