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Objectifs : Cette étude pilote porte sur trois interventions proposées à des femmes en cours de traitement pour un cancer du sein au Centre Hospitalier Universitaire de Liège (CHU). Les recherches antérieures concernant la littérature montrent l'impact néfaste du cancer du sein sur les patientes et les effets positifs des interventions alternatives et classique. A travers notre étude longitudinale, nous avons comme objectifs de déterminer si un besoin ou une demande existe pour ce type d'interventions, si les groupes de gestion émotionnelle, d'autohypnose et de yoga peuvent diminuer les effets secondaires liés au cancer, aux traitements et ainsi améliorer leur qualité de vie et ce en comparant à travers plusieurs questionnaires l'état des patientes avant et après l'intervention. Pour finir, nous souhaitons montrer la satisfaction des patientes vis-à-vis de ces trois interventions. Méthodes : Nous recrutons l'ensemble des patientes au CHU durant une période d'un an. A partir de leur admission dans le service d'oncologie et ce jusqu'à un an et demi après le diagnostic, nous proposons aux patientes non métastatiques de participer à l'une des trois interventions qui ont lieu pendant 6 séances. Résultats : Sur 250 patientes éligibles, 86 ont été recrutées et 67 ont terminé l'intervention, 49 pour l'autohypnose, 9 pour le yoga et 9 pour la gestion émotionnelle. L'âge moyen des patientes est de 52,58 ans. La littérature montre un intérêt grandissant pour les interventions alternatives et psychologiques. Les résultats de notre étude dévoilent une diminution significative de l'anxiété, de la dépression et de l'adaptation négative après l'intervention ainsi qu'une amélioration pertinente de la qualité de vie. Aucune différence significative n'a été montrée pour les douleurs, l'insomnie, la fatigue, les nausées, les vomissements et l'ajustement positif. Une satisfaction de plus de 75% a été montrée pour l'autohypnose et le yoga. Conclusion : Cette étude pilote montre des résultats prometteurs concernant l'autohypnose, qui a été l'intervention la plus choisie par les patientes, et le yoga. Les trois interventions ont aussi démontré un avantage non négligeable concernant le bien-être des patientes. Cependant la petite taille des groupes yoga et gestion émotionnelle et l'absence du groupe contrôle ne nous permettent pas d'obtenir des résultats généralisables.
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Mon mémoire évalue l'efficacité de trois interventions en groupe : gestion émotionnelle, yoga et hypnose sur les conséquences psychologiques,physiques et autres des femmes atteintes du cancer du sein. Au total 99 patientes ont participé aux interventions et 24 patientes composent le groupe témoin qui n'a reçu aucune intervention. Nous avons évalué l'impact des intervention à long terme (6 mois après la fin de l'intervention) ainsi que comparé le groupe expérimental au groupe témoin au T1 (après la fin de l'intervention). Nous avons posé deux hypothèses. La première : le groupe expérimental présentera une amélioration pour toutes nos variables au T1. La deuxième : à long terme (6 mois après la fin de l'intervention) le groupe expérimental présentera toujours les bénéfices des interventions mises en place. Nos hypothèses ce sont avérées partiellement. Les interventions proposées sont effectives à court terme pour l'anxiété et le sommeil et à long terme pour : la dépression, la qualité de vie, la fatigue et l'image corporelle.
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Contexte et objectifs. Les troubles cognitifs faisant suite aux traitements anticancéreux sont désormais reconnus. Bien que la nature et leurs causes demeurent imprécises, leurs répercussions sur la qualité de vie des patientes impliquent que les thérapeutes s’en préoccupent. Malheureusement, les études interventionnelles, qui ont été menées ces dernières années, ne sont pas très nombreuses et apparaissent relativement hétérogènes. L’objectif principal poursuivi par ce mémoire est de comparer l’efficacité de deux prises en charge (spécifique aux troubles cognitifs versus aspécifique). La revalidation spécifique conduit-elle à des bénéfices plus importants ? Méthodologie. Ce mémoire inclut douze participantes (survivantes du cancer du sein) réparties équitablement en deux groupes : un groupe expérimental spécifique et un groupe expérimental aspécifique. Les participantes ont été évaluées avant et après cinq séances de prise en charge. L’évaluation comprenait un ensemble de tests neuropsychologiques ainsi que plusieurs questionnaires. Concernant les interventions, le groupe expérimental spécifique a bénéficié d’une revalidation cognitive incluant un programme de macrostructure, un programme de résolution de problèmes et un ensemble de conseils fonctionnels. Le groupe expérimental aspécifique a, quant à lui, bénéficié de séances de soutien, de relaxation et a reçu des conseils fonctionnels. Résultats. Le groupe aspécifique présente une diminution des symptômes de dépression, un impact réduit des difficultés cognitives sur la qualité de vie, de meilleurs scores au facteur « fonctionnement global », une diminution des plaintes cognitives ainsi qu’une amélioration des scores en mémoire de travail et en mémoire épisodique. Le groupe spécifique montre, quant à lui, un impact réduit des difficultés cognitives sur la qualité de vie ainsi que des tendances à l’amélioration du facteur « fonctionnement global » et de la mémoire épisodique. Conclusion. Les limites de l’étude nous amènent à rester prudents dans l’interprétation des résultats. Ainsi, au lieu de répondre à la question initiale, ce qui semblerait totalement prématuré, le présent mémoire doit être envisagé comme une étude exploratoire soulevant plusieurs pistes de réflexion.
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