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UCLouvain (3)


Resource type

film (3)


Language

French (3)


Year
From To Submit

2012 (3)

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Film
Le centre-pilote d’orientation professionnelle de Léopoldville

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Abstract

L’enseignement professionnel a fréquemment été traité dans des films éducatifs destinés aux Congolais. Le pouvoir en place a toujours voulu les encourager à choisir une orientation professionnelle qui puisse répondre aux besoins économiques du pays. Cette importante structure qu’est le centre pilote d’orientation professionnelle de Léopoldville est l’exemple par excellence de cette volonté puisque, comme c’est précisé dans le documentaire, elle a pour but de placer « chaque individu à la place qui lui convient » et à procurer satisfaction aux individus et à combler les besoins de la collectivité.Ce film indique donc la manière de procéder pour être orienté dans des métiers techniques et professionnels porteurs d’avenir. A Léopoldville, tout candidat qui le souhaite est soumis à une série de tests médicaux, intellectuels et de logique afin de déceler ses capacités générales. Ensuite, les enquêteurs lui font passer des tests d’aptitudes plus précis sur des dispositifs adaptés au genre de travail manuel envisagé. Les examens montrés en exemple dans ce documentaire sont d’une étonnante simplicité mais concernant essentiellement l’aspect psychomoteur : placer des jetons d’une planche à l’autre en fonction de leur numéro, opération de triage indispensable pour un travail dans un bureau de poste, par exemple. Le sujet doit avoir le coup d’œil rapide et précis et savoir raisonner. Le commentaire indique aussi que la brousse n’est pas laissée pour compte : une formation accélérée est prévue pour répondre aux nombreuses demandes dans tous les métiers ayant trait aux domaines économiques et industriels.Il est toutefois important de signaler que, uniquement pour les scènes tournées en villes, le film met indistinctement en scène jeunes Belges et jeunes Congolais (l’on voit, par exemple, un assistant médical congolais mesurer un jeune garçon européen ou un professeur parlant à des parents d’élèves issus des deux communautés). Vu l’époque où le film a été tourné, celui-ci exemplifie la volonté de rapports intercommunautaires promue par la politique coloniale de l’époque


Film
Viadana, couvent dominicain
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce court métrage documentaire présente la vie quotidienne dans un couvent dominicain «au cœur de la forêt d'Afrique». Il se déroule chronologiquement du réveil des frères au son de cloche jusqu'au soir. Une douce musique donne un ton particulièrement chaleureux et convivial au sujet traité. La journée commence par la toilette, le commentaire du film décrit et nomme les différents attributs vestimentaires des «frères». Puis, il évoque les différentes occupations des jeunes prêtres qui sont, tour à tour, fermiers, menuisiers, maçons, charpentiers, mécaniciens ou tailleurs. Toutes ces activités répondent aux besoins de la communauté, où «le travail ne manque pas». La formation des candidats au sacerdoce dure sept années au cours desquelles ils se forment à la théologie et à la philosophie. Le film présente ensuite une séquence de repas communautaire, qui se passe en silence. La lecture d'un frère rythme le moment de « recueillement et de partage». Les images montrent ensuite les loisirs au cours desquels les prêtres peuvent laisser place à leurs «préférences individuelles», en jouant au volley-ball ou en faisant de la musique, en s'adonnant aussi à l'étude ou aux activités qui leur permettent de reprendre contact avec la nature.Le ton du film est fidèle au sujet qu'il traite. Ainsi, la conclusion du documentaire souligne la morale générale du couvent: «La modestie de chacun souligne la grandeur de la tâche commune».Il faut remarquer que ce film de commande s'attache à faire l'éloge du couvent et de la vie religieuse. Il semble que ce contexte particulier déjoue les hiérarchies raciales qui caractérisent souvent le système colonial. Subsumé par la foi chrétienne, Blancs, Noirs, riches et pauvres semblent vivre dans les mêmes conditions: tel est du moins le discours qui transparaît


Film
Élisabethville = Elisabethstad
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Sur fond de musique quasi militaire, le commentaire explique d'emblée ce qui fait du Katanga le symbole, au sens propre comme figuré, de « richesse prodigieuse ». Telles les termitières géantes qui se dressent dans la savane herbeuse, la cheminée d'usine de traitement du cuivre pointe vers le ciel, elle est le symbole de la ville qui en dépend. L'homme y a créé sa «propre termitière» dans laquelle la transformation du cuivre se poursuit nuit et jour, à l'image des actifs insectes. Les images ainsi fixées sur ces deux contrastes saisissants, et qui se rejoignent dans cette allégorie des richesses naturelles exploitées par le travail (des insectes et des hommes), sont une entrée en matière logique du thème du film car la ville est née pour et grâce à cette industrie, délaissant «forêt et huttes» pour une «cité modèle» conçue par le colonel Emile Wangermée.Montrant les diverses zones d'activités de la ville blanche (commerce et affaires, hôtels au centre, bâtiments officiels et monuments), le cinéaste quitte rapidement le centre «surpeuplé» pour filmer les belles maisons à l'européenne, construites dans les quartiers résidentiels des alentours et habitées exclusivement par les coloniaux. La piscine du Lido constitue un espace de loisirs très prisé par ces derniers et, à l'exception d'une petite «nounou » congolaise qui témoigne de la présence locale, rien ne laisse envisager que l'action se situe en Afrique. Néanmoins, les Congolais possèdent aussi leur propre espace de vie, la cité indigène, reliée à la ville blanche par de larges avenues bordées de magasins. Le commentaire laisse sous-entendre et voir la transformation progressive des goûts et des pratiques de la population autochtone, «dans le sillage des Blancs», tout en affirmant son attachement pour ses habitudes «ancestrales». Ainsi, le marché est l'exemple-type où les Congolais continuent à vivre entre eux, «en famille», avec des aspirations et des goûts identiques qui les singularisent. Pourtant la voie du «progrès» est à la porte, comme le démontre la femme qui se libère peu à peu de son statut d'« esclave » pour devenir compagne et associée de son mari, selon le modèle occidental, et contribuer ainsi à la stabilité du ménage. De même, l'on reconnaît l'ambition «légitime» du Congolais à devenir propriétaire, pratiquer un commerce ou un artisanat, et le film montre le soutien dont il dispose dans ses ambitions, notamment dans la construction de sa maison.Le documentaire se clôture sur les «rançons du progrès»; se faire prendre en portrait, aller au bar et au dancing, travestis en «ladies en gentlemen», écouter un orchestre de jazz... bref, toutes manifestations qui semblent, pour le réalisateur, dégénérées. La preuve en est le commentaire final qui mentionne, sur un ton (faussement?) nostalgique: «Les temps ont bien changé... mais où sont les tam-tams d'autrefois?», comme si l'ordre des places et des rôles attribués dans/par la hiérarchie coloniale devait rester immuable, sous peine de chaos...

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