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« Il n'y a pas d'ipséité commune à moi et aux autres ». Cette idée d'Emmanuel Levinas donne à penser,suggérant que l'ipséité est caractérisée par une singularité qui ne résulte pas des différences particulières entre moi-même et les autres, mais qui se base plutôt sur le fait aussi connu que fondamental que si je peux changer au point de n'être plus le même que celui que j'étais, je ne peux jamais changer au point d'être un autre que moi-même. La singularité du soi ainsi interprétée fait l'objet de l'enquête présentée ici sous la forme d'essais philosophiques. C'est la phénoménologie, allemande et française (notamment à travers E. Husserl, M. Heidegger, E. Levinas, M. Henry et P. Ricoeur), qui est sollicitée pour mettre en évidence l'expérience de cette singularité. Des ressources que la philosophie analytique de l'action et la théorie de l'identité narrative mobilisent pour faire ressortir les caractéristiques propres à la singularité du soi sont, elles aussi, intégrées dans les réflexions phénoménologiques. Quatre concepts majeurs sont mis au centre du raisonnement développé dans cet ouvrage: l'événement d'action, la liberté d'agir, l'ipséité de l'agent et l'histoire racontée.
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Qui sommes-nous ? À cette demande, chacun nous intime désormais de répondre. Du développement personnel aux documents d'identité, des luttes politiques aux relations intimes, de la vie professionnelle aux moments d'illumination mystique, réussir à enfin être soi-même semble constituer la condition essentielle de tout. Mais d'où provient cette obsession pour le fait d'être quelqu'un ? Et, surtout, que révèle-t-elle de l'ordre du monde dans lequel nous vivons ? Dans son nouveau livre, Laurent de Sutter, propose une solution inédite à ces questions au terme d'une dérive surprenante, saisissant dans un même mouvement la méthode Coué et le très ancien droit romain, l'invention philosophique du moi et la pensée chinoise, la psychanalyse et la spiritualité indienne, le théâtre et la neurologie. Et si être soi-même n'était rien d'autre que le nom de la police ? Et si, pour résister aux appels à être « quelqu'un », il fallait enfin apprendre à devenir n'importe qui ?.
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The interest in a better understanding of what is constitutive for being a person is a concern philosophy shares with some of the sciences. The views currently discussed in evolutionary biology and in the neurosciences are very much influenced by traditional philosophical views about the self and self-knowledge, while contemporary philosophical accounts are not considered at all. Such an account will be given by an analysis of three focal elements of the use of the first-person pronoun. These elements have something to do with the faculty of taking a first-person point of view. The conceptual structure of this point of view is explained by comparing it with a second- and third-person point of view. There is an extensive discussion of various views about self-knowledge (Davidson, Bilgrami, Burge), and a new conception of authoritative self-knowledge is established. The first-person point of view is a reflexive attitude which includes various attitudes to one's past and future. These attitudes are necessarily or contingently de se. By bringing into focus the concern for one's future intentions will be discussed as an activity-based attitude, while there are other attitudes, like hope or fear, which are shaped by the acceptance of one's future situations which are not, or not completely under one's control. This view gives rise to a criticism of Frankfurt's notion of Caring.
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Where do we look when we look inward? In what sort of space does our inner life take place? Augustine said that to turn inward is to find oneself in a library of memories, while the Indian Buddhist tradition holds that we are self-illuminating beings casting light onto a world of shadows. And a disquieting set of dissenters has claimed that inwardness is merely an illusion—or, worse, a deceit.Jonardon Ganeri explores philosophical reflections from many of the world’s intellectual cultures, ancient and modern, on how each of us inhabits an inner world. In brief and lively chapters, he ranges across an unexpected assortment of diverse thinkers: Buddhist, Hindu, Islamic, Chinese, and Western philosophy and literature from the Upaniṣads, Socrates, and Avicenna to Borges, Simone Weil, and Rashōmon. Ganeri examines the various metaphors that have been employed to explain interiority—shadows and mirrors, masks and disguises, rooms and enclosed spaces—as well as the interfaces and boundaries between inner and outer worlds. Written in a cosmopolitan spirit, this book is a thought-provoking consideration of the value—or peril—of turning one’s gaze inward for all readers who have sought to map the geography of the mind.
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