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Le XXe siècle a été dévasté par la démiurgie des totalitarismes qui, espérant transfigurer le monde, n'ont abouti qu'à le défigurer. Mais il serait faux de croire que ces illusions totalitaires nous ont quittés. Car nous avons rejeté avec force le totalitarisme comme terreur, mais tout en poursuivant les tentatives de transfiguration du monde. Au point de l'histoire où nous en sommes, le débat et le combat opposent ceux qui veulent encore remplacer ce monde, et ceux qui veulent le défendre et le protéger. La conviction de Chantal Delsol est qu'une partie de l'Occident postmoderne, sous le signe d'un certain esprit révolutionnaire, au sens de radicale utopie, mène une croisade contre la réalité du monde au nom de l'émancipation totale. La philosophe définira ainsi le projet de la modernité tardive : une démiurgie émancipatrice dans le sillon des Lumières françaises de 1793 et du communisme, oeuvrant sans la terreur et par la dérision, toujours barbare mais promue par le désir individuel et non plus par la volonté des instances publiques. Un essai cinglant et sans compromission par l'une des meilleures philosophes de notre époque.
Totalitarianism --- Political science --- Postmodernism --- Philosophy --- Totalitarianism - Philosophy --- Political science - Philosophy --- Postmodernism - Philosophy --- Totalitarisme --- Postmodernisme --- Philosophie économique
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Idéologie totalitaire --- Régime totalitaire --- Régimes totalitaires --- Statocratie --- Système totalitaire --- Systèmes totalitaires --- Totalitarianism --- Totalitarisme --- État totalitaire --- États totalitaires --- Philosophy --- Philosophy. --- Totalitarianism - Philosophy
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La floraison des études arendtiennes n’a pas de précédent en théorie politique. Pourtant, l’abondance de publications n’éclaircit pas toujours le propos de la philosophe. Certaines de ses formulations, comme la très discutée « banalité du mal », restent mal comprises. Ses concepts principaux, comme totalitarisme, autorité ou jugement, sont rarement expliqués en relations les uns avec les autres. Quant à la pertinence de sa pensée dans une réalité sociopolitique autre que celle qui fut la sienne, elle demeure largement impensée. Le but de notre ouvrage sera d’interroger en profondeur la pensée d’Arendt tout en suggérant des perspectives nouvelles sur son œuvre. Nous centrerons nos analyses sur deux concepts communément considérés comme centraux chez Arendt, le totalitarisme et le mal. A partir de là, nous retravaillerons ces concepts en allant au-delà des limites du modèle référentiel arendtien classique, soit des systèmes totalitaires du milieu du XXe siècle.
Arendt, Hannah --- Totalitarianism --- Good and evil --- Totalitarisme --- Bien et mal --- Arendt, Hannah, --- Philosophy --- Problème du mal --- Harrendt, Hannah (1906-1975) --- Critique et interprétation --- Totalitarisme. --- Bien et mal. --- Problème du mal. --- Totalitarianism - Philosophy --- Good and evil - Philosophy --- Arendt, Hannah, - 1906-1975 --- Arendt, Hannah, 1906-1975 --- Problème du mal. --- Critique et interprétation
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Notre époque est celle de la crise : mais une crise n’est jamais que la phase critique atteinte par un processus de plus lointaine provenance. La crise contemporaine est ainsi révélation, à la fois de la dépendance de notre époque à l’endroit de l’histoire dont elle procède et de l’essence même de cette histoire : la pensée de la crise impose de la concevoir comme accomplissement d’un destin qu’il s’agit de mettre au jour. La logique de ce destin est restituée à partir de Hegel, qui découvre dans l’histoire un processus de totalisation achevé dans la « totalité autonome » de l’État, régie par la terreur et la guerre. Cette figure de l’État correspond au concept de totalitarisme, qu’il importe alors d’étudier. Or ce que montre le nazisme, caractérisé par la désintégration de l’appareil d’État, c’est que le totalitarisme n’est pas forcément étatique : il existe un processus immanent de totalisation dont les régimes totalitaires ne furent que des phénomènes dérivés. Ce processus est celui que Tocqueville a vu dans la massification des sociétés démocratiques. Il échoue à l’expliquer, le fondant en dernière instance sur la Providence divine, mais a cependant vu son lien avec la révolution industrielle. C’est Marx qui a pensé jusqu’au bout le processus de totalisation immanent au champ des pratiques, en découvrant dans le Capital la puissance de mobilisation et de massification caractéristique de la modernité : le capitalisme est en cela l’essence même du totalitarisme, et la mondialisation contemporaine n’est autre que la totalisation propre au Capital. Le surmontement de la crise s’identifie dès lors au dépassement du capitalisme : mais si le capitalisme se définit par l’autonomisation du système des objets, alors l’automatisation propre au dispositif technique s’avère plus fondamentale encore que le capitalisme, et il faut avec Günther Anders parler d’un « totalitarisme technocratique », dont on peut craindre qu’il soit indépassable. Reste alors à penser ce qui se dit dans une telle catastrophe.
