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Cette recherche a pour but d’approcher les représentations et croyances en ce qui concerne les violences entre partenaires intimes auprès de la population. Pour se faire, les variables sexisme, adhésion aux mythes de violence domestique et adhésion aux mythes du viol ont été étudiées afin de les mettre en lien avec l’image que se fait la population à propos des violences entre partenaires intimes. Le premier objectif de cette étude a donc été d’interroger les représentations de la population à travers l’adhésion aux mythes de violence domestique, l’adhésion aux mythes du viol sur lesquels reposent de nombreux stéréotypes, croyances et attitudes, ainsi que le niveau de sexisme, lui-même corrélé à l’adhésion aux mythes de violence domestique et mythes du viol. L'objectif suivant était de s’intéresser aux impacts de la crise sanitaire sur la relation intime de la population, notamment en matière de violence. Le but étant de mettre en évidence une possible augmentation des violences entre partenaires durant la COVID-19. Afin de répondre à ces différents objectifs, nous avons diffusé une enquête en ligne sur les réseaux sociaux et nous avons obtenu 373 participants concernant le questionnaire s’adressant à la population générale. Grâce à celui-ci, nous avons pu mettre en avant certains facteurs qui diffèrent en fonction de l’adhésion aux mythes de violence domestique, mythes du viol et du niveau de sexisme des participants. Nous avons pu constater que selon le sexe, l’âge ainsi que la durée de relation et le niveau d’étude des participants, les taux d’adhésion aux mythes diffère. Le fait d’avoir été auteur ou victime de violences dans une ou plusieurs relations semble également amener des taux d’adhésion différents. Concernant la période Covid-19, celle-ci ne semble pas avoir eu un impact sur les violences au sein des couples pour la majorité des sujets de notre échantillon. Enfin, nous avons pu approcher davantage la façon dont les individus se représentent les concepts de « violence conjugale » et de « violence entre partenaires intimes », mais également leurs suggestions concernant l’intervention psychosociale et judiciaire. Cela nous a permis de nous rendre compte d’une véritable volonté d’amélioration du système judicaire à travers leurs ressentis tels que : le sentiment d’injustice, le manque d’empathie, de soutien et de suivi envers les personnes confrontées à ces violences et le sentiment d’être encore plus déprimées voir « violées » après la dénonciation des faits.
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