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Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic : le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l’Est de l’Europe de la Russie contre l’Ukraine.Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n’est pas un simple abri, elle est bien davantage: un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu’offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l’amour. Pourquoi dès lors sortir et s’exposer ? A l’instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l’existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ?Tout l’enjeu de cet essai est de dresser l’archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d’en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n’a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n’est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d’après ?
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Il y a une différence essentielle entre la vie et l'existence. Si la réussite relève de l'existence, à savoir de la superficialité consciente et dérisoire de la vie, l'accomplissement relève au contraire de la vie en tant que vie à savoir de la profondeur vitale. Mais quelle est l'essence même de cette profondeur ? Il s'agit ici de montrer que par essence, la profondeur concrète de la vie est une spontanéité affective, entendue comme non-libérée ou renonciation. Nous prévenons les âmes sensibles que la lecture de ce libre peut provoquer un étonnement. Le point de vue y est en effet purement cynique. Mais, c'est le cynisme même de l'analyse qui conduit à découvrir que la grandeur morale, loin d'être une exception ou une abstraction, est l'essence la plus concrète et la plus universelle de toute vie. Nous verrons en effet que, dans la vie des grandes ordures comme dans celle des grands saints et des grands médiocres, c'est une seule et même loi morale qui, loin d'être un idéal illusoire ou abstrait, gouverne réellement et absolument. Dans la fausse gloire du mal et du bien comme dans le faux anonymat de la médiocrité, c'est une seule et même grandeur de la vie et de l'humanité qui s'exprime, irrémédiablement.
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Masculinity. --- Psychoanalysis and religion. --- Renunciation (Philosophy). --- Self-realization. --- Freud, Sigmund,
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Essentialism (Philosophy) --- Renunciation (Philosophy) --- Immanence (Philosophy) --- Self (Philosophy)
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L'oeuvre d'Éric Rohmer est une réflexion sur l'art et le cinéma. C'est aussi et surtout une authentique philosophie de la vie. La vie y est définie comme étant à la fois désir et renoncement à la satisfaction du désir, mais en tant que ce même renoncement s'annonce sous le titre de l'accomplissement. Elle est donc définie comme étant par essence renonciation, c'est-à-dire l'expression par excellence du charme dans la sublimation des désirs. La renonciation est, chez Rohmer, à la fois un contenu thématique, une forme cinématographique et surtout une structure dynamique. Celle-ci se déploie, dans la réalité concrète du film, dans les trois moments affectifs et renonciateurs de l'aspiration, de l'action et de l'accomplissement. L'auteur montre alors que la structure propre aux Contes moraux diffuse, de manière discrète et diverse, dans la totalité de l'oeuvre rohmérienne
Desire (Philosophy) --- Renunciation (Philosophy) --- Rohmer, Éric, - 1920-2010
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Entsagung und Routines arbeitet an einer Verfahrensgeschichte deutscher Erzählliteratur am Übergang vom Realismus zur literarischen Moderne. Der Band verfolgt dabei ein doppeltes Ziel: Zum einen bündelt er die semiotische Forschung zum Poetischen Realismus in einem fasslichen Strukturmodell, das als Beschreibungsgrundlage realistischer Erzählverfahren dienen kann. Studien zu Raabe, Fontane, Stifter, Storm und Meyer, aber auch zu Realisten der zweiten und dritten Reihe, überprüfen die Tauglichkeit dieses Ansatzes in der Praxis, wobei der Schwerpunkt auf den aporetischen Strukturen des Spätrealismus und Übergangsphänomenen zur Moderne liegt. Zum anderen wird der Versuch unternommen, die Einheit der verschiedenen Ismen um 1900 im Verfahren der ,Routine' zu erkennen. Fallstudien zu wenig behandelten Erzählautoren wie Bang, Conradi, Bölsche, Liliencron, Scheerbart und Dehmel bereiten ein Feld literarischer Prosa auf, das geradezu als Labor der Moderne bezeichnet werden kann. Ein Epilog verfolgt die realistische Erzähltradition bis in die Gegenwart weiter.
Narrative poetry, German -- History and criticism. --- Poetics. --- Realism in literature. --- Renunciation (Philosophy). --- Narrative poetry, German --- Realism in literature --- Renunciation (Philosophy) --- Poetics --- Languages & Literatures --- Germanic Literature --- History and criticism --- Deutsch. --- Literatur. --- Realismus. --- History and criticism. --- Poetry --- Neorealism (Literature) --- German narrative poetry --- Technique --- Philosophy --- Magic realism (Literature) --- Mimesis in literature --- German poetry --- Realism. --- early modern literatury. --- literary techniques. --- naturalism.
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The Socially Involved Renunciate is an in-depth analysis and an original English translation of the Siddh Goṣṭ, a fundamental philosophical text of the Sikh tradition. The work reflects the distinctive worldview of Sikhism, the only major Indian religion that does not regard asceticism as a legitimate path to liberation.Composed by Guru Nānak, a medieval, north Indian saint-poet and venerated founder of the Sikh tradition, the Siddh Goṣṭ is a dialogue between Guru Nānak and several Nāth yogis who had been pursuing a rigorous path of hath-yoga as renunciates of the material world. Through their dialogue, Guru Nānak teaches the Nāth yogis a spiritual path that also includes involvement in the social world and offers a practical way to achieve liberation. In The Socially Involved Renunciate, Kamala Elizabeth Nayar and Jaswinder Singh Sandhu provide background on Sikhism, highlight the ethical teachings expounded in the Siddh Goṣṭ, and demonstrate how Guru Nānak reconciles the polarities of the ascetic and householder ideals.
Mokṣa. --- Asceticism --- Renunciation (Philosophy) --- Spiritual life --- Mukti --- Philosophy, Indic --- Reincarnation --- Self (Philosophy) --- Soul --- Ascetical theology --- Contempt of the world --- Theology, Ascetical --- Christian life --- Ethics --- Philosophy --- Spiritual life (Sikhism) --- Nātha sect. --- Sikhism. --- Sikh authors --- Nānak, --- Moksa. --- Natha sect. --- Nanak,
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