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Les villes que voici dans cet ouvrage, n'ont leur place sur aucun atlas. L'exotisme n'en est pas seulement géographique : on ne sait à quel passé ou présent ou futur appartiennent ces cités qui portent chacune le nom d'une femme... Au début, foisonnent les signes d'un Orient fabuleux puis, peu à peu, le répertoire se modifie et reconduit le lecteur au milieu d'une mégalopolis contemporaine près de recouvrir la planète. Et tout au long passent des villes qui ne peuvent exister qu'en rêve : filiformes, punctiformes, dédoublées, effacée..s. Relations de voyage d'un Marco Polo visionnaire auprès d'un grand Khan mélancolique, ces nouvelles d'un monde rêvé forment un fragile et merveilleux catalogue d'emblèmes
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Cet album propose une anthologie de grands reportages illustrés, extraits de L'Echo des Cités, le plus célèbre magazine du monde obscur. Extraordinaire mine de renseignements, ce mensuel fut longtemps le bréviaire des voyageurs. L'Echo des Cités offre des informations de toute nature, de manière extrêmement vivante. On y évoque notamment plusieurs affaires célèbres comme le Mystère des Sphères, les Oubliés de Blossfeldtstad, ou le scandale de l'Echangeur Universel...
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Vivre en autonomie à l'abri des dangers, des crises ou des perturbations relève de tout rêve humain. La résilience face aux aléas et incertitudes est source de liberté et signe d'une attitude critique du système de consommation dominant qui néglige la sobriété énergétique et met à mal l'économie des ressources naturelles. Elle porte une réflexion philosophique sur nos vrais besoins et forcément sur notre responsabilité sur l'avenir proche de notre planète. L'architecture, plus que jamais, a un rôle déterminant dans ce virage impératif et urgent. L'habitat dans sa réalisation et ses diverses fonctionnalités aggrave ou lutte contre le réchauffement climatique. Le métier d'architecte tient un rôle prépondérant, et même précurseur dans la transformation des modes de vie. Il façonne ainsi notre cadre de vie et notre quotidien. Sa part de responsabilité est conséquente dans ce processus d'édification et ses impacts directs et indirects sur les ressources naturelles et la qualité de nos lieux de vie. Dès la configuration du projet, il a semblé essentiel pour soutenir le concept de ville créative de rencontrer des associations actives sur la ville de Charleroi. Le projet final est l'aboutissement de concertations, de discussions et d'échanges avec des dizaines d'entre elles. L'occasion leur a été donnée d'exprimer leurs attentes, leurs besoins et la philosophie de leur action. Elles ont aussi été consultées dans la phase d'élaboration concrète du projet. Quel enthousiasme suscité par cette démarche d'un réel "possible" ou d'une utopie réalisable. "Charleroi", ville traumatisée par la disparition de l'industrie sidérurgique et la fermeture des mines, illustre le destin tragique d'une ville qui fut un des moteurs économique d'un pays classé 3ème puissance mondiale à la fin du 19e siècle pour devenir la ville fantôme minée par le chômage, la dépopulation, la pauvreté et les scandales politiques. La population si longtemps conditionnée et façonnée par le travail de la mine et de la sidérurgie n'a pu se relever seule, comme amputée de sa capacité à rebondir et innover. Cette ville sous perfusion connaît cependant depuis peu une amorce de développement économique dans l'aéronautique et l'automatisme. Paradoxalement, c'est une cité très humaine et chaleureuse avec un réseau associatif très dynamique qui illustre une certaine résilience dans le vivre ensemble. Cette ville possède des attouts qui ne demandent qu'à être exploités. Ses friches industrielles, dont certaines toutes proches du centre ville, offrent une opportunité inouïe de porter des projets qui, au lieu de faire table rase du passé, prennent appui sur ses vestiges et ses espaces laissés à l'abandon pour imaginer et créer des lieux économiques et de vie basés sur l'écologie, l'autonomie et la résilience, comme un bras d'honneur à cette période révolue de son histoire portée par le seul boom économique. Ces édifices industriels sont démesurés, voire inhumains pour l'époque actuelle mais chargés d'histoire, ils imposent respect et curiosité. Ce projet de résilience vient en miroir avec ce contexte d'un autre temps, si peu écologique, si peu à dimension humaine, si peu autonome mais jetant des passerelles avec des perspectives d'avenir en termes de fonctionnement, d'occupation et de développement durable. Il relève le défi de réveiller un site mis aux oubliettes et chargé d'handicaps dans une démarche conceptuelle nouvelle et audacieuse et démontre que l'utopie est de l'ordre du possible, peu importe le point de départ.
Crise --- Utopie urbaine --- Charleroi
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Les villes que voici dans cet ouvrage, n'ont leur place sur aucun atlas. L'exotisme n'en est pas seulement géographique: on ne sait à quel passé ou présent ou futur appartiennent ces cités qui portent chacune le nom d'une femme.. Au début, foisonnent les signes d'un Orient fabulaux puis, peu à peu, le répertoire se modifie et reconduit le lecteur au milieu d'une mégalopolis contemporaine près de recouvrir la planète. Et tout au long passent des villes qui ne peuvent exister en rêve: filiformes, punctiformes, dédoublées, effacées. Relations de voyage d'un Marco Polo visionnaire auprès d'un grand Khan mélancolique, ces nouvelles d'un monde rêvé forment un fragile et merveilleux catalogue d'emblèmes.
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L'ONU estime que depuis 2007, pour la première fois, dans l'histoire de l'humanité plus de 50% de la population mondiale habitent dans les villes. Dans le présent mémoire, nous examinerons le concept du bâtiment-ville, visant la mixité fonctionnelle, tenant compte de la densité, comme une solution envisageable à la surpopulation urbaine. La différence entre les exemples analysés et le concept de ville consiste essentiellement dans l'approche du temps. Tout au long de son existence et de son évolution, le bâtiment a été caractérisé par son enveloppe qui se veut protectrice. A l'inverse, la ville se veut extensible. Pour trois exemples examinés, la conception se limite à une immense tour qui se veut fermée sur elle-même, ce qui engendre beaucoup de projets de vie en totale autarcie. Les utopies du début du XXe siècle ont montré qu'elles devraient fonctionner comme des villes et qu'elles ont grandemment influencé les projets des architectes analysés. N'oublions pas que l'habitat est nécessaire à la survie de l'homme et la démographie est en croissance permanente. Dès lors, comment envisager les constructions de l'avenir?
Ville nouvelle --- Utopie urbaine --- Symbole
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Issues d’un jeu narratif conçu par le collectif transdisciplinaire AE - un jeu proposé à des jeunes, inspiré par les travaux de Bruno Latour, mais aussi de Donna Haraway, Starhawk -, neuf nouvelles composent "Dans leurs pas". Réalités fabulées de 2061 exposent des scénarios d’anticipation qui ont pour cadre différents quartiers de Bruxl. La perspective futurologique adoptée se concentre autour d’une vision qui radicalise les enjeux sociétaux, écologiques, énergétiques actuels. Les impasses, les crises systémiques qui secouent la planète se retrouvent amplifiées : les questions du manque d’eau, de l’accès à la nourriture, du dérèglement climatique, de la raréfaction des ressources naturelles, les oppositions entre les militants d’une écologie profonde et les bénis oui-oui de la pantechnologie se donnent à lire sous la forme de clivages sociaux, économiques, politiques qui divisent les quartiers de la ville de Bruxl. En 2061, des lignes de fracture irréconciliables séparent le quartier orwellien, soumis à l’empire du virtuel, de O’City, l’espace de la Green Tower basé sur l’autonomie énergétique et la technologie de pointe, la Commune où vit une communauté nomade en symbiose avec la nature. Dans Little Shangai, se concentre le gotha des ultrariches tandis que la misère explose dans le quartier de Tati. Enfin, dévasté par des inondations répétées, le Malbek n’est plus qu’une zone marécageuse.