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En raison de leur endémisme et de leurs services aux populations locales, les forêts sèches et fourrés xérophiles du Sud-Ouest de Madagascar constituent des écosystèmes d'importance majeure. Ils sont aujourd’hui menacés par les pressions anthropiques et le changement climatique. Cette zone est également caractérisée par l’extrême pauvreté de ses habitants, qui dépendent grandement de ces écosystèmes. La mise en place d’une gestion durable de ces derniers s'impose comme nécessaire à leur conservation et au maintien des services écosystémiques qu’ils offrent. Cette gestion nécessite une évaluation quantitative précise et spatialement explicite de la végétation. La télédétection constitue une technologie clé pour la caractérisation à grande échelle des écosystèmes. La technologie SAR plus particulièrement, peut potentiellement surmonter certaines limitations de l’imagerie optique dans les zones arides. Cette étude vise ainsi à étudier le potentiel des données Sentinel-1 pour caractériser des attributs structurels de cette zone. L’utilisation de des données Sentinel-1 et Sentinel-2 de différentes saisons a été étudiée pour cartographier la couverture ligneuse (WC), la biomasse ligneuse aérienne (AGB), la hauteur de canopée (H95) ainsi que deux métriques de répartitions des hauteurs (Dim1H et Dim2H). Coefficients de rétrodiffusion, réflectances spectrales, indices dérivés, métriques de texture et temporelles ont été combinés avec des données de références, à savoir des données d’inventaires de terrain ou de photointerprétation, dans des régressions Random Forest afin de cartographier ces différentes variables. Le but était de: (1) identifier les facteurs influençant la capacité des données Sentinel-1 à cartographier les variables réponses, (2) comparer les performances de Sentinel-1, Sentinel-2 et de leur utilisation conjointe. Les modèles ont tous été validés en validation croisée en prenant en compte l’autocorrélation spatiale et les modèles de photointerprétation ont en outre été validés sur les données de terrain. La comparaison des performances a principalement été effectuée à l’aide de l’erreur quadratique moyenne (RMSE). Les bandes et indices dérivés se sont avérés importants pour la précision de Sentinel-1 et l’utilisation de modèles multi-saisons paraît pertinente. Sentinel-1 a obtenu une meilleure précision pour le WC (RMSE: 12,1 %) et H95 (RMSE: 1,19 m) que Sentinel-2 (RMSE WC: 14,5 %; RMSE H95: 1,39 m). Pour l’AGB, Sentinel-2 s’est montré plus précis (RMSE: 12,9 T.ha-1) que Sentinel-1 (RMSE: 13,29 T.ha-1). La fusion des capteurs a en outre présenté des gains de précision pour la plupart des saisonnalités pour WC (RMSE : 11,8%) et AGB (RMSE: 12,7 T.ha-1). Les saisons optimales varient selon le capteur et la variable réponse employés. L’influence de la saison semble moins importante pour les données S-1 et S-2 fusionnées, témoignant de la complémentarité des capteurs. La possibilité démontrée d’utiliser les données Sentinel-1 ainsi que les données Sentinel-1 et 2 fusionnées afin de caractériser ces écosystèmes se révèle utile dans le but de leur conservation et de leur gestion durable. L’étude ci-présente constitue une première approche et des efforts subséquents sont requis afin d’améliorer la caractérisation des forêts sèches et fourrés xérophiles malgaches.
télédétection --- fourrés xérophiles --- Sentinel-1 --- Sentinel-2 --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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La télédétection et les techniques d’analyse d’image deviennent incontournables dans les questions de cartographie et d’estimations de phytomasse de part leur flexibilité, leur coût et les informations qu’elles fournissent. Les méthodes employées actuellement par les Eaux et Forêts dans ces domaines exigent beaucoup de ressources. Ce travail réalisé dans le cadre de la coopération belgo-marocaine a donc proposé une méthodologie de cartographie du romarin à partir d’images satellites de 10 m de résolution et d’une carte de peuplement au 1/25 000 dans la province de Jerada. Loin d’être optimaux, les résultats soulignent le besoin d’accorder les résolutions des données utilisées et d’en améliorer la résolution spatiale et spectrale. L’autre objectif était d’étudier l’apport de la variable couverture végétale dans des modèles d’estimation de phytomasse de romarin grâce à l’échantillonnage de 134 touffes dans la province de Jerada. Cette variable a été obtenue à travers l’analyse de photographies prises au nadir avec le logiciel CAN-EYE. Si la couverture végétale des touffes de romarin permet d’expliquer 87 % de la phytomasse récoltable par touffe dans des modèles simples, linéaire et non-linéaire, avec des erreurs types de 164,70 et 166,39 g, l’analyse des photos doit encore être automatisée pour pouvoir répondre aux besoins de l’administration des Eaux et Forêts. Remote sensing and image analysis are becoming major techniques in cartography and phytomass estimations due to their flexibility, their cost and the information they provide. The methods used by the Water and Forests administration at present are resource-intensive. Realized within the framework of Belgian-Moroccan cooperation, this work thus proposed a methodology to map rosemary from 10 m satellite images and a 1/25 000 vegetation map within the province of Jerada. Far from optimal, these results underline the need to match the spatial resolution of the data used and to use data with higher spatial and spectral resolutions. The other objective was to study the variable crown cover in models estimating the phytomass of rosemary thanks to data collected on 134 bushes in the province of Jerada. This image-derived variable was obtained from the analysis of nadir-photographs with CAN-EYE software. If the crown cover of rosemary bushes explains 87 % of the exploitable phytomass of a single bush in simple models, linear or not, with standard errors between 164,70 and 166,39 g, this image-analysis still has to be automated to meet the needs of the Water and Forests administration.
romarin, classification de la végétation, SENTINEL-2, modèle allométrique, estimation de phytomasse, couverture végétale, photographie au nadir --- rosemary, vegetation classification, SENTINEL-2, allometric model, phytomass estimation, crown cover, nadir photography --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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Tropical forests in Central Africa are found under dry and seasonal climates. The vegetation adopts a seasonal pattern as depicted by localized field studies, but its importance and extent are barely known. The recent Sentinel-2 mission provides new opportunities to monitor vegetation phenology from space. The first objective of this study was to assess the potential of Sentinel-2 data to monitor vegetation seasonality in Central Africa. The use of Sentinel-2 data further aimed to address the questions of how seasonal are Central African forests, and how is this seasonal functioning related to rainfall seasonality in Central African Republic (Mbaïki) and Democratic Republic of Congo (Luki) subjected to reverse rainfall regimes. This work relied on three data types: (i) Sentinel-2 images, (ii) ground data consisting of regular observations of phenophases and (iii) rainfall data from the Global Precipitation Measurement mission. The resulting rainfall and Enhanced Vegetation Index times series allowed respectively the retrieval of the start of rain and the start of the season further compared to the ground observations. An additional wavelet analysis was performed on the Mbaïki site to determine the frequency and timing of the periodic vegetation events. This work has demonstrated the suitability of the recently available Sentinel-2 data for monitoring vegetation dynamics when cloud contamination remains reasonable. In addition, annual vegetation cycles dominated at the study sites, in line with the seasonality of rainfall. Comparison between sites confirmed a shift in vegetation seasonality from Mbaïki to Luki in response to the inversion of rainfall patterns across the Equator. In Mbaïki, the forest EVI signal was on average 16.9 ± 4.4 days before the rainfall signal, supporting the ultimate control of rainfall. In contrast, for both study sites, the earliest onset of rainfall resulted in