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Civil war has been a recurring feature of human societies throughout history - and an essential catalyst for major international conflict. Since 1945 the number of civil wars in the world has grown steadily, bringing devastation on a scale more traditionally associated with international wars. In spite of this, there is no standard treatise on civil war to compare with the classic works we have on war, revolution, or peace. On the one hand, historians have tended to treat the 'big' civil wars such as the American and the Spanish in isolation. On the other, social scientists have concentrated on identifying common patterns, without looking in too much detail at the specifics of any given conflict. Focusing on the numerous civil conflicts that have occurred throughout the world since the Second World War, the author bridges this gap, asking what the recent social-science literature adds to what we already know about civil war, but also how insights from the historical literature, from the ancient Greeks onwards, can help explain the violent experience of so may parts of the world since 1945. At its heart is the question of what makes the contemporary challenge posed by civil war so different to that of past periods - and what, if anything, is new about the experience of civil war at the dawn of the twenty-first century.
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Our understanding of civil war is shot through with the spectre of quagmire, a situation that traps belligerents, compounding and entrenching war's dangers. Despite the subject's importance, its causes are obscure. A pervasive 'folk' notion that quagmire is intrinsic to certain countries or wars has foreclosed inquiry, and scholarship has failed to identify quagmire as an object of study in its own right. The author provides the first treatment of quagmire in civil war. In a rigorous but accessible analysis, he explains how quagmire can emerge from domestic-international interactions and strategic choices. To support the argument, the author draws upon field research on Lebanon's sixteen-year civil war, structured comparisons with civil wars in Chad and Yemen, and rigorous statistical analyses of all civil wars worldwide fought between 1944 and 2006. The results make clear that the 'folk' notion misdiagnoses quagmire and demand that we revisit policies that rest upon it. The author demonstrates that quagmire is made, not found.
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« Nous avons dit aux puissants "Nous voici" et à notre pays et au monde nous avons crié "Nous voici"... et pour être vus, nous avons caché nos visages, et pour être nommés, nous avons nié notre nom. » Le 1er janvier 1994, un claquement de fusils a retenti dans les montagnes du Chiapas pour annoncer une tempête et une prophétie. De Zapata à Porto Alegre, de Che Guevara à Pancho Villa, de Santiago du Chili à Caracas, la révolte ouvre la voie à l'émancipation. Une longue histoire qui enchante nos mémoires. Deux longues décennies ont passé depuis le soulèvement armé des zapatistes du Chiapas dans le Sud-Est mexicain, le jour de l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain. Aujourd'hui pourtant, à coup de mobilisations détonantes et de communiqués fleuris du sous-commandant Marcos, la rébellion des indigènes mayas encagoulés défraie à nouveau la chronique, sur fond de tensions palpables. Guérilla guévariste, mouvement civil d'affirmation identitaire, forum altermondialiste, autogouvernement rebelle... la dynamique zapatiste a revêtu au fil du temps des formes diverses pour revendiquer d'abord, construire ensuite - sur ses propres territoires désormais « autonomes de fait » - la democracia, la libertad y la justicia. La viabilité d'une telle expérience profondément émancipatrice et radicalement démocratique est questionnée. Fragmentation politique des régions indigènes, stratégies contre-insurrectionnelles et assistancialisme gouvernemental, pénétration des transnationales de l'industrie extractive, touristique, agroexportatrice... l'adversité du contexte est tangible. Tout comme les limites internes de la rébellion dont les logiques d'action, sociales et politiques, peuvent converger ou se heurter. Comment se profilent aujourd'hui les perspectives du mouvement zapatiste ? Quelle signification recèle cette critique en actes du modèle économique dominant et d'un certain rapport au politique ? Au Mexique et au-delà, quelle est la portée de cette lutte, aussi atypique que légitime, pour la dignité, la redistribution et la reconnaissance ? « Le zapatisme n'est pas une nouvelle idéologie politique, ni un réchauffé de vieilles idéologies. Le zapatisme n'est pas, n'existe pas. Il se contente de servir, comme servent les ponts, pour traverser d'un côté à l'autre. C'est pourquoi, dans le zapatisme, tous ont leur place, tous ceux qui veulent traverser d'un côté à l'autre... Il n'y a ni recettes, ni lignes, ni stratégies, ni tactiques, ni lois, ni règlements, ni consignes universelles. Il y a seulement une aspiration : construire un monde meilleur, c'est-à-dire neuf. En résumé: le zapatisme n'appartient à personne, et pour cela, il est à tout le monde », sous-commandant Marcos.
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