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Political violence. --- Political violence

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The Middle East today is characterized by an astonishingly bloody civil war in Syria, an ever more highly racialized and militarized approach to the concept of a Jewish state in Israel and the Palestinian territories, an Iraqi state paralyzed by the emergence of class- and region-inflected sectarian identifications, a Lebanon teetering on the edge of collapse from the pressures of its huge numbers of refugees and its sect-bound political system, and the rise of a wide variety of Islamist paramilitary organizations seeking to operate outside all these states. 0The region's emergence as a 'zone of violence', characterized by a viciously dystopian politics of identity, is a relatively recent phenomenon, developing only over the past century; but despite these shallow historical roots, the mass violence and dispossession now characterizing Syria, Lebanon, Israel/Palestine, and Iraq have emerged as some of the twenty-first century's most intractable problems. In this study, Laura Robson uses a framework of mass violence - encompassing the concepts of genocide, ethnic cleansing, forced migration, appropriation of resources, mass deportation, and forcible denationalization - to explain the emergence of a dystopian politics of identity across the Eastern Mediterranean in the modern era and to illuminate the contemporary breakdown of the state from Syria to Iraq to Israel.

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La littérature consacrée aux déterminants de la prise d'armes au Sahel privilégie les causes socio-économiques et, en second lieu, sécuritaires : un consensus relativement large émerge autour de la marginalisation de certaines communautés d'un côté et, de l'autre côté, des conflits autour des ressources naturelles, en tant que facteurs principaux de la prise d'armes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Les facteurs identitaires - personnels et communautaires - sont également retenus comme importants pour toutes les catégories de groupes armés, mais ils apparaissent secondaires, tout comme l'« appât du gain », et n'expliquent pas de manière autonome la mobilisation armée. Le rôle des déterminants religieux et idéologiques est quant à lui décrit comme négligeable par l'ensemble de la littérature analysée, avec peu d'exceptions. Cela pose question notamment en ce qui concerne l'engagement dans les groupes armés djihadiste, analysé comme peu différent de l'engagement dans les autres groupes. Le mobile religieux est ainsi considéré comme un facteur somme toute marginal : dans les cas où celui-ci est revendiqué par les acteurs locaux, la majorité des études examinées le « décompose » systématiquement en « sous-déterminants » socioéconomiques ou identitaires. Trois remarques conclusives peuvent être avancées : en premier lieu, la prévalence des déterminants socioéconomiques dans la prise d'armes au Sahel apparaît nette - bien qu'avec quelques nuances. En second lieu, la violence semble suivre une logique d'autoreproduction qui est désormais relativement disjointe des déterminants originaires. En d'autres termes, si les multiples déterminants analysés subsistent dans les ralliements aux groupes armés, on pourrait avancer que le phénomène auquel on assiste au Sahel est celui d'une autonomisation de la violence des singularités des contextes de terroir. Enfin, la relativisation des facteurs idéologiques et religieux est le constat essentiel de cette revue de littérature. Une approche réductionniste semble prévaloir : sans remettre en question la centralité des déterminants socio-économiques, la problématisation du mobile religieux adoptée semble négliger les « logiques intrinsèques » du religieux, notamment dans le contexte sahélien où les enchevêtrements entre politique et religion ont pris le devant de la scène depuis les années 1990.

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