Political philosophy. Social philosophy --- Totalitarianism --- Political science --- Totalitarisme --- Science politique --- Philosophy. --- Philosophie --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, --- Tocqueville, Alexis de, --- Marx, Karl, --- Anders, Günther, --- State, The --- Crisis management --- Philosophy --- Anders, Günther, --- Philosophie politique. --- Totalitarisme. --- Crise (philosophie) --- Totalitarianism - Philosophy --- Political science - Philosophy
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Depuis le cinquantenaire du procès Eichmann, nombreuses sont les publications qui réaniment la polémique de 1963. On suppose, par exemple, qu'Arendt, trompée par l'apparence qu'Eichmann a voulu donner de lui, même pour se défendre, aurait dressé le portrait d'un terne bureaucrate se contentant d'obéir aux ordres. Cet ouvrage se propose d'examiner ce genre d'arguments ainsi que les faux débats que ces publications ont réouverts autour de la notion de banalité du mal, constamment banalisée tant par ses détracteurs que par ceux qui pensent la reprendre à leur compte. L'expression oxymorique de "banalité du mal" n'indique pas une banalisation du mal que fut le génocide des Juifs par les nazis, mais sa neutralisation par le banal, cette déréalisation du mal, par ses auteurs, se révélant une dimension constitutive de sa monstruosité criminelle. Pour en saisir l'enjeu et le caractère sans précédent, il est nécessaire d'en contextualiser l'efficacité meurtrière par rapport à ce que nous appelons le pervertissement totalitaire. Fondé sur un dispositif de perversion de la dimension même de la loi au sens politique, juridique et moral du terme, le totalitarisme pervertit l'aspiration éthique elle-même et produit cet autre oxymore qu'est la spontanéité organisée, faisant apparaître des criminels sans culpabilité, dont le dés-intéressement idéologique, qui leur tient lieu d'intimité, s'exprime comme jusqu'au-boutisme meurtrier, ces criminels revendiquant, pour s'en glorifier, leur criminalité extrême comme un sublime devoir. Telle est la force de la réflexion d'Arendt : ne renonçant pas au postulat de la liberté humaine et à l'exigence adressée à chacun de répondre de ses paroles et de ses actes, c'est toujours la question de la nature et des conditions de la responsabilité qu'elle veut élaborer jusque dans les situations où celle-ci semble disparaître.
Arendt, Hannah --- Critique et interprétation --- Totalitarisme --- Bien et mal --- Problème du mal --- Arendt, Hannah, --- Totalitarianism --- Good and evil --- Critique et interprétation --- Philosophy --- Criminal law --- Holocaust, Jewish (1939-1945) --- Critique et interprétation. --- Critique et interprétation. --- Totalitarisme. --- Bien et mal. --- Problème du mal. --- Totalitarianism - Philosophy --- Criminal law - Philosophy --- Arendt, Hannah, - 1906-1975
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Que savons-nous de Lacan ? Que savons-nous de Marx ? Que savons-nous de Kant ? Que savons-nous de la démocratie et du totalitarisme ? De la bureaucratie et de la servitude ? De la nécessité et de la contingence ? De la représentation et des images ? Du communisme et de la psychanalyse ? De la déconstruction et de la philosophie analytique ? Du Witz et du sérieux ? Que savons-nous qui n’en soit pas un cliché mille fois rebattu – ou une conviction trop confortable ? À travers une éblouissante lecture de Hegel, qui en bouleverse de part en part la compréhension, Slavoj Žižek dynamite tous les clichés et met à mal toutes les convictions pour proposer de nouvelles manières de répondre à ces questions. Nous avions fait de Hegel le penseur de l’abstraction et de la réaction, Žižek en fait celui du concret et de la révolution – la sienne, et celle à venir.
Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, --- Lacan, Jacques, --- Criticism and interpretation. --- Criticism and interpretation --- Critique et interprétation --- Psychanalyse et philosophie --- Totalitarisme --- Psychoanalysis and philosophy --- Absolute, The --- Totalitarianism --- Psychological aspects --- Philosophy --- Absolute, The - Psychological aspects --- Totalitarianism - Philosophy --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, - 1770-1831 --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, - 1770-1831 - Criticism and interpretation --- Lacan, Jacques, - 1901-1981 --- Lacan, Jacques, - 1901-1981 - Criticism and interpretation --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, 1770-1831 --- Lacan, Jacques, 1901-1981
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