the earliest onset of the season in 2019, supporting the hypothesis that rainfall exert a proximal control. To conclude, Sentinel-2 data are suited to monitor vegetation seasonality but would require the combination with additional images to cope with continuously clouded areas. Les forêts tropicales d'Afrique centrale se trouvent sous des climats secs et saisonniers. La végétation adopte un schéma saisonnier comme le montrent des études de terrain localisées, mais son importance et son étendue sont à peine connues. La récente mission Sentinel-2 offre de nouvelles opportunités pour suivre la phénologie de la végétation depuis l'espace. Le premier objectif de cette étude était d'évaluer le potentiel des données Sentinel-2 pour suivre la saisonnalité de la végétation en Afrique centrale. L'utilisation des données Sentinel-2 visait à répondre aux questions suivantes : quelle est la saisonnalité des forêts d'Afrique centrale, et comment ce fonctionnement saisonnier est-il lié à la saisonnalité des précipitations en République centrafricaine (Mbaïki) et en République démocratique du Congo (Luki) soumises à des régimes pluviométriques inversés. Ce travail s'est appuyé sur trois types de données : (i) les images Sentinel-2, (ii) les données au sol consistant en observations régulières des phénophases et (iii) les données pluviométriques de la mission "Global Precipitation Measurement". Les séries temporelles de précipitations et d'"Enhanced Vegetation Index" qui en résultent ont permis respectivement de détecter le démarrage des pluies et le début de la saison. Le début de la saison a ensuite été comparé aux observations de terrain. Une analyse supplémentaire des ondelettes a été effectuée sur le site de Mbaïki pour déterminer la fréquence et le moment des événements périodiques de végétation. Ce travail a démontré l'adéquation des données Sentinel-2 récemment disponibles pour le suivi de la dynamique de la végétation lorsque l'ennuagement reste raisonnable. En outre, les cycles annuels de végétation ont dominé sur les sites étudiés, en lien avec la saisonnalité des précipitations. La comparaison entre les sites a confirmé une inversion de la saisonnalité de la végétation de Mbaïki à Luki en réponse à des régimes pluviométriques inversés de part et d'autre de l'Equateur. À Mbaïki, en moyenne, le signal de la forêt était 16,9 ± 4,4 jours avant le signal des précipitations, ce qui supporte le contrôle ultime des précipitations. En revanche, pour les deux sites d'étude, le démarrage le plus précoce des précipitations a entraîné le début le plus précoce de la saison en 2019, soutenant l'hypothèse des précipitations comme facteur proximal. En conclusion, les données Sentinel-2 sont adaptées au suivi de la saisonnalité de la végétation mais nécessiteraient la combinaison avec des images supplémentaires pour faire face aux zones continuellement ennuagées.
Remote Sensing --- Phenology --- Sentinel-2 --- Tropical forest --- Central Africa --- Enhanced Vegetation Index --- Télédétection --- Phénologie --- Sentinel-2 --- Forêt tropicale --- Afrique centrale --- Enhanced Vegetation Index --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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Plus de trois décennies après le retour du castor européen (extit{Castor fiber}) sur le territoire wallon, la dynamique démographique de cette espèce continue à rester favorable avec une population actuellement estimée à plus de 3000 individus. En tant qu'ingénieur allogénique de l'écosystème, la castor modifie activement son environnement. Une des structures physiques typiquement liée à l'installation du castor est la construction d'un barrage accompagnée par l'apparition d'un plan d'eau. Cette étendue lui permet de faciliter ses déplacements grâce à une profondeur suffisante et augmente sa protection contre les prédateurs. L'étude se concentre sur la dynamique temporelle et spatiale de ces milieux aquatiques au sein de réserves naturelles du territoire wallon. Dans ce cadre, il est choisi de travailler avec des données Sentinel-2 (10m) qui présentent une courte fréquence de revisite et avec l'appui du modèle numérique de terrain (1m). Un modèle de démixage linéaire est appliqué sur les images Sentinel-2 et permet de trouver les proportions d'eau au sein de chaque pixel. Le rééchantillonage du modèle numérique de terrain à la même résolution que les images satellites (10m) permet de construire un modèle de régression et de trouver l'altitude de l'eau optimale pour chaque image. La validation est opérée à l'aide des orthophotos de deux années en mesurant les distances entre le plan d'eau visible et ceux obtenus par les approches développées. En moyenne, les résultats révèlent des étendues de plans d'eau plus vastes que celles capturées sur les orthophotos, en raison de la présence de végétation. Malgré l'influence du contexte topographique et de la végétation sur l'efficacité de l'approche de régression, la capacité du modèle à saisir la dynamique de ces milieux reste notablement robuste.
