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Hygiene --- Radiation, Ionizing --- Hygiene --- Radiation, Ionizing
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L'exposition professionnelle aux rayonnements ionisants représente une très petite part de l'exposition globale de la population française. Pour les 355000 travailleurs surveillés en 2012, la dose moyenne reçue était de 0,18 mSv soit une faible partie de la dose individuelle annuelle de 3,7 mSv/an pour la population générale.Bien que faible à l'échelle collective, l'exposition des travailleurs doit être maintenue au niveau le plus bas qu'il est raisonnablement possible d'atteindre (principe ALARA).En matière de radioprotection , on va donc s'attacher à évaluer le risque et les effets des rayonnements ionisants afin de prévenir les dommages liés aux irradiations. Pour ce faire, en routine sont pratiqués des dosimétries physiques qui vont permettre de contrôler l'exposition parfois en temps réel. Des examens complémentaires sont également réalisés pour certaines catégories de travailleurs : examens hématologiques et radiotoxicologiques. Depuis le milieu de 20ème siècle, la surveillance biologique s'est tournée vers les analyses cytogénétiques qui permettent d'évaluer les dommages des rayonnements ionisants à l'échelle chromosomique et même d'effectuer des dosimétries biologiques.Les techniques ayant fait leur preuve sont le test des chromosomes dicentriques, le test de FISH et le test des micronoyaux. Leur réalisation est couteuse et les résultats demandent un certain délai. Ils sont loin d'être pratiqués en routine et sont plutôt réservés à des expertises pour la détermination de la dose de façon rétrospective ou pour le tri des personnes lors d'un accident radiologique de grande ampleur.En France, seuls les deux premiers tests sont disponibles. Ce travail peut aider à éclairer le médecin du travail sur les examens de dosimétrie biologique disponibles pour le suivi des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants, en particulier lors d'une exposition inhabituelle suspectée ou avérée.
Occupational Medicine --- Radiation Protection --- Radiation, Ionizing --- Radiation, Ionizing
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Le rôle de la radiothérapie dans le traitement du cancer est de délivrer une certaine dose sur un certain volume cible, tout en épargnant le plus possible les organes sains entourant ce volume cible. Comme le traitement se fait la plupart du temps de manière fractionnée, la qualité du repositionnement du patient d’une fraction à l’autre joue un rôle important dans l’issue du traitement. Pendant de nombreuses années, la réalisation de gammagraphies (film radiologique irradié avec le faisceau de traitement) a constitué la méthode de référence pour vérifier le bon positionnement du patient. Cependant, cette méthode est fastidieuse et consomme un temps important. Par ailleurs, les nouvelles techniques de traitement (radiothérapie conformationnelle, radiothérapie par modulation d’intensité) requièrent une précision de plus en plus importante dans le positionnement, rendant les contrôles par imagerie de plus en plus nombreux. C’est dans ce cadre que les systèmes d’imagerie portale électronique (Electronic Portal Imaging Devices, EPID en anglais) trouvent toute leur utilité. Ces systèmes permettent de réaliser des images digitales à partir de faisceaux de photons de haute énergie utilisés pour le traitement du patient.
L’ère moderne de l’imagerie portale électronique a commencé au début des années 80 avec la démonstration par Norman Baily de l’utilisation d’un système fluoroscopique pour acquérir des images de transmission de faisceaux de haute énergie (quelques MV). L’introduction de systèmes à chambres d’ionisation liquides en 1990 a été rapidement suivie par l’introduction de systèmes fluoroscopiques basés sur un écran scintillateur et une caméra. Aujourd’hui, de nouvelles technologies ont fait leur apparition, rendant l’imagerie portale électronique de plus en plus performante : il s’agit des systèmes basés sur une matrice de (photo)diodes en silicium amorphe. Une description plus détaillée de certains de ces systèmes est présentée dans le Chapitre II.
Les systèmes d’imagerie portale électronique ont été développés à l’origine pour remplacer le couple traditionnel films-cassettes pour la vérification de la position du patient dans le champs d’irradiation. La qualité des images délivrées par l’imagerie portale, ainsi que par sa constance dans le temps, font donc partie des caractéristiques les plus importantes d’un EPID. En effet, la précision avec laquelle l’opérateur va estimer le décalage du patient par rapport à sa position de référence est fortement dépendante des détails des structures qu’il pourra identifier sur l’image de traitement, l’image de référence étant, en général, moins limitative sur le plan da la qualité. Cette vérification du positionnement du patient implique habituellement la comparaison d’une image portale acquise au cours d’une fraction du traitement avec une image de référence générée avant l’initiation du traitement. Parfois, la première image approuvée du traitement est aussi utilisée comme image de référence. Tandis que l’image portale est formée par un faisceau de haute énergie utilisé pour traiter le patient, l’image de référence peut être une image radiologique (par exemple un film de simulation), une image d’un faisceau de haute énergie ou une DRR (Digitally Reconstructed Radiograph).
