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témoignage --- rupture familiale --- Normandie --- dépendance --- spoliation financière --- humiliation --- maltraitance --- agressions sexuelles --- esclavage --- pseudo-religion évangélique

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Les mythes du viol sont ce que l'on appelle des «croyances erronées» et ont été mis en lumière dans les années 80 par Martha Burt. Depuis lors, de nombreuses études se sont emparées de ces derniers et ont tenté d'appréhender leurs étendues et conséquences dans la société. Celles-ci se focalisant essentiellement sur les populations adultes, l'objectif de cette étude est au contraire de sonder les adolescents entre 14 et 18 ans. C'est ainsi qu'au travers de 213 jeunes nous avons essayé d'apercevoir l'ampleur que ces mythes prenaient au sein de cette population et plus précisément l'influence que ces fausses croyances pouvaient avoir sur des scénarios d'agressions sexuelles.
Les mythes du viol sont inscrits dans notre société contemporaine car ils remplissent des rôles bien particuliers : ils permettent, entre autres, aux individus de maintenir un schéma cognitif appelé «croyance en un monde juste» qui leur laisse imaginer que l'on obtient que ce que l'on mérite et que les mauvaises choses n'arrivent qu'aux mauvaises personnes. De même, ces mythes servent aussi de justifications et rationalisation aux individus qui commettent des actes d'agressions sexuelles.
Les résultats vont nous démontrer qu'en règle générale, les participants ont rejeté ces mythes du viol mais que certaines nuances non-négligeables ont été observées. Il convient également de mentionner qu'une actualisation de ces mythes serait judicieuse afin de l'appliquer à notre société contemporaine.

mythes du viol, agressions sexuelles, IRMA, attribution de responsabilité, adolescents, croyances erronées --- Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie

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Cette étude actuelle met en avant les représentations sur les agressions sexuelles en situation de consommation d’alcool. Elle inclut deux questions de recherche : quelles sont les représentations des agressions sexuelles en situation de consommation chez les jeunes âgés de 18 à 25 ans ? Quels sont les facteurs qui impactent ces représentations ? En vue de l’obtention de réponses, nous avons réalisé une analyse quantitative ainsi qu’une analyse qualitative. La première analyse a pu se réaliser au moyen d’un questionnaire en ligne diffusé sur les réseaux sociaux ; la seconde, quant à elle, s’est effectuée à l’aide de la réalisation de trois focus groups : le premier rassemble uniquement des femmes, le second regroupe des hommes et le dernier a la particularité d’être mixte. Trois vignettes cliniques d’une agression sexuelle ont été exposées à l’ensemble des sujets, elles nous ont permis d’analyser les différentes représentations des jeunes adultes lorsque la variable « consommation d’alcool » différait entre les trois vignettes cliniques. Plus précisément, la première vignette clinique reprenait une situation de violence sexuelle en situation de consommation du côté de l’auteur, mais également de la victime. La seconde avait la particularité d’uniquement mentionner l’état d’ébriété de l’auteur en situation d’agression sexuelle. Enfin, la dernière représentait une agression sexuelle lorsque les deux protagonistes étaient sobres. Nous supposons que des données sociodémographiques, telles que le sexe, l’orientation sexuelle, le statut professionnel ainsi que le genre du participant ont un impact sur leur façon de se représenter les agressions sexuelles dans des situations où la victime et l’agresseur sont soit en état d’ébriété, soit sobres. Nous émettons également l’hypothèse que la consommation d’alcool, la présence de victimisation sexuelle, la qualité de vie ainsi que l’adhérence aux fausses croyances concernant le viol de nos participants ont un effet sur ces représentations. Les résultats soulignent que les sujets semblent considérer l’auteur sobre comme étant un cran plus responsable de l’agression sexuelle, comparé à l’auteur en état d’ébriété. Ensuite, la plupart de nos participants n’estiment pas que l’état de la victime a joué un rôle dans l’agression sexuelle. Cependant, la consommation d’alcool de l’auteur semble avoir eu un impact dans le passage à l’acte d’après notre échantillon. La majorité de nos sujets n’évaluent pas comme étant moins grave l’agression sexuelle lorsque la consommation d’alcool des deux protagonistes est évoquée. Finalement, pour notre seconde question de recherche, des facteurs semblent avoir eu les effets significatifs escomptés à propos des représentations à savoir : la variable sexe, la qualité de vie du sujet, ainsi que le niveau d’adhésion aux fausses croyances concernant le viol.

Agression sexuelle --- Consommation d'alcool --- Représentations sur les agressions sexuelles --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Abus sexuels à l'égard des enfants --- Victimes d'abus sexuels --- Psychologie --- abus sexuels --- Abus sexuel à l'égard des enfants --- accompagnement des victimes --- agressions --- victimologie

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dangerosité --- vulnérabilité psychiatrique --- vulnérabilité criminologique --- psychocriminologie --- la dangérosité criminelle --- l'analyse de personnalité --- le criminel sériel --- trajectoires psychopathologiques de la dangerosité --- le traumatisme psychique --- vulnérabilité --- prises d'otages --- l'accompagnement psycho-pénal des auteurs d'agressions sexuelles --- le décrochage sectaire