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Il ne suffit plus d'acquérir des connaissances à l'école, l'élève doit apprendre à apprendre, être capable de s'approprier des méthodes personnelles de travail. Repères historiques, théoriques, méthodologiques et propositions d'expérimentations pour la mise en place d'un travail en autonomie sont présentés.

Travail autonome (éducation)

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Langues --- TRAVAIL AUTONOME (EDUCATION) --- Étude et enseignement

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Relations maître-élève. --- Travail autonome (éducation)

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Langage et langues --- Travail autonome (education) --- Etude et enseignement --- Langues --- Étude et enseignement

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À la fin du XIXe siècle, l’apparition des écoles actives et de l’Ecole Nouvelle, passant entre autres par John Dewel, Ovide Decroly et Célestin Freinet, a introduit l’autonomie comme un nouvel outil didactique, pilier de l’apprentissage. Ces pédagogues et humanistes ont bousculé les principes et les fondements de l’éducation « traditionnelle » pour apporter, malgré leurs divergences, un nouvel objectif commun : l’autonomie des élèves (Dufays, 2015). Plus tard, de nombreuses recherches scientifiques ont souligné également l’importance de l’autonomie à travers notamment le développement de la motivation intrinsèque des élèves, qui sont deux concepts étroitement liés (Deci & Ryan, 1985, cités par Viau, 1994). À l’heure actuelle, développer son autonomie et la confiance en soi fait partie d’un ensemble de priorités pédagogiques mises en exergue dans la plupart des écoles via les projets éducatifs et d’établissement. Ainsi, l’autonomie est devenue un thème majeur, un enjeu considérable dans la formation des citoyens de demain. Si les responsables des politiques éducatives s’accordent généralement sur l’importance du développement de l’autonomie, sa concrétisation dans les classes est nettement plus floue. Le but de cette étude est de répondre à deux objectifs principaux. D’une part, le premier est l’élaboration et la validation d’un outil mesurant l’autonomie des élèves, qui sera confronté notamment aux variables telles que le statut économique, le genre, ou encore l’âge de l’élève. D’autre part, le second sera de rendre compte sur le terrain des différentes pensées et pratiques de l’autonomie des enseignants, afin d’éclaircir ce qui se vit au quotidien dans les classes. Au vu de la taille de l’échantillon évalué, la passation d’un questionnaire « élève » et d’un questionnaire « enseignant » semble être la méthode la plus pragmatique. Les items sont construits et développés au départ de la définition proposée par Stefanou & al. (2004), qui envisagent l’approche de l’autonomie selon trois catégories : l’autonomie organisationnelle, l’autonomie procédurale et l’autonomie cognitive ; et également, sur base des questionnaires contextuels proposés par les enquêtes PIRLS.

Enseignement primaire --- Pédagogie --- Travail autonome (éducation) --- Enseignement -- Méthodes actives --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement