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Notre objectif dans cette étude était d’interroger la place des émotions chez les personnes adhérant au régime alimentaire sans gluten (RSG). 
Dans cette perspective nous avons rencontré cinq individus qui suivent le régime et ce, via des entretiens semi-structurés. Nous avons traité notre sujet d’étude à travers la méthode par théorisation ancrée afin de saisir au mieux l’expérience subjective des phénomènes émotionnels vécus par les participants à cette étude.
A la lumière de nos entretiens il apparaît que la nourriture revêt au-delà de sa dimension nutritive, une signification émotionnelle (Englebert, 2013). Ainsi, la modification du régime alimentaire suscite chez la personne une réorganisation de ses habitudes alimentaires. Nous avons développé différentes émotions observées au sein du régime telles que la peur, le regret, la gêne. Nous avons montré que ces émotions s’articulent à différents moments du repas, de l’approvisionnement à l’ingestion en passant par la cuisine et l’intégration à une tablée. Nous avons postulé que les différents changements d’habitudes alimentaires des personnes adhérant déplacent accroit la dimension réflexive dans l’acte de se nourrir.

Régime alimentaire --- Emotion --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres

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Le murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) est une espèce de chauves-souris que l’on retrouve sur le territoire wallon. Tout comme les autres chiroptères européens, il s‘agit d’une espèce insectivore. Néanmoins, certaines interrogations se posent à propos des variations de son régime alimentaire au cours des saisons et selon l’environnement dans lequel elle se trouve. En effet, jusqu’à maintenant, peu d’études traitant de ce sujet ont été réalisées en climat tempéré.
L’objectif de cette étude a été d’apporter des connaissances supplémentaires quant à la variation de la composition des proies selon le mois et le lieu où la colonie s’est implantée (type de bâtiment et ouverture du milieu dans un rayon de 10km autour des colonies). Grâce aux informations fournies dans la littérature, 3 hypothèses ont été émises. La première concerne la variation du régime alimentaire au cours des 3 passages dans différentes colonies (variation temporelle), la seconde et troisième se focalisent sur le type de proies consommées selon le milieu où s’est implantée la colonie (variation spatiale). Nous avons pour prédiction que, lorsque les individus sont à proximité des étables, ils se nourrissent essentiellement de diptères tandis que leur régime alimentaire est composé d’une majorité d’araignées quand ils sont proches de forêts.
Pour répondre à ces hypothèses, une récolte de matière fécales a eu lieu entre la fin du mois de mai et mi-août 2021, dans 6 colonies wallonnes différentes. Cette période correspond à la saison de mise bas et d’élevage des juvéniles chez les chauves-souris européennes. Trois passages dans chaque colonie ont été effectués au cours de cette période. Ensuite, une approche génétique, le métabarcoding, a permis d’amplifier et de séquencer l’ADN présent dans nos échantillons. Pour cela, deux paires d’amorces, permettant l’amplification du gène d’intérêt COI, ont été choisies. Cette étude réalise ainsi une comparaison entre elles pour appuyer l’importance de leur complémentarité.
Ce travail a ainsi pu identifier 192 taxa présents dans les matières fécales récoltées. L’hypothèse 1 a pu être vérifiée puisque les lépidoptères et les araignées sont plus fréquents en session 1 et les coléoptères en sessions 1 et 2. En revanche, bien que des tendances visuelles semblaient corroborer les hypothèses 2 et 3, elles ont été rejetées puisqu’aucune confirmation statistique n’a pu être fournie. En outre, au-delà des objectifs initiaux et grâce à la biologie et phénologie des arthropodes, cette étude a apporté des connaissances supplémentaires sur les zones de chasses et types de proies ingérées par M. emarginatus. En effet, certaines proies ne sont pas au stade imago au cours de cette période. C’est notamment le cas pour des lépidoptères, indiquant que M. emarginatus chasse aussi des chenilles. De plus, des insectes nuisibles ont été identifiés, soulignant ainsi l’importance des prédateurs insectivores dans les milieux agricoles. Des arthropodes plus rares ou peu connus en Wallonie étaient également présents dans les échantillons, permettant de prouver leur présence dans cette région.

Myotis emarginatus --- régime alimentaire --- variation spatiale --- variation temporelle --- métabarcoding --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie

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Bovin laitier --- Dairy cattle --- Alimentation des animaux --- Animal feeding --- Ration --- rations --- Régime alimentaire --- diet --- Hivernage --- Wintering --- Application des ordinateurs --- computer applications --- Troupeau --- Herds --- France --- Inra

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L’émergence de nouvelles zoonoses due aux modifications de l’environnement amène à se poser de nouvelles questions sur les moyens de propagation des virus. La transmission virale peut s’étudier de plusieurs façons, par des études épidémiologiques mais également par l'étude de l'écologie des espèces impliquées. Ce mémoire a pour objectif principal de décrire le régime alimentaire de la chauve-souris africaine Eidolon helvum grâce à des analyses de séquençage d’échantillons de fèces, méthode non invasive. Ces analyses sont réalisées par « métabarcoding », approche possible dans les analyses NGS (Next Generation Sequencing). Les fèces proviennent d’individus d’une colonie installée à Conakry, capitale de Guinée en Afrique de l’Ouest. L’objectif secondaire est d’établir si certaines espèces constituant le régime alimentaire d’Eidolon helvum sont des espèces cultivées par les populations humaines de Conakry ou se situent dans des zones urbaines. Ces espèces peuvent créer des zones de contact entre les chauves-souris et l’homme, et entrainer de potentielles contaminations au virus Ebola de la famille des Filoviridae. Au terme de ce mémoire, de nombreuses espèces et genres de plantes ont été confirmées pour le régime alimentaire d’E. helvum. Nous avons également confirmé notre hypothèse concernant la présence d’éventuels points de contact entre l’homme et la chauves-souris dans les lieux cultivés. Des espèces de plantes typiques des mangroves et de marécages ont également été identifiées, suggérant une mobilité importante de cette espèce de chauves-souris pour se nourrir et l’utilisation de tels milieux par régime alimentaire.

Chauves-souris --- Eidolon helvum --- régime alimentaire --- culture --- mangroves --- zoonoses --- Filoviridae --- Ebola --- Sciences du vivant > Zoologie --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie

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Metabolism --- Nutrition --- Métabolisme --- Nutrition humaine --- human nutrition --- Physiologie de la nutrition --- Nutrition physiology --- Produit alimentaire --- foods --- Comportement alimentaire --- Feeding habits --- Régime alimentaire --- diet --- Composition des aliments --- food composition --- Maladie de carence --- Deficiency diseases --- Métabolisme