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Le réseau routier mondial structure une bonne partie de nos paysages et les impacts écologiques liés à ces infrastructures et aux véhicules y circulant sont nombreux. Les collisions entre véhicules et ongulés représentent un coût énorme d’un point de vue financier, mais aussi en termes de vies humaines. En Suisse, dans le canton de Berne, un projet a vu le jour en 2016 et tente de diminuer le nombre de collisions entre chevreuils et véhicules. A cette fin, des tronçons de route particulièrement accidentogènes ont été équipés de deux types de réflecteurs lumineux à faune sauvage, dont l’efficacité n’est pas confirmée.
L’objectif principal de ce travail est de tester l’efficacité de ces deux types de réflecteurs. L’objectif secondaire étant de décrire le comportement du chevreuil aux abords des routes.
C’est à l’aide d’une caméra thermique que 301 réactions de chevreuils, lors du passage de véhicules, ont été enregistrées et triées, en fonction du type de réflecteurs et des comportements des animaux. Ceci a permis d’analyser les différents niveaux d'altérations du comportement. 
Aucune altération du comportement plus importante que la normale n’a pu être mise en évidence lors de l’utilisation de ces réflecteurs. Les différences de comportements observées, suivant les sites, semblent être expliquées par d’autres facteurs que la présence ou le type de réflecteur. Les réactions fortes de chevreuils (fuites) ont quant à elles bel et bien tendance à diminuer le risque de collision immédiat. 
Les deux types de réflecteurs testés n’ont pu être prouvés efficaces et ne représentent pas la mesure de mitigation la plus adaptée.

réflecteur --- chevreuil --- mitigation --- Berne --- collision --- caméra thermique --- comportement --- route --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie