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Dissertation
Etude de la sensibilité et de la spécificité d'outils d'évaluation de la production morphosyntaxique dans le diagnostic d'enfants présentant un trouble spécifique du langage oral
Authors: --- --- ---
Year: 2014 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La dysphasie est un trouble développemental qui affecterait environ 1% des enfants d'âge scolaire (Ringard, 2000). Les outils existants pour réaliser son diagnostic sont peu nombreux et peu de données existent sur leur efficacité diagnostique. La sensibilité et la spécificité permettent de s'assurer de cette dernière (Plante & Vance, 1994) mais ne sont que rarement mesurées par les auteurs des tests. La sensibilité désigne la capacité d'un test à détecter la population atteinte du trouble (vrai positif) et la spécificité fait référence à la capacité du test à rejeter la présence d'un trouble chez des sujets sains (vrai négatif) (Plante & Vance, 1994). Pour qu'une épreuve soit sensible, elle doit évaluer un domaine posant particulièrement problème à la population visée, c'est pourquoi nous avons choisi d'étudier la sensibilité et la spécificité des épreuves évaluant la production morphosyntaxique, domaine souvent déficitaire chez les enfants dysphasiques (Conti-Ramsden, Bolting, & Faragher, 2001 ; Maillart, Leclercq, & Quemart, 2012 ; Thordardottir, et al. 2011). Nous nous sommes donc intéressés à la sensibilité et spécificité de cinq épreuves en émettant l'hypothèse suivante : si celles-ci sont des outils diagnostiques valides, elles doivent présenter des valeurs élevées en sensibilité et spécificité. Par ailleurs, les seuils actuellement utilisés en clinique seraient fixés de manière arbitraire et seraient trop sévères selon certains auteurs (Spaulding, Plante & Farinella, 2006), c'est pourquoi nous avons réalisé ces mesures à différents seuils (-1 &#963;, -1.25 &#963; et -2 &#963;) afin d'identifier le plus pertinent. Nous avons constitué deux groupes de 38 enfants âgés de 6 ; 8 ans à 12 ; 7 ans, un groupe d'enfants dysphasiques et un groupe d'enfants contrôles. Ces enfants étaient appariés au niveau du genre, du Quotient Intellectuel, de l'âge et du niveau socio-économique (plutôt faible). Les résultats montrent que les épreuves de production d'énoncés de l'ELO, de phrases à compléter et de répétition de phrases de la L2MA2 pourraient être des outils intéressants dans le diagnostic de la dysphasie puisque de bonnes sensibilités et spécificités ont été mesurées. En outre, les résultats suggèrent que la fixation d'un seuil propre à chaque épreuve pourrait être plus pertinente en vue d'obtenir une meilleure efficacité diagnostique.


Dissertation
Etude de l’efficacité à long terme d’une intervention logopédique de type guidance parentale auprès d’une cohorte de parents d’enfants présentant un retard de développement du langage oral
Authors: --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les enfants présentant un retard de langage oral sont susceptibles de développer par la suite un trouble du langage. Ces difficultés peuvent avoir un impact négatif sur le développement scolaire, comportemental et social ; d’où la nécessité d’une prise en charge logopédique précoce. Les théories interactionnistes relatives à l’acquisition du langage notent le rôle primordial des parents dans le développement des capacités langagières de l’enfant. Des formations de guidance sont proposées aux parents d’enfants souffrant de trouble langagier précoce. Contrairement aux thérapies individuelles, les interventions indirectes proposent aux parents un enseignement des techniques de communication applicables au quotidien avec leurs enfants. Un tel programme basé sur le programme Hanen (Manolson, 1974) a été mis en place à l’Université de Liège. Dans le cadre de cette étude, nous évaluons l’impact à long terme de cette formation sur l’évolution du langage des enfants grâce aux changements comportementaux des parents. Le transfert des techniques au domicile familial est aussi étudié pour déterminer les bénéfices de la guidance. Pour cela, les interactions parent-enfant de trois familles ont été filmées autour d’un jeu au cabinet logopédique et au domicile familial. Nos résultats indiquent qu’à long terme les enfants améliorent leur langage (niveaux phonétique, lexical et morphosyntaxique). Une différence a été montrée entre le domicile et le cabinet. En effet, les enfants utilisent un lexique plus varié au domicile. Par ailleurs, les parents appliquent les techniques apprises lors de la formation et les généralisent au quotidien. Ils adaptent leurs discours aux compétences de leurs enfants, même si certains ajustements restent à améliorer. Cependant, nos résultats dépendent de la méthodologie choisie et de la taille de notre échantillon. Nos conclusions sont donc à prendre avec précaution étant donné qu’aucune analyse statistique n’a été possible, ne permettant pas de valider scientifiquement nos hypothèses.


Dissertation
Etude de l’impact d’une tâche attentionnelle interférente sur les performances en répétition de non-mots d’enfants dysphasiques
Authors: --- --- ---
Year: 2013 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Dans ce mémoire, nous nous sommes intéressés à la dysphasie (ou Trouble Spécifique du Langage ; TSL). Il s’agit d’un trouble sévère et persistant du langage oral dont les origines sont encore mal expliquées (Bishop, 1997). Les enfants avec TSL présentent des difficultés particulièrement marquées pour répéter des non-mots et certains auteurs considèrent cette tâche comme un marqueur comportemental des TSL. La répétition de non-mots est une tâche complexe, requérant d’importantes ressources de mémoire de travail phonologique. Nous avons abordé les capacités en mémoire de travail à l’aide d’un modèle cognitif récent, celui de Barrouillet (Barrouillet, Gavens, Vergauwe, Gaillard & Camos (2009)). Ce modèle propose que les ressources attentionnelles, limitées, doivent être partagées entre le stockage et le traitement de l’information verbale. Différentes hypothèses explicatives des TSL ont été proposées. Nous défendons l’hypothèse qu’une limitation des ressources de traitement des enfants avec TSL soit à l’origine de leurs difficultés en répétition de non-mots. Nous avons donc administré des tâches de répétition de non-mots, avec ou sans tâche attentionnelle interférente à 23 participants diagnostiqués avec TSL, âgés de 7 à 12 ans. Ces enfants ont été appariés à deux groupes contrôles. Le premier a été apparié à l’âge et au niveau de raisonnement non verbal des enfants avec TSL. Le deuxième a été apparié à leur niveau d’empan en répétition de non-mots en condition de tâche simple.Les difficultés en répétition de non-mots des enfants avec TSL peuvent être expliquées par des difficultés à réaliser l’ensemble des opérations nécessaires lors de cette tâche (Marton, 2006). Les résultats montrent que les enfants avec TSL sont davantage affectés par la situation de double tâche que les enfants contrôles de même âge. Cependant, la chute de leurs performances en condition de double tâche est identique à celle observée chez les enfants plus jeunes, de même niveau d’empan de non-mots.


Dissertation
Les difficultés morphosyntaxiques rencontrées par les enfants dysphasiques selon une perspective constructiviste : suivi longitudinal
Authors: --- --- ---
Year: 2014 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le but du mémoire est d’envisager les difficultés morphosyntaxiques des enfants dysphasiques selon l’approche constructiviste de la T.U.C.. Les enfants construisent leur grammaire en déduisant des schèmas de construction d’après ce qu’ils entendent et les enrichissent grâce à leurs propres productions. Ils auraient du mal à généraliser leurs schémas de construction. Leurs constructions relèveraient d’une sous spécification de la forme, restant lexicalisées et figées. Les enfants dysphasiques seraient plus dépendants à l’input qu’on leur adresse par rapport aux enfants tout venant, et auraient besoin de plus d’exemplaires pour généraliser. Leurs constructions étant rigides, nous soumettons l’hypothèse d’un manque de variabilité des schémas comme un facteur explicatif des difficultés de généralisation chez les enfants dysphasiques. La méthodologie employée est longitudinale et se compose de trois sessions avec deux groupes : enfants dysphasiques et enfants contrôles. Les sessions démarrent par une interaction filmée pour recueillir du langage spontané de chaque enfant. Nous construisons alors une tâche de priming et une tâche de répétition, impliquant les processus de généralisation sous certaines conditions : structures acquises, structures non-acquises, degré d’abstraction partiel, degré d’abstraction total. Sur les trois sessions, les enfants dysphasiques ont plus de mal à généraliser les schémas non acquis que les schémas acquis. Ils ont des performances majoritairement plus faibles que les enfants contrôle. La différence est plus marquée concernant les structures non acquises quand on compare les deux groupes à la session 3. Les enfants dysphasiques ont plus de mal à généraliser les schémas de construction acquis et non-acquis quand l’abstraction est totale. Quand elle est partielle, ils ont de meilleures performances quand les schémas sont acquis. Ces résultats sont en adéquation avec nos hypothèses. Plus la généralisation est coûteuse en ressources de traitement et en généralisation (schémas non-acquis et généralisation totale), plus les enfants dysphasiques sont en difficulté. Ainsi, en testant le degré de variabilité au sein des items, nous observons que le manque de productivité syntaxique et le besoin d’une masse critique d’exemplaires importante influencent directement les capacités de généralisation des enfants dysphasiques.


Dissertation
Caractérisation des capacités langagières et socio-émotionnelles chez des enfants porteurs de la microdélétion 22q11.2.
Authors: --- --- ---
Year: 2014 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Avec les progrès médicaux réalisés dans le domaine de la génétique, les experts ont aujourd'hui la possibilité de diagnostiquer de manière précoce des syndromes génétiques tels que la microdélétion 22q11.2. L'intérêt pour ce sydrome a considérablement augmenté et plusieurs études ont évalué le profil langagier et socio-émotionnel de ces patients. Aujourd'hui, certains auteurs regrettent que peu d'études se soient intéressées au profil développemental de ces enfants (Schneider & Eliez, 2010). Le principal objectif de cette étude est de caractériser les développements langagier et socio-émotionnel d'enfants porteurs de la microdélétion 22q11.2 âgés de 3 à 10;11 ans. Cette exploration propose une analyse psycholinguistique approfondie des différents niveaux langagiers ainsi qu'un examen détaillé d'aspects spécifiques du développement socio-émotionnel. Les capacités en MCT ont été évaluées, celles-ci présentant un lien étroit avec le développement langagier. L'originalité de cette étude repose dans l'analyse complète de ces composantes chez deux groupes d'enfants 22q11.2 d'âges préscolaire et scolaire. Les performances de chaque groupe ont été comparées à celles d'enfants tout-venant de mêmes âges chronologique, mental et lexical. Ce type de comparaisons nous a permis de déterminer l'existence d'un décalage temporel dans le développement des capacités langagières, mais également d'un développement atypique au niveau des habiletés socio-émotionnelles. Les résultats montrent l'existence d'un répertoire consonantique réduit entre 3 et 5 ans, ces difficultés s'atténuant entre 6 et 10 ans. Le développement lexical est retardé, on observe de meilleures capacités en réception qu'en production. L'acquisition du lexique en production et des capacités morphosyntaxiques en réception est retardée entre 3 et 5 ans, mais ce délai s'atténue entre 6 et 10 ans. Les capacités de rétention à court terme d'informations d'ordre phonologique sont similaires à celles présentées par des enfants tout-venant, en revanche on relève des difficultés dans la rétention de l'ordre dans lequel ces informations sont organisées. Ces difficultés en MCT ordre sériel auraient un impact sur l'acquisition de nouveaux mots et le développement morphosyntaxique. Au niveau socio-émotionnel on relève un profil atypique dans la capacité des sujets à dénommer les émotions à partir d'expressions faciales.


Dissertation
Etude de la spécificité d'épreuves langagières chez des enfants présentant une dyspraxie verbale versus un trouble phonologique
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La dyspraxie verbale (DV) et le trouble phonologique (TP) sont deux troubles développementaux de production de la parole qui ont en commun de nombreuses caractéristiques cliniques, cependant l'origine des difficultés de ces deux troubles est différente, impliquant des méthodes de rééducation différentes. Contrairement au trouble phonologique, assez fréquent 7,4% dans la population générale (Tomblin et al., 1997), la dyspraxie verbale est un trouble rare, avec une prévalence de 0,1 à 0,2% (Srhiberg, Aram, et al., 1997). Notre mémoire part du constat qu'aucune épreuve diagnostique normée et validée n'existe en français pour poser le diagnostic de dyspraxie verbale. Face à un diagnostic si complexe, il s'avère pourtant nécessaire de développer des épreuves spécifiques permettant d'identifier clairement ce trouble parmi les autres troubles langagiers. L'objectif de ce mémoire est d'évaluer la spécificité d'épreuves destinées à l'évaluation de la dyspraxie verbale. Pour cela, nous avons fait passer plusieurs épreuves expérimentales à deux groupes d'enfants : 12 enfants DV et 12 enfants TP. D'autre part, nous avons également développé une échelle d'évaluation subjective de la dyspraxie verbale afin de soutenir le jugement clinique du professionnel, lors d'une situation de diagnostic. Pour tester la spécificité de cette échelle, nous avons demandé à 21 logopèdes de formuler un avis diagnostique en utilisant cet outil expérimental, face à une vidéo de parole spontanée de 3 minutes, d'un enfant présentant soit un TP, soit une DV. Concernant les résultats de nos épreuves testées auprès des enfants, certaines montrent de bons niveaux de spécificité : une épreuve de dénomination-répétition, une épreuve de stabilité des productions, et une épreuve de séries diadococinésiques. D'autres, en revanche, ne s'avèrent pas discriminantes, comme la répétition de non-mots complexes, une épreuve de dénomination rapide ou des épreuves testant les habiletés phonologiques en réception. Les résultats concernant notre échelle subjective d'évaluation de la dyspraxie verbale montrent que cet outil ne permet pas d'identifier correctement le trouble. D'autres recherches doivent encore être menées pour valider des outils spécifiques au diagnostic de la dyspraxie verbale et répondre à une demande très présente tant du côté des cliniciens, que du côté des parents.


Dissertation
Difficultés morphosyntaxiques : Efficacité de la combinaison des méthodes explicites et implicites comme méthode d'intervention
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les enfants ayant des troubles spécifiques du langage (TSL) éprouvent souvent de sérieuses difficultés dans le domaine de la morphosyntaxe. Dans l’intention de pallier ces difficultés, les méthodes implicites (de facilitation grammaticale) sont souvent utilisées chez les jeunes enfants (moins de 11 ans). Elles sont préférées aux méthodes explicites qui demandent généralement certaines compétences métalinguistiques, compétences souvent faibles chez les plus jeunes, d’autant plus chez les individus ayant des TSL. Cependant, l’efficacité de cette approche implicite est remise en cause en raison de la persistance des difficultés morphosyntaxiques dans cette population. De plus, la Théorie Usage et Construction (TUC) postule que cette population ne parvient pas à abstraire les règles morphosyntaxiques et donc à les généraliser. C’est pourquoi un apprentissage explicite des règles s’avère indispensable. L’objectif de ce mémoire est d’investiguer l’efficacité d’une méthode mixte, combinant les méthodes implicites et explicites par rapport à une méthode exclusivement implicite. Pour ce faire, huit enfants francophones ayant un TSL, âgés de 4 à 7 ans et qui présentent d’importantes lacunes morphosyntaxiques sont recrutés. Ils sont ensuite répartis en deux groupes homogènes. Les séances de rééducation sont identiques à l’exception de la méthode utilisée. Quatre enfants bénéficient d’une approche purement implicite (reformulations) alors que les autres profitent d’explications supplémentaires sur les règles grammaticales et davantage d’indices visuels (méthode mixte). Les éventuels progrès sont vérifiés grâce à des lignes de base procédurales. Il ressort que tous les enfants de la condition expérimentale (méthode mixte) réussissent à intégrer les règles morphosyntaxiques et sont capables de les utiliser à long terme (1 mois). Il n’en est pas de même pour le groupe contrôle ; seuls deux enfants parviennent à assimiler les règles grammaticales et à les employer à long terme. On peut en conclure qu’une approche implicite est efficace avec certains enfants, mais peut ne pas être suffisante. Ajouter une composante explicite permettrait aux enfants TSL de surmonter leurs difficultés à généraliser les apprentissages grammaticaux. En outre, il est probable que cet apprentissage soit plus rapide. Enfin, cette approche combinée convient également aux jeunes enfants (5 ans).


Dissertation
Au-delà du bégaiement : étude comparative des disfluences dans la parole d'enfants tout-venant de 4 et 5 ans
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Ce mémoire a pour objectif de comparer les disfluences dans la parole des enfants tout-­venant de 4 et 5 ans. Les disfluences sont des perturbations survenant dans la parole. Il en existe plusieurs types tels que des interjections, des répétitions de parties de mots, de mots et d'énoncés, des révisions, des énoncés incomplets, des mots interrompus et des sons prolongés (Johnson, 1961). Ces disfluences se retrouvent chez les enfants et les adultes. De plus, certaines sont caractéristiques du développement langagier tandis que d'autres, à une trop grande fréquence, sont le signe de l’installation d’un bégaiement. L'intérêt de ce mémoire s'inscrit dans la problématique du diagnostic différentiel du bégaiement. En effet, les enfants en bas âge sont en pleine acquisition langagière, ce qui entraîne des exigences conséquentes pour un système moteur de la parole qui est toujours en développement. De plus, le bégaiement développemental apparaît avant 4 ans chez 95% des enfants (Yairi & Ambrose, 2013). Il n'est donc pas aisé de diagnostiquer le bégaiement chez les enfants d'âge préscolaire. Ensuite, les normes concernant les disfluences chez les enfants d'âge préscolaire sont en anglais, allemand et espagnol. Il serait donc intéressant d'établir des normes en français car il existerait une influence linguistique et culturelle sur les disfluences (Watson & Anderson, 2001). A travers ce mémoire, je vais analyser les disfluences chez les enfants de 4 et 5 ans afin d’établir des normes de ce qui peut être attendu au niveau développemental. De plus, une analyse comparative des disfluences chez les filles et les garçons sera réalisée. Concernant la méthodologie, une analyse de la fluence sera réalisée sur la base de la transcription de 30 vidéos qui représentent une interaction entre un enfant et un adulte. Je me baserai alors sur CHILDES qui est un système d'échange et de description du langage de l'enfant. Celui­-ci contient un CHAT, une base de données et CLAN (ensemble de programmes informatiques). Une fois les vidéos transcrites, j'effectuerai une analyse approfondie des types de disfluences et de l’étendue de la fréquence qui peut être observée chez les enfants tout­venant. Mon objectif sera de voir si le critère de 3% de syllabes bégayées actuellement appliqué en langue anglaise peut être appliqué en français.


Dissertation
Rôle de la morphologie dérivationnelle dans la reconnaissance des mots parlés chez les enfants dysphasiques
Authors: --- --- ---
Year: 2013 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Cette étude a pour objectif de déterminer si la reconnaissance des mots parlés chez les enfants dysphasiques est influencée par la présence de morphèmes dans les mots. A cette fin, 51 enfants ont été sélectionnés. Les enfants étaient répartis en 3 groupes. Il s’agissait d’un groupe d’enfants dysphasiques et de 2 groupes d’enfants contrôle, l’un apparié en âge chronologique et l’autre apparié en âge lexical aux enfants dysphasiques. La tâche expérimentale consistait en un paradigme d’amorçage associé à une tâche go-no go. Chaque paire de mots partageait ou non un lien morphologique (chasseur/chasser), de pseudo-dérivation (bougie/bouger) sémantique (piano/guitare), ou phonologique (limace/limer). Les résultats ont été analysés à partir du nombre d’erreurs et des temps de réaction. Au niveau du nombre d’erreurs, aucun effet d’amorçage n’est à relever pour les trois groupes. Quant aux temps de réaction, nous constatons un effet d’amorçage morphologique chez les groupes contrôles. Aucun amorçage n’est observé chez les enfants dysphasiques, suggérant que, pour eux, la présence de morphèmes n’influence pas la reconnaissance des mots parlés. Les résultats seront discutés en s’appuyant sur la théorie du mapping. (Chiat, 2001).


Dissertation
Une analyse basée sur l’usage des erreurs grammaticales produites par les enfants dysphasiques : étude de corpus langagiers spontanés
Authors: --- --- ---
Year: 2013 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Ce mémoire s’intéresse aux difficultés morphosyntaxiques des enfants dysphasiques. La particularité de ce travail est de tenter d’expliquer ces difficultés par la théorie basée sur l’usage (Bybee, 1995), qui jusque là a été très peu appliquée à la pathologie langagière (Skipp, Windfuhr, & Conti-Ramsden, 2002 ; Riches, Faragher, & Conti-Ramsden, 2006). La littérature scientifique révèle chez les enfants dysphasiques une plus grande dépendance à l’input (Riches et al., 2006) et un manque de variabilité des formes grammaticales (Jones & Conti-Ramsden, 1997 ; Skipp et al., 2002). Nous avons postulé trois hypothèses : premièrement, en raison d’un manque de généralisation, les enfants dysphasiques emploieraient davantage des formes figées et des schémas de construction fréquents dans l’input. Deuxièmement, les enfants dysphasiques omettraient plus fréquemment des éléments syntaxiques amenant de la variabilité. Troisièmement, les enfants dysphasiques feraient moins d’erreurs de surgénéralisation que les enfants plus jeunes de même âge linguistique. Afin de tester nos hypothèses, nous avons étudié le langage spontané de six enfants dysphasiques de 5 à 9 ans et de six enfants contrôles de 4 à 6 ans. Les interactions ont été analysées à l’aide du programme CLAN. Les résultats indiquent que les enfants dysphasiques n’emploient pas significativement plus de formes fréquentes que leurs pairs tout-venant. L’étude des erreurs d’omission ne dévoile pas de différence significative entre nos deux groupes. Enfin, notre analyse des erreurs de surgénéralisation n’a pas montré de différence significative entre les enfants dysphasiques et tout-venant. Nos résultats ne confortent donc pas la théorie basée sur l’usage, mais nous ne la remettons pas en cause, puisqu’elle a déjà été confortée par d’autres études auprès d’enfants plus jeunes. Les erreurs que nous avons relevées peuvent s’expliquer par les théories constructivistes. Cependant, les erreurs des enfants dysphasiques et tout-venant diffèrent peu, ce qui semble indiquer une trajectoire développementale semblable.

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