À lire les modalités d’existence possibles en 2061, à se frotter à une fabulation, un imaginaire sous contraintes, balisé par des prospections quant aux visages que prendra le monde ou le non-monde de demain, un découragement massif nous saisit. Il est généré par l’effet de grossissement, d’amplification hypertrophiée qui, portant sur le contemporain, met en scène un futur butant sur un impossible au carré. Comme si demain n’était que la copie cauchemardesque, prévisible, insoluble d’un aujourd’hui peu glorieux. Les neuf nouvelles délivrent une radiographie d’un futur déjà présent dans le creuset du maintenant, comme si la réalité était soumise au modèle aristotélicien de la puissance et de l’acte. Néanmoins, les textes « IA », « Raa », « La Villa », « Floraisons », « Ton-Co-Ton », « Le retour », « Benji », « Eli », « La nouvelle » plongent leurs têtes chercheuses dans les questions du choix, des aménagements de l’état du monde, des aspirations, des désirs de construire des modes de vie et de penser alternatifs. En se centrant sur la contrainte de la mobilité spatiale à l’ère du numérique et de la crise des ressources, les nouvelles usent de la mise en récit comme d’un levier spéculatif, d’un catalyseur de transformation individuelle et collective, de réflexion sur les bifurcations possibles. La focalisation des récits sur les phénomènes qui caractérisent notre contemporanéité - ère du virtuel, crise environnementale, intelligence artificielle, aggravation des inégalités socio-économiques, surveillance généralisée, « crédits d’énergie, mariages à quatre, identités de genre non-binaires, précarisation du travail » - génère des situations marquées par des contrastes abyssaux, des visions du monde antagonistes. Rien en commun mais une guerre radicale entre les Raa, gaïaphiles rejetant la technologie, l’agro-industrie régie par les multinationales et les humains augmentés, les cyborgs, les accros au virtuel de O’City. Nombreuses sont les nouvelles à évoquer des personnages qui dénoncent la « 9G », l’intoxication au virtuel, qui se sèvrent de leur addiction au numérique et en appellent à la restauration des expériences, des liens sociaux ancrés dans la présence, dans le sensible et la pâte de la matière.
Science-fiction --- Utopie urbaine --- Prospective
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Dans le paysage de l'architecture belge contemporaine, Luc Schuiten est une figure à part. S'affranchissant des lignes rigides ou traditionnelles de la construction, il tente de gérer différemment les matériaux et les techniques, axe sa recherche sur des maisons bioclimatiques, rêve d'habitarbres,ces logements organiques en osmose avec le végétal. Et face aux aires abandonnées, nées de discontinuités urbaines, construit des jardins verticaux issus du même imaginaire poétique. Au fil des années, Luc Schuiten dessine sans jamais se lasser une multitude de projets animés par le souci d'autres choix de vie. Une manière de penser qui a donné forme à une nouvelle architecture basée sur une vision poétique où l'invention et la relation avec la nature occupent une place prépondérante.
Schuiten, Luc --- Illustration --- Ville --- Utopie urbaine --- Bruxelles
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Aimé, un enfant d'une dizaine d'années au crâne rasé, vit à Taxandria, une ville en ruines, emplie de colonnes corinthiennes et de grands palais déserts. Suite à un mystérieux cataclysme, les lois de "l'Éternel Présent" ont été promulguées à Taxandria : toute allusion au passé et au futur y a été interdite, toutes les machines ont été bannies. Aimé découvre un livre d'images qui relate ces terribles événements.Il est bouleversé par cette lecture et plus rien ne peut désormais l'arrêter. Parviendra-t-il à échapper à l'emprise sinistre du monde de l'Éternel Présent ?
Bande dessinée --- Utopie --- Cinéma expérimental --- Utopie urbaine
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