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L’introduction de cultures intermédiaires (CI) permettant de couvrir les sols en période automnale/hivernale est une pratique qui présente de nombreux intérêts agronomiques et environnementaux, dont l’amélioration potentielle du bilan carbone de l’activité culturale. Au-delà de cet effet dit biogéochimique, la modification de l’état de la surface induit un effet dit biophysique, par la modification de sa réflectivité (albédo), ce qui peut provoquer un forçage radiatif et donc affecter le climat. Ce travail a pour but d’évaluer le forçage radiatif induit par l’introduction de CI (moutarde en 2017 et avoine/féverole en 2019) dans la rotation culturale sur le site de la tour à flux ICOS de Lonzée et de le comparer au bilan carbone du site. En l’absence de dispositif expérimental pairé (sol nu/CI), une méthodologie a été développée pour déterminer l’albédo de référence (sol nu) nécessaire au calcul du forçage radiatif. Une approche de modélisation de l’albédo sol nu sur base des mesures in situ et une approche de mesure de l’albédo par outil satellitaire ont été testées. Pour la première approche (in situ), la teneur en eau du sol en surface et l’indice de clarté ont été identifiés comme les variables directrices principales de l’albédo sur sol nu. Une régression multilinéaire a été construite sur base de ces deux variables. La deuxième approche (satellitaire) a permis, sur base des données Sentinel-2 et d’une combinaison des indices NDVI et BSI, d’identifier des parcelles adjacentes avec sol nu et d’estimer leur albédo au moment où la parcelle ICOS avait une CI. L’approche est prometteuse mais souffre d’un manque de représentativité temporelle, la présence de nuages rendant beaucoup d’images inutilisables en période de CI (automne/hiver). Pour l’obtention d’un forçage radiatif, la première approche (in situ) a été privilégiée. Ainsi, pour une variation moyenne d’albédo de 5%, un forçage radiatif de -5,4 W.m−2 a été observée. De plus, pour une rotation de culture dans laquelle la CI serait introduite une année sur deux dans les mêmes conditions qu’en 2019 à Lonzée,le forçage radiatif, par unité de surface, sur une période de 100 ans pourrait entraîner une diminution des émissions de 𝐶𝑂2 atmosphérique de 2,8 𝑘𝑔C𝑂2-eq. m−2 (7,6 tC.ha−1). Cette information vient apporter plus d’intérêt à la CI qui était déjà valorisée pour ses nombreux services écosystémiques.
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La République Démocratique du Congo, regorgeant de sols riches en minerais, est fortement impactée par les activités liées à l’orpaillage. Plus particulièrement, la Province du Haut-Uélé, dans laquelle se situe le Parc National de la Garamba, est réputée pour ses sols riches en gisements aurifères. Afin d’éradiquer ces zones de prospection, des lois ont été érigées par les instances gouvernementales congolaises. Ainsi, l’un des objectifs du parc National de la Garamba dans lequel s’inscrit cette étude, est de surveiller l’évolution de ces sites d’extraction dans les domaines de chasse entourant le parc de la Garamba. Cependant, la nature très dynamique de cette activité extractive et sa propagation dans les zones rurales et reculées rendent sa cartographie et son suivi très difficiles. Grâce à la disponibilité croissante d’images satellites à haute résolution, la télédétection peut être rentable et efficace pour ce type d’application. Le présent travail utilise des images optiques à haute résolution proposées par Latte & Lejeune, 2020 issues de la fusion d’images Sentinel-2 et PlanetScope afin d’identifier les zones d’orpaillage et suivre leur dynamique d’expansion. Ces premières données seront comparées à des images PlanetScope, déjà utilisées par les gestionnaires du parc. Le modèle proposé utilise une approche basée sur les pixels par le biais de la segmentation sémantique. Sur base des images “super-résolues ” et PlanetScope, le modèle a respectivement calculé une surface totale allouée aux sites d’orpaillage de 7,82 et 12,18 ha dans une zone d’étude entourant les villages de Tekadje et de Gbere en 2020, 0.364 et 1.73 ha dans une zone d’étude au nord du village Sambia en 2022, 350,68 et 164,37 ha dans une zone d’étude au sud du village Sambia en 2022. De manière générale, les résultats basés sur les images PlanetScope ont tendance à sur-évaluer la superficie occupée par les sites d’orpaillage, hormis pour la région Sambia sud. En effet, les images PLanetScope créent plus de faux positifs. Elles arrivent à moins bien différencier les signatures spectrales définissant les sites d’orpaillage des autres occupations de sol.Les performances du modèle varient également selon les régions étudiées. Plus la quantité de données d’entrainement est suffisante et plus ces données sont certifiées grâce aux connaissances du terrain, meilleures seront les prédictions apportées par le modèle. Lorsque la phase d’entrainement manque de données, il est conseillé de diminuer les exigences du modèle. Les performances seront également meilleures dans des régions où les sites d’orpaillage se différencient fortement des autres occupations de sols. Cette étude propose également un suivi temporel afin de surveiller l’évolution des sites d’orpaillage. Cette fonction a fourni des résultats exploitables pour les régions de Tekadje/Gbere et de Sambia nord. Cependant, les signatures spectrales des images varient selon les années rendant les résultats moins comparables. Afin d’améliorer les précisions de cette fonction, une perspective serait de réaliser un étalonage radiométrique sur les différentes images.
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Les fourrés xérophiles du sud-ouest de Madagascar sont des écosystèmes à très haute valeur conservatoire qui sont menacés par les activités humaines et les changements globaux. Ces écosystèmes souffrent d’un manque de représentativité à l’échelle régionale et globale, et cette situation complique la gestion participative et durable des espaces naturels, alors même qu’ils sont pourvoyeurs de nombreux services écosystémiques à la base de la subsistance de la population de cette partie enclavée de Madagascar. La modélisation des attributs structuraux par télédétection optique en zones arides est complexifiée par le manque de données représentatives et par la nécessité d’utiliser des prédicteurs adaptés en réponse aux spécificités structurelles et fonctionnelles de ces écosystèmes. L’acquisition d’informations par photo-interprétation en vue de calibrer des modèles de couverture de canopée est une technique qui permet d’augmenter considérablement le volume de données et qui offre des résultats prometteurs. Parallèlement, les paramètres à considérer en zones arides sont documentés par plusieurs études, mais la plupart ont été réalisées dans des écosystèmes aux caractéristiques structurelles distinctes des fourrés xérophiles. Cette étude aborde les caractéristiques spectrales, spatiales et temporelles déterminantes pour la caractérisation des propriétés structurelles des fourrés xérophiles et propose une méthodologie pour étendre les données récoltées par photo-interprétation à la biomasse aérienne et à la hauteur de canopée par extrapolation depuis les mesures d’ouverture de la canopée. La résolution spatiale et la saisonnalité sont les caractéristiques prépondérantes à considérer, tandis que les indices de végétation et les métriques phénologiques n'ont qu’un effet marginal. Parallèlement, la biomasse et la hauteur sont deux attributs structuraux fortement corrélés à l’ouverture de la canopée, qui peuvent être extrapolés aux données de photo-interprétation et engendrer des modèles avec des performances équivalentes aux approches basées sur des relevés de terrain. Cette étude souligne le rôle clé joué par la qualité des données de calibration dans la représentation finale des modèles et relève une des raisons expliquant la faible représentation des écosystèmes arides à l’échelle globale. La méthodologie développée pour cette étude est particulièrement pertinente pour le cas des fourrés xérophiles et pourrait constituer la base d’un programme de suivis affranchis d’une partie des contraintes liées à la récolte de données de terrain. En outre, les cartes produites offrent un outil qui, utilisé conjointement aux connaissances locales, permet l’identification de zones prioritaires de conservation et de réhabilitation écologique, venant ainsi en appui à la gestion du territoire.
Fourré xérophile --- Télédétection --- Écosystème aride --- Optique --- Spectral --- Temporel --- Résolution spatiale --- Photo-interprétation --- Sentinel-2 --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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Ce travail de fin d’études a pour objectif de renforcer, par la création de deux outils, le système d’information de la réserve de faune de Majete, une aire protégée située au Malawi et gérée par l’ONG African Parks. Ces deux outils consistent en une carte d’occupation du sol et une base de données reprenant les observations récoltées par les patrouilles anti-braconnage depuis 2006. La carte d’occupation du sol a pour but de décrire la végétation du parc en termes de physionomie. Elle est le résultat d’une classification supervisée par pixel réalisée sur des images satellites Sentinel-1, Sentinel-2 et SRTM. La précision totale de la carte est de 89.17 %. Cette carte constitue un outil utile en matière de gestion de la réserve, notamment concernant les feux de brousse. Les observations récoltées par les patrouilles anti-braconnage ont été stockées de façons différentes au fil des années. Ce travail a permis de rassembler l’ensemble des observations en une seule base de données prenant la forme d’un shapefile. Différents exemples illustrent l’utilité de cette nouvelle base de données et son potentiel en termes de gestion de la réserve de Majete. The aim of this master’s dissertation is to develop two tools in a way to improve the information system of the Majete Wildlife Reserve. This reserve is a protected area located in Malawi and managed by African Parks. Those tools consist in a land cover map and a database which includes all the observations collected by the law enforcement patrols. The land cover map describes the vegetation’s physiognomy. It results from a supervised pixel-based classification produced with Sentinel-1, Sentinel-2 and SRTM satellite images. The overall accuracy of the map equals 89.17 %. This map will be a useful tool for the management of the reserve. For instance it may help the fire management. The observations collected by the law enforcement patrols have been stored in different ways over time. This work enabled the merger of all the observations into a unique database in the form of a shapefile. Some examples illustrate the usefulness of this new database as well as its potential in terms of management.
télédétection, cartographie, pixel, Sentinel-1, Sentinel-2, végétation, base de données, patrouilles, braconnage, gestion, aire protégée, réserve de Majete, Malawi --- remote sensing, mapping, pixel, Sentinel-1, Sentinel-2, vegetation, database, patrols, poaching, management, protected area, Majete Wildlife Reserve, Malawi --- Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres
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Les écosystèmes forestiers d’Afrique sont en proie à la déforestation et subissent des dégradations, ayant pour conséquences une pression importante sur les services écosystémiques et une contribution à l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’accessibilité et le faible coût des technologies liées à la télédétection en font des outils valorisables et prometteurs à la caractérisation de forêts claires de type miombos, première étape vers le suivi temporel des stocks de biomasse végétale et de carbone. L’objectif général de ce travail de fin d’étude est de caractériser la structure forestière d’un miombo en périphérie de la ville de Lubumbashi (RDC) à l’aide d’imageries drone et satellitaires. Une approche arbre au départ du Modèle Numérique de Hauteur de la zone d’étude de 10 hectares construit sur base des imageries acquises par drone a été mise en place, d’une part pour évaluer la performance de l’algorithme de détection des arbres individuels, et d’autre part pour valider les hauteurs extraites du Modèle Numérique de Hauteur en les comparant avec les mesures faites sur le terrain. L’identification des arbres individuels est jugée satisfaisante (score F = 0.76) de même que les hauteurs extraites du Modèle Numérique de Hauteur (R² = 0.835, RMSE% = 10.99%). Ensuite, une approche surface a permis de mettre en évidence un modèle d’estimation de la biomasse aérienne au départ du volume sous le Modèle Numérique de Hauteur volha et du coefficient de variation de la hauteur hcv (variables surfaciques extraites du Modèle Numérique de Hauteur) pour une taille de parcelle de 0.25 ha (R² aj = 0.65, RMSE% = 14.43%). Finalement, un test de corrélation linéaire de Pearson a été fait entre la biomasse aérienne et, d’un côté, cinq indices de végétation calculés au départ des bandes spectrales des imageries Sentinel-2 et, d’un autre côté, l’intensité de rétrodiffusion en polarisations VV et VH d’imageries Sentinel-1. Les hautes valeurs de biomasse aérienne ainsi que leur faibles gammes n’ont pas permis de mettre en évidence une relation linéaire probante. De ce fait, aucun modèle d’estimation de la biomasse aérienne au départ d’imageries satellitaires n’a été construit. Les outils de télédétection appliqués aux miombos humides sont prometteurs au vu des résultats obtenus, ayant néanmoins permis de mettre en évidence l’importance d’un échantillonnage adéquat. Il est dès lors recommandé de combiner les technologies satellitaires, d’étendre la gamme de biomasse aérienne et d’augmenter le nombre de parcelles afin d’optimiser la représentativité de l’échantillonnage et de pouvoir construire des modèles d’estimation de la biomasse aérienne valides. Africa’s forest ecosystems are suffering from deforestation and degradation, resulting in significant pressure on ecosystem services and a contribution to the emission of greenhouse gases into the atmosphere. The accessibility and low cost of remote sensing technologies make them valuable and promising tools for characterizing miombo woodlands, a first step towards temporal monitoring of plant biomass and carbon stocks. The general objective of this master thesis is to characterize the forest structure of a miombo on the outskirts of Lubumbashi (DRC) using UAV and satellite imagery. A tree-based approach based on the Canopy Height Model of the 10 hectares study area derived from UAV images was implemented, on the one hand to evaluate the performance of the algorithm for detecting individual trees, and on the other hand to validate the heights extracted from the Canopy Height Model by comparing them with the measurements made in the field. The identification of individual trees is considered satisfactory (score F = 0.76) as well as the heights extracted from the Canopy Height Model (R² = 0.835, RMSE% = 10.99%). Then, an area-based approach made possible the development of a model for estimating above-ground biomass from the volume under the Canopy Height Model volha and the coefficient of variation of height hcv (metrics derived from the Canopy Height Model) for a plot size of 0.25 ha (R² adj = 0.65, RMSE% = 14.43%). Finally, a Pearson linear correlation test was performed between the above-ground biomass and, on the one hand, five vegetation indices computed from the spectral bands of Sentinel-2 imageries and, on the other hand, the backscatter intensity in VV and VH polarizations of Sentinel-1 imageries. The high values of above-ground biomass and their low ranges did not reveal a convincing linear relationship. As a result, no model for estimating above-ground biomass from satellite imagery has been developed. Remote sensing tools applied to wet miombos are promising in view of the results obtained, but have nevertheless highlighted the importance of adequate sampling. It is therefore recommended to combine satellite technologies, extend the range of above-ground biomass and increase the number of plots in order to optimise the representativeness of the sampling and to be able to build valid above-ground biomass estimation models.
forêt claire, miombo, biomasse aérienne, AGB, drone, Sentinel-1, Sentinel-2, Modèle Numérique de Hauteur --- miombo woodland, above-ground biomass, AGB, UAV, Sentinel-1, Sentinel-2, Canopy Height Model, Individual Tree Detection, Area-based approach --- Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres --- Ingénierie, informatique & technologie > Multidisciplinaire, généralités & autres
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With the surge in publicly available high-resolution satellite imagery, satellite-based monitoring of smallholder agricultural outcomes is gaining momentum. This paper provides recommendations on how large-scale household surveys should be conducted to generate the data needed to train models for satellite-based crop type mapping in smallholder farming systems. The analysis focuses on maize cultivation in Malawi and Ethiopia, and leverages rich, georeferenced plot-level data from national household surveys that were conducted in 2018-20 and that are integrated with Sentinel-2 satellite imagery and complementary geospatial data. To identify the approach to survey data collection that yields optimal data for training remote sensing models, 26,250 in silico experiments are simulated within a machine learning framework. The best model is then applied to map seasonal maize cultivation from 2016 to 2019 at 10-meter resolution in both countries. The analysis reveals that smallholder plots with maize cultivation can be identified with up to 75 percent accuracy. However, the predictive accuracy varies with the approach to georeferencing plot locations and the number of observations in the training data. Collecting full plot boundaries or complete plot corner points provides the best quality of information for model training. Classification performance peaks with slightly less than 60 percent of the training data. Seemingly small erosion in accuracy under less preferable approaches to georeferencing plots results in total area under maize cultivation being overestimated by 0.16 to 0.47 million hectares (8 to 24 percent) in Malawi.
Agriculture --- Climate Change and Agriculture --- Crop Mapping --- Crops and Crop Management Systems --- Data Integration --- Earth Observation --- Earth Sciences and GIS --- Environment --- Household Survey --- Maize --- Natural Disasters --- Remote Sensing --- Satellite Imagery --- Science and Technology Development --- Sentinel-2 --- Sustainable Land Management
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