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Pendant la période moderne, l’urbanisme de la démesure règne en maître. A la fin des années 70, la ville de Liège veut restaurer un rapport avec ses habitants et son patrimoine, jusque-là délaissé. Dans ce contexte, une institution publique - la Société de Développement Régional pour la Wallonie - obtient des fonds et décide de lancer une série de projets de rénovation urbaine en Wallonie. Elle prend donc en charge, en 1978, l’un des cinq quartiers historiques de Liège alors sur le déclin : le quartier Hors-Château - Féronstrée. Elle confie la rénovation de tout un îlot, situé entre la rue Hors-Château et la rue des Brasseurs, à l’architecte Charles Vandenhove : « l’îlot Saint-Antoine ». Le projet, dès le départ de sa construction, a fait couler beaucoup d’encre et a rapidement pris de l’importance. Il est dès lors intéressant de s’interroger sur les choix de cette architecture, assimilée à un changement de politique, qui ont suscité engouement et critiques.

Charles Vandenhove --- Rénovation urbaine --- Liège --- Architecture --- Société de Développement régional pour la Wallonie --- Hors-Château --- Cour Saint-Antoine --- Place de Tikal --- Ingénierie, informatique & technologie > Architecture