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Ce documentaire, tout à la gloire de l'activité de l'Union Minière du Haut-Katanga, retrace avec force et brio l'essor de cette société dans le domaine de l'exploitation minière et de ses activités sociales dans cette région du pays qui, il y a trente ans, était "presque une tache blanche sur la carte". Grâce à l'action des Belges découvreurs de gisements cuprifères et stanniques, ces produits sont mis en valeur grâce à des réseaux de transports leur permettant d'être évacués vers l'extérieur. Le premier chapitre du film est ainsi consacré aux activités du groupe UMHK et retrace brièvement l'historique de la prospection minière, de l'installation de l'Union Minière dans la région et son développement. Après cette introduction, les étapes de la production industrielle du cuivre sont passées en revue, en même temps qu'est abordé le fonctionnement de plusieurs usines et mines (Kipushi, Lubumbashi, Shituru). La seconde partie du film concerne plus spécifiquement la main d'œuvre congolaise qui travaillait à l'époque dans le secteur minier au Katanga. Les principaux thèmes traités sont les soins de santé, l'hébergement, l'alimentation et la rétribution des ouvriers (salaire, maisonnettes, rations supplémentaires pour les employés mariés), les maternités et l'organisation de l'enseignement primaire pour les enfants. Assez contrastée, la vie bourgeoise des agents blancs est ensuite mise en évidence (villes, clubs et salles de fête, sports, magasins, écoles, etc.), les agents "bénéficiant de toutes les facilités de la vie moderne". En guise de conclusion, le commentaire récapitule l'ensemble des réalisations entreprises par l'Union Minière en trente ans d'activité au Katanga, illustré par un montage d'images tirées du film

Colonie --- Cinéma --- Sources --- Enseignement --- Industrie minière --- Main d'œuvre --- Œuvre sociale --- Santé --- Sport --- Vie européenne --- Congo belge --- Belgique --- Katanga

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Au départ de Stanleyville, la Cie du Chemin de Fer du Congo Supérieur aux Grands Lacs Africains (C.F.L.) exploitait un réseau de voies ferrées et fluviales d’environ 2500 kilomètres qui permettait de rejoindre Bukama ou, plus à l’est, Albertville et l’ensemble des villes et stations portuaires du Lac Tanganyka (Baudoinville, Mpala, Kigoma, Nyanza, Uzumbura, Uvira, etc.). Le film passe en revue les étapes de ce voyage qui commençait en train pour rejoindre Kindu, où un service par bateau menait à Mandela. De là, la voie ferrée se prolongeait jusqu’à Kongolo où d’autres bateaux faisaient la liaison avec Kabolo. L'on pouvait alors grimper dans un train à destination d'Albertville. Sept jours de navigation étaient nécessaires en revanche pour arriver à Bukama, terminus des Grands Lacs et point de jonction avec les Chemins de Fer du Katanga et du B.C.K. Tout au long de ce périple sont montrés plusieurs aspects des réalisations coloniales entreprises dans la région: ateliers, directions C.F.L., ports, ponts, scieries, carrière, résidences européennes, hôpitaux, gares, camps de travailleurs, etc. Un bref passage du film concerne aussi une visite du roi Albert à Kabalo, habillé en civil et côtoyant les Européens présents en toute simplicité. Plusieurs travellings sont pris depuis le train et montre des paysages traversés. De même, l'opérateur de prises de vue, Victor Morin, filme de nombreux steamers en activité sur le fleuve et les grands lacs

Colonie --- Cinéma --- Sources --- Chemin de fer --- Fleuve --- Main d'œuvre --- Santé --- Transport --- Vie européenne --- Voyage --- Congo belge --- Belgique --- Région des ‰Grands Lacs,