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Le GHB n’est aujourd’hui quasi plus utilisé en temps que médication dans notre pays. Son utilisation festive est en augmentation en Belgique et dans les pays limitrophes mais reste très probablement sous-estimée. En effet, beaucoup de jeunes hésitent à consulter un médecin suite à une consommation illicite de GHB et seuls les cas sévères sont donc référés aux hôpitaux. Les risques impliqués par la présence de cette molécule sur notre marché sont importants : soumission chimique, intoxication, dépendance, décès … Il est important de pouvoir évaluer la présence et l’utilisation de cette molécule dans notre pays. Le diagnostic d’une intoxication au GHB est utile afin de pouvoir administrer les soins adéquats et parmi ceux-ci une surveillance attentive du système respiratoire pendant au moins six heurs. Une utilisation du GHB dans le bit d’une soumission chimique repose sur les seuls dire de la victime et il est important dans ce cas de pouvoir amener une preuve d’ingestion de GHB.
La méthode de dosage du GHB validée dans ce travail est une méthode rapide, facile, utilisant peu de solvant et possédant des qualités intrinsèques importantes. Elle possède une bonne reproductibilité intra et inter-jour (sur 5 jours consécutifs) avec des coefficients de variation inférieurs à 10% pour les trois milieux étudiés. La linéarité est excellente de 0.002 µg/ml à 50 µg/ml pour le sérum, de 0.005 µg/ml à 50 µg/ml pour le plasma fluoré et de 0.010 µg/ml à 50 µg/ml pour l’urine. Les limites de détection (0.002 µg/ml, 0.005 µg/ml, 0.010 µg/ml) et de quantification (0.01 µg/ml pour le sérum et le plasma et 0.02 µg/ml pou l’urine) sont très basses. Une extraction liquide du GHB par de l’acétate d’éthyle donne elle aussi de bons résultats au niveau reproductibilité et rendement d’extraction mais l’analyse s’avère plus longue, plus fastidieuse et nécessite une quantité plus importante de solvant.
La méthode validée pour le dosage du GHB peut être utilisée en toxicologie clinique afin de déterminer s’il y a eu ingestion de GHB lors de suspicion de soumission chimique ou d’intoxication au GHB, GBL ou 1,4-butanediol. Les prélèvements sanguins peuvent être réalisés sur n’importe quel tube mais il est conseillé d’éviter les tubes citratés. Ils doivent être conservés au réfrigérateur ou au congélateur avant l’analyse. Les prélèvements urinaires doivent eux aussi être conservés au réfrigérateur ou au congélateur. Les limites de positivité rencontrées (Deveaux M. , 2002) sont de 5 µg/ml de plasma EDTA K et de 10 µg/ml d’urine mais des ajustements pourraient encore être faits afin de différencier aux mieux les concentrations provenant d’une utilisation en vue de soumission chimique et les concentrations endogènes.
L’utilisation du dosage du GHB en médecine légale permettrait de déterminer si l’ingestion de GHB ou de plusieurs drogues dont celui-ci pourrait être la cause de la mort. L’interprétation des concentrations reste cependant encore difficile à ce jour en raison d’une forte instabilité de la concentration en GHB dans le milieu sanguin post-mortem. Si la réalisation d’une étude de stabilité démontre que les concentrations sanguines en GHB après la mort s’avèrent inutilisables, des prélèvements sur des milieux alternatifs moins sensibles aux modifications cadavériques pourraient être une solution.
Cette méthode intéresse aussi fortement le service des maladies métaboliques de l’hôpital. En effet, un dosage du GHB permet de diagnostiquer et de faire le suivi de la déficience en aldéhyde semi-succinique déshydrogénase ou 4-hydroxybutyric acidurie. Cette maladie rare compte depuis 1981 plus de 150 cas identifiés
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Sodium --- Physiology.
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