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L’objectif de cette étude est d’identifier les potentialités de l’agriculture urbaine dans un milieu densément peuplé et sous pression foncière : le quartier Bockstael, un quartier de la commune de Laeken rattachée à la Ville de Bruxelles. Les potentialités du quartier sont évaluées d’une part en termes de capacité de charge, et d’autre part en fonction des possibilités de conversion des espaces publics en espaces cultivables. Sur base du régime alimentaire recommandé par la commission EAT-Lancet, les premiers résultats montrent que les 3 525 m² actuellement cultivés peuvent seulement autonomiser 101 personnes en fruits et légumes sur les 23 410 habitants du quartier entre 2018 et 2020. Nous avons tenté d’optimiser ce résultat en mobilisant d’autres surfaces potentiellement cultivables tels que les espaces verts s’ils étaient convertis à 40% en espaces cultivés (soit une surface de 9,16 hectares), les jardins privés s’ils étaient exploités à 40% de leur capacité (soit une surface de 1,9 hectares), et les projets alimentaires inscrits à l’agenda politique tels que l’aménagement d’une serre d’agriculture urbaine et la rénovation des serres royales. Par l’ajout de tous ces nouveaux projets aux projets déjà établis dans le quartier, c’est 2 776 personnes que nous pourrions rendre autonomes en fruits et légumes, soit environ 11,8 % de la population si les statistiques de population restent identiques à ces trois dernières années. C’est 2 564 personnes de plus qu’aujourd’hui. Enfin, il apparaît que la conversion des espaces publics en espaces cultivables soit une problématique très discutée au sein des sphères citoyennes, politiques et associatives et que le principal obstacle à la conversion soit le conflit d’usage et d’intérêt.
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Les anciens moulins Moureau d’Argenteau font partie depuis des générations de la culture et du paysage local. De par son style architectural s’opposant au reste du contexte bâti, à la visibilité qu’il offre aux passants, ce bâtiment possède une vraie identité, forte et intemporelle. Au vu des différentes reconversions déjà établies pour des bâtiments similaires, ainsi que le fait que les anciens moulins Moureau d’Argenteau soient l’un des seuls possédant une partie entièrement désaffectée, il est vraiment intéressant d’y envisager une reconversion qualitative. La situation du bâtiment au niveau géographique en fait un lieu de forte potentialité dans le développement linéaire Liège-Maastricht et la dynamique qui pourrait se mettre en place (pôle d’activités économiques, pôle spécialisé, etc.) permettrait un développement en plusieurs phases. L’identité de ce bâtiment, accompagnée par un bon projet de reconversion, peut constituer les bases d’un pôle attractif. La démarche de reconversion s’intéresse dans premier temps à la situation actuelle du bâtiment désaffecté, appartenant à la société S.C.A.R. qui occupe toujours une partie de l’ensemble des bâtiments. Cette démarche adopte un phasage temporel incluant un premier projet de reconversion individuel, concernant le bâtiment désaffecté, pouvant s’étendre à l’ensemble du site dans un second temps. Les propositions programmatiques permettent de réfléchir au devenir de ces bâtiments, avec leur construction répétitive, ouvrant les possibilités de reconversion. Il s’en dégage qu’il est faisable de faire cohabiter plusieurs fonctions au sein d’un seul bâtiment (logements, loisirs, activités économiques) et il s’agit d’un axe de réflexion urbanistique de plus en plus mis en avant. La société évolue et la question de « faire du neuf avec du vieux » prend de son importance, sauvegardant ainsi une partie de notre patrimoine, mis à jour face aux défis d’aujourd’hui.
