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Reflecting upon his experience making his 2010 feature film Mothers, a cinematic triptych interweaving three narratives that are each, in their own way, about the often tenuous lines between truth and fiction, and one of which actually morphs into a documentary about the aftermath in a small Macedonian town where three retired cleaning women were found raped and killed in 2008 and the murderer turned out to be the journalist covering the story for a major Macedonian newspaper, the Oscar-nominated Macedonian-born and New York-based writer-director Milcho Manchevski writes that, "Most of us look at films differently or accept stories in a different way if we believe that they are true. We watch a documentary film in a different way from the way we watch a drama. We read a magazine article in a different way from the way in which we read a short story. Sometimes, we even treat a film that employs actors differently than a regular drama because we were told that it is based on something that really happened. We treat these works based on truth or reporting on the truth in different ways. Why? What is it in our relation to reality or in our relation to what we perceive to be reality that makes us value a work of artifice (an art piece) differently depending on our knowledge or conviction of whether that work of artifice is based on events that really took place?" In this extended essay, or letter, Manchevski ruminates the different ways in which both filmmakers and audiences create, experience, and absorb the cinematic narrative with a certain trust and faith in the artwork to render, not the factual truth, per se, but the importantly shared experience of trusting "the plane of reality created by the work itself," such that "we trust its inner logic and integrity, we have faith in what happens while we give ourselves to this work of art." Truth becomes a question of what artist and audience can see and feel together: what feels real becomes the world we inhabit. The book also includes an Afterword, "Truth Approaches, Reality Affects," by internationally renowned film scholar Adrian Martin.

Motion pictures --- Motion picture audiences. --- Production and direction. --- Philosophy. --- aesthetics --- Macedonia --- film studies --- cinema vérité

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Peut-on se réclamer du « cinéma » tout en prétendant rendre compte d'une « vérité » ? Quelles sont les limites éthiques du dévoilement d'un individu face à une caméra ? Un cinéaste peut-il être pleinement « auteur » d'une œuvre construite à partir de fragments de réel ? Voilà quelques-unes des questions posées au début des années soixante par la sortie des films qui se revendiquent ou sont associés au « cinéma-vérité ». Proposée en 1960 par Edgar Morin, cette notion controversée sert durant quelques années de bannière à un mouvement cinématographique supposé renouveler les rapports entre film et réalité par une approche plus directe, un dispositif d'interactions avec les protagonistes, ou une démarche autoréflexive qui interroge en son sein le projet du film. Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin, Les Inconnus de la terre et Regard sur la folie de Mario Ruspoli, les travaux de Richard Leacock pour la Drew Associates, Le Chemin de la mauvaise route de Jean Herman, Hitler, connais pas de Bertrand Blier, La Punition de Jean Rouch ou encore Le Joli Mai de Pierre Lhomme et Chris Marker : tous ces « films-vérité » renouvellent les débats et construisent de nouveaux clivages dans la cinéphilie française. Sans chercher à se positionner sur le contenu des polémiques, le présent ouvrage retrace pour la première fois l'histoire du mouvement « cinéma-vérité » en s'intéressant aux films (contexte de production, tournages, innovations techniques) et aux discours (articles, débats, tables rondes) qui les ont précédés, accompagnés et traversés. Grâce à de nombreuses sources inédites, Cinéma-vérité, films et controverses met au jour un phénomène d'une importance méconnue dans l'histoire du cinéma en France.

Film Radio Television --- cinéma --- cinéma français --- histoire du cinéma --- cinéma-vérité

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Art cinématographique --- Filmkunst --- Documentary films --- Motion pictures and language --- Motion pictures --- Reality in motion pictures --- Documentaires --- Cinéma et langue --- Cinéma --- Réalité au cinéma --- History and criticism --- Production and direction --- Philosophy --- Histoire et critique --- Production et réalisation --- Philosophie --- Realism in motion pictures --- Cinéma vérité --- Cinema verite --- Realism in moving-pictures --- Direct cinema --- Truth cinema --- History and criticism. --- Cinéma vérité. --- Realism in motion pictures. --- Cinéma et langue --- Cinéma --- Réalité au cinéma --- Production et réalisation --- Cinéma vérité --- CDL --- 791.41 --- Documentary films - History and criticism

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Documentary films --- 791.43 --- Chili --- cinéma direct --- cinéma-vérité --- Cuba --- direct cinema --- documentaires --- film --- film en politiek --- Latijns-Amerika --- mei 68 --- super 8 --- video --- videokunst --- Viëtnam --- Wilhelm Roth --- Zuid-Amerika --- History and criticism

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L'histoire du film-vérité et des discours qui l'ont accompagné. Cette notion, proposée en 1960 par E. Morin, a permis une réflexion autour du renouvellement des rapports entre cinéma et réalité. Peut-on se réclamer du "cinéma" tout en prétendant rendre compte d'une "vérité"? Quelles sont les limites éthiques du dévoilement d'un individu face à une caméra ? Un cinéaste peut-il être pleinement "auteur" d'une oeuvre construite à partir de fragments de réel ? Voilà quelques-unes des questions posées au début des années soixante par la sortie des films qui se revendiquent ou sont associés au "cinéma-vérité". Proposée en 1960 par Edgar Florin, cette notion controversée sert durant quelques années de bannière à un mouvement cinématographique supposé renouveler les rapports entre film et réalité par une approche plus directe, un dispositif d'interactions avec les protagonistes, ou une démarche autoréflexive qui interroge en son sein le projet du film. Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin, Les Inconnus de la terre et Regard sur la folie de Mario Ruspoli, les travaux de Richard Leacock pour la Drew Associates, Le Chemin de la mauvaise route de Jean Herman, Hitler, connais pas de Bertrand Blier, La Punition de Jean Rouch ou encore Le Joli Mai de Pierre Lhomme et Chris Marker : tous ces "films-vérité" renouvellent les débats et construisent de nouveaux clivages dans la cinéphilie française. Sans chercher à se positionner sur le contenu des polémiques, le présent ouvrage retrace pour la première fois l'histoire du mouvement "cinéma-vérité" en s'intéressant aux films (contexte de production, tournages, innovations techniques) et aux discours (articles, débats, tables rondes) qui les ont précédés, accompagnés et traversés. Grâce à de nombreuses sources inédites, Cinéma-vérité, films et controverses met au jour un phénomène d'une importance méconnue dans l'histoire du cinéma en France.

Cinéma vérité --- Motion pictures --- Cinéma direct --- Cinéma --- Appreciation --- Appréciation --- Auteur (cinéma) --- Technique --- Histoire et critique --- Morin, Edgar, --- Vertov, Dziga, --- Marker, Chris, --- Rouch, Jean, --- Oeuvres --- Chronique d'un été (film) --- Cinéma vérité --- Cinéma direct --- Cinéma --- Appréciation --- Cinéma direct. --- Technique. --- Histoire et critique. --- Vertov, Dziga --- Oeuvres. --- Histoire du cinéma. --- History --- France --- Morin, Edgar --- Cinéma vérité - France --- Motion pictures - France - History - 20th century