Hashimoto et al ont montré que la vérification visuelle du repositionnement du patient sur la console de l’EPID donnait les mêmes performances que la méthode conventionnelle (gammagraphie et négatoscope). Mais l’intérêt principal de l’imagerie portale réside dans le fait que l’image est directement numérisée. Outre un archivage plus aisé, l’opérateur a donc la possibilité de modifier à volonté le contraste et la luminosité de l’image, de traiter l’image par divers « filtres » (algorithmes), afin de mieux discerner les structures relevantes pour l’évaluation du positionnement du patient. Par ailleurs, d’autres outils de comparaison manuelle, semi-manuelle ou automatique sont généralement disponibles dans les logiciels fournis avec le système d’imagerie portale. Ces divers éléments associés à une calibration géométrique rigoureuse et un contrôle de qualité régulier, permettent d’obtenir rapidement un grand nombre d’informations chiffrées précises sur le décalage du patient et de prendre ainsi les mesures adéquates pour corriger ce décalage. De nombreux protocoles de vérification « on-line » ou « off-line » ont ainsi été développés. Le rôle et l’importance des systèmes d’imagerie portale électronique dans le traitement radiothérapeutique se sont par ailleurs rapidement étendus, en dépassant l’usage premier de l’imagerie de contrôle. De nombreuses équipes ont étudié le comportement des EPID comme « dosimètres ». L’apport de l’imagerie portale à la dosimétrie in-vivo est désormais reconnu : ces systèmes sont faciles et rapides à mettre en place, reproductibles, et peuvent donner une véritable cartographie 2D de la dose. Le principe de cette dosimétrie de transit est soit de relier l’information du pixel en niveau de gris à une dose au centre du patient, en prenant en compte la transmission du patient, soit de comparer l’image dosimétrique obtenue avec la dose prévue au niveau de l’EPID par le logiciel de planification de traitement. Par ailleurs, l’imagerie portale est aussi utilisée pour la vérification des champs de traitement par modulation d’intensité, en présence ou non du patient ou pour la vérification de compensateurs 2D.
Les systèmes d’imagerie portale électronique ont trouvé également un autre champ d’application dans le contrôle de qualité des accélérateurs linéaires. Ils peuvent être utilisés pour le contrôle de qualité quotidien de la dose et de l’homogénéité du faisceau, pour déterminer la correspondance entre le champ lumineux et le champ de radiation, pour vérifier la constance de l’énergie des faisceaux d’électrons, pour vérifier les rotations de collimateur et de table, ou encore pour contrôler le déplacement et les positionnement des lames d’un collimateur multilame. Les applications nouvelles des systèmes d’imagerie portale se développent donc de plus en plus, et ces derniers tendent à remplacer les films dans le contrôle de qualité des accélérateurs linéaires médicaux.
Radiation Protection --- Radiation, Ionizing --- Radiotherapy
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Radiation, Ionizing --- Temperature. --- Thermometers. --- instrumentation.
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Ionizing radiation. --- Radiation, Ionizing --- Radiation --- Radioactivity
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Ionizing radiation. --- Radiation, Ionizing --- Radiation --- Radioactivity
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La mise en place d’un protocole opératoire approprié et d’un suivi dosimétrique rigoureux, nous a permis d’étudier la réponse de l’intestin de la souris à une irradiation marquée par une distribution spatiale hétérogène. Nous inspirant des résultats surprenants de Van der Kogel sur la dose de tolérance de la moelle chez le rat, il était intéressant d’examiner la question sur un tissu dont l’organisation cellulaire était toute autre. Concrètement, il s’agissait de comprendre l’influence d’une faible irradiation sur la réponse d’un segment intestinal adjacent exposé à une forte dose. Le procédé expérimental adopté permet à présent d16140368074898599123 E tirer les conclusions suivantes :
1- Nous avons établi les bases d’une technique efficace et rapide pour effectuer des irradiations ex-vivo de l’intestin. Plus de 90% des souris ont survécu aux opérations.
2- Du point de vue physique, les différences spectrales du faisceau utilisé (rayons X) entraînent des incertitudes liées à la sensibilité énergétique des détecteurs. A cet effet, les films radiochromiques se révèlent être les plus fiables. Plus généralement, les propriétés de diffusion, et les basses énergies mises en jeu, font des rayons X un faisceau difficile à manipuler dans des expériences où la résolution spatiale est un paramètre critique.
3- L’irradiation de l’intestin par champ homogène (que l’on a appelé « bain ») démontre que le choc opératoire n’affecte pas la radiosensibilité intrinsèque de l’intestin. La relation effet-dose correspondante présente une allure exponentielle, dont les paramètres sont similaires à ceux qui sont obtenus à partir d’irradiations de « corps entiers ».
4- L’irradiation sélective d’un segment intestinal (appelée « douche ») donne une relation effet-dose caractérisée par un nuage de points fort dispersé, phénomène lié aux difficultés de repérage du segment irradié. La combinaison d’une douche avec un bain à faible dose a pour effet d’atténuer cette dispersion, mais une relation sous-jacente présente toujours une certaine dispersion. Ces imprécisions remettent en cause la mise en évidence du phénomène étudié.
D’un point de vue personnel, ce genre d’expérience a été d’un intérêt majeur, par le seul fait de mêler plusieurs disciplines poursuivant un seul et même but. Du point de vue physique, nous avons pu tester une grande gamme de détecteurs, et réaliser une des dosimétries les plus difficiles : celles des rayons X de basse énergie. Dans le contexte radiobiologique, nous avons introduit une méthode expérimentale prometteuse qui semblait initialement complexe. Finalement, nous avons soulevé une question dont le développement dans les années à venir ne peut être que fructueux au niveau des stratégies médicales.
Si bien la minutieuse précision de la physique contraste avec la fascinante variabilité biologique, il est clair que les deux branches se complètent dans une harmonie qui un jour – souhaitons le – fournira un pas décisif dans le monde de la recherche
Radiation, Ionizing --- Radiation Protection --- Mice --- Intestines
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