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La sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable font partie des droits fondamentaux de l’Homme. La République Centrafricaine (RCA) traverse depuis quelques décennies des crises alimentaires et d’accès à l’eau, mais sa situation s’est détériorée en 2012 après les crises militaro-politiques qu’elle a connus. Bangui, capitale économique et politique de la RCA, se voit en difficulté de répondre aux besoins alimentaires et l’accès à l’eau potable de sa population car tous les huit (8) arrondissements de la ville sont touchés par l’insécurité alimentaire et le problème d’accès à l’eau en général et à l’eau potable en particulier. Le secteur agricole qui domine l’économie nationale a connu une baisse sur tout son ensemble : la récolte a baissé de 58%, la production céréalière affiche un recul de 54%, l’effectif du cheptel a baissé de 77% par rapport au niveau pré-crise, les captures de poissons sont en baisse de 40%, les réserves alimentaires en zones rurales (nord-ouest) se retrouvent entre 40 et 50% de leur niveau habituel (PAM, Mission FAO/PAM d'évaluation de la sécurité alimentaire en République Centrafricaine, 2014). Face à cette situation, 54, 5% de la population Banguissoise se retrouve alors en sécurité alimentaire limite et 25,5% en insécurité alimentaire. Seuls 30% de la population Banguissoise ont accès à l’eau potable. A cause de la pénurie d’eau potable, la population se retourne vers d’autres sources (puits, forages, pluie) afin de s’approvisionner. Ces sources d’approvisionnement souvent de qualité douteuse ou non potables causent de sérieux problèmes de santé à cette population. D’après les enquêtes que nous avons effectuées auprès des ménages, 18,2% s’approvisionnent en eau de pluie, 63% en puits, 77% utilisent le forage et 91% l’eau produite par la SODECA. 85,5% affirment que c’est à cause de pénuries d’eau qui durent 10h en saison pluvieuse et deux (2) jours en saison sèche qu’ils utilisent ces sources d’approvisionnement. Ces dernières sont utilisées pour la boisson (18%), la cuisson (20%), la lessive (19,2%) et la vaisselle. Des facteurs tant socio-économiques, politiques que physiques sont à l’origine de la situation actuelle d’insécurité alimentaire et non accès à l’eau potable Bangui.
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Depuis 2010, l’accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires est reconnu comme un « droit humain fondamental et universel ». Or, dans des pays bien dotés, notamment en Europe, l’eau est devenue inaccessible ou d’accès incertain pour une part croissante de la population. Habituellement cantonné aux pays du Sud, ce phénomène reste mal connu. Pourtant, l’évolution des cadres légaux et des politiques publiques de lutte démontrent que l’enjeu est majeur. À travers des expériences du quotidien (accès aux bains-douches, habitat en logements dégradés, sans-abrisme, etc.) et quelques aperçus historiques et juridiques, l’ouvrage révèle combien la propreté et l’intimité restent fortement liées à l’accès à un espace approprié, dont l’absence constitue une épreuve quotidienne influant sur le rapport avec soi-même, avec l’autre et avec les institutions. Pauvreté en eau, précarité hydrique et risque sanitaire sont les différentes facettes de ces nouvelles formes de précarités. Dans un contexte d’accès marchand à l’eau et de déficit en équipements publics, la réhabilitation des installations sanitaires dégradées, une tarification abordable et la gratuité des dispositifs publics d’accès à l’eau et à l’hygiène doivent s’imposer comme une priorité dans la prise en compte de ces populations vulnérables par les pouvoirs publics.
Water-supply --- Water consumption --- Water security --- Energy consumption --- Energy development --- Environmental studies, Geography & Development --- Demography --- Geography --- accès à l’eau --- habitat et logement --- pauvreté et précarité --- conditions de vie --- droit de l’eau --- gestion de l’eau
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