Architecture prospective --- Minoterie --- Monographie --- Patrimoine industriel --- Potentialités --- Réaffectation --- Reconversion --- Ingénierie, informatique & technologie > Architecture --- Arts & sciences humaines > Histoire
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ayahuasca --- breuvage chamanique amazonien --- utilisation traditionnelle de l'ayahuasca --- les églises syncrétiques --- le tourisme chamanique --- pharmacologie de l'ayahuasca --- DMT --- intoxication --- la santé mentale --- intoxication chronique --- potentialités thérapeutiques
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Les changements climatiques ne sont plus à prouver. Les sécheresses estivales sont une des conséquences mettant le plus à mal l’écosystème forestier. Face à la rapidité de ces modifications, une des solutions proposées pour accroitre la résilience des forêts est l’utilisation d’essences exotiques. Ces espèces introduites hors de leur aire de distribution naturelle sont-elles réellement la solution à l’équation ? Cette étude a pour but de discuter des potentialités et des risques de l’introduction du cèdre de l’Atlas en Belgique. Cet arbre réputé pour sa tolérance à la sécheresse est un candidat intéressant face aux problèmes actuels. Cependant, la prudence et la lucidité doivent être de mise. En effet, les essences exotiques ne sont pas exemptes de défauts et une analyse de risque est obligatoire pour ne pas aggraver la situation. C’est pourquoi, dans ce travail de fin d’étude, en plus de la littérature scientifique existante, plusieurs démarches ont été réalisées afin d’apporter différents éléments de réponses. Les objectifs de cette étude sont donc multiples : 1) Réaliser un monitoring dans les jeunes parcelles de cèdres actuelles afin de tirer des conclusions sur leurs croissances et leurs états de santé ; 2) Prévoir une potentielle propagation d’un agent pathogène dans les forêts wallonnes due à l’introduction du cèdre de l’Atlas : cas du Sirococcus tsugae ; 3) Prévoir un potentiel nouvel agent pathogène sur cet arbre : cas du Sirococcus conigenus. Les résultats ont montré qu’actuellement le cèdre se porte bien en Wallonie Une bonne production et un bon état de santé sont observés. Cependant, la pression du gibier et la sensibilité à la dominance sont les deux éléments qui ont causé les plus grands problèmes jusqu’ici. Concernant la première expérience d’inoculation, le cèdre, le tsuga et le mélèze semblent être fort sensibles à S. tsugae. Pour ce qui est de la deuxième, S. conigenus ne semble pas être un problème pour le cèdre même si quelques nécroses ont été observées. Il est vrai que le cèdre est un arbre avec des potentialités fortes intéressantes mais son introduction doit être limitée. En effet, des risques tels qu’une potentielle invasivité ou le manque de co-évolution ne sont pas quantifiable à l’heure actuelle. Les quelques plantations présentes en Belgique doivent donc servir de parcelles sentinelles et un suivi dans le temps est obligatoire afin de suivre l’évolution et l’adaptation de cette essence. Climate change is a proven fact. Summer droughts are one of the most damaging consequences for the forest ecosystem. Given the rapidity of these changes, one of the solutions suggested to increase the resilience of forests is the use of exotic species. Are these species introduced out of their natural area really the solution to the equation ? The aim of this study is to discuss the potentialities and risks of the introduction of Atlas cedar in Belgium. This tree, known for its drought’s resistance, is an interesting contender in the face of current problems. However, caution and lucidity must not be forgotten. Indeed, exotic species are not free of defects and a risk analysis is mandatory in order to not make thing worse. This is why, in this study, in addition to the existing scientific papers, several steps have been taken in order to provide different elements of answers. Aims of this study are multiple: 1) To carry out a monitoring in the young plots of cedars to draw conclusions on their growth and health status ; 2) To predict a potential propagation of a pathogen due to the introduction of Atlas cedar: case of Sirococcus tsugae ; 3) To predict a potential new pathogen on this tree: case of Sirococcus conigenus. These results showed that cedar is currently doing well in Wallonie. A good wood production and a good state of health are observed. However, game pressure and susceptibility to dominance are the two elements that have caused greatest problems so far. Concerning the first inoculation experiment, cedar, western hemlock and larch seem to be very sensitive to S. tsugae. Concerning the second, S. conigenus does not seem to be a problem for cedar although some necrosis has been observed. It is true that the Atlas cedar is a tree with interesting strong potential but its introduction should be limited. Indeed, risks such as potential invasiveness or lack of co-evolution are not quantifiable now. The few plantations present in Belgium must be therefore serve as sentinel plots and monitoring over time is mandatory in order to follow the evolution and adaptation of this species.
Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica (Endl.) Carr.) --- Essence forestière exotique --- Potentialités --- Risques --- Expérience d'inoculation --- Sirococcus tsugae --- Productivité --- Changements climatiques --- Atlas cedar (Cedrus atlantica (Endl.) Carr.) --- Exotic tree species --- Potentialities --- Risks --- Inoculation experiment --- Sirococcus tsugae --- Productivity --- Climate change --- Sciences du vivant > Biologie végétale (sciences végétales, sylviculture, mycologie...)
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