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Poudrées d’or et d’émeraudes, sillonnant les songes et illusions des narrateurs ou mythifiées par leurs fantasmes, les protagonistes féminines de "La Dame à la louve" se métamorphosent successivement en vampire, lycanthrope, prostituée, androgyne ou encore géante, telles des réalisations du mythe de la Femme fatale. Nonobstant, la fatalité du féminin à l’homme se reconfigure eu égard à la distanciation ironique de Renée Vivien annihilant l’omnipotence du mâle et tournant en dérision ses tares. Celle que l’on surnomme la « Fille de Baudelaire » semble accomplir une jonction entre la stylistique et l’imagerie fin-de-siècle et les revendications saphico-féministes de la littérature féminine de la Belle Époque. Par divers procédés discursifs et narratifs, Renée Vivien se réapproprie tout un imaginaire misogyne : c'est la fatalitude viviennienne.
fin-de-siècle --- décadence --- fatalitude --- gender studies --- Renée Vivien --- Femme Fatale --- Dame à la louve --- Arts & sciences humaines > Littérature
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