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UCLouvain (1)


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French (1)


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2017 (1)

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Book
Intérêt de marqueurs moléculaires dans le diagnostic et le pronostic des tumeurs de l'ovaire : les cas du symporteur iode-sodium et du facteur de transcription
Authors: --- ---
Year: 2017 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

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Abstract

Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique avec le plus haut taux de mortalité. Le diagnostic et la stadification du cancer sont fondamentaux et constituent la première étape pour prédire l’évolution ainsi que pour proposer le traitement le plus adapté à la patiente. Pourtant 20 à 30% des tumeurs ovariennes posent problème quant au diagnostic. Les sous-types mucineux et endométrioïdes notamment se confondent fréquemment avec les métastases d’origine colorectal. L’absence de marqueur spécifique et sensible aux tumeurs d’origine ovarienne est un facteur limitant. Une étude s’est penchée sur le symporteur iode-sodium (NIS), déjà bien connu dans la thyroïde et les cancers thyroïdiens. Elle a montré qu’il était exprimé dans l’épithélium de l’ovaire et de la trompe et que sa surexpression dans les cancers de l’ovaire était un facteur de mauvais pronostic. Une autre étude a conclu que le facteur de transcription PAX8 identifiait les épithéliums bénins et malins de type Müllériens et qu’il pouvait être sensible pour la détection des tumeurs d’origine ovarienne. Notre but, sur base de ces deux textes est d’analyser l’expression l’immunohistochimique (IHC) des marqueurs moléculaire NIS et PAX8 au sein du tractus génital féminin ainsi que dans différentes tumeurs ovariennes, et de la corréler avec différentes caractéristiques cliniques et anatomo-pathologiques. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective reprenant des tumeurs ovariennes malignes (n=33) provenant de 31 patientes différentes opérées aux Cliniques Universitaires Saint-Luc entre 2011 et 2015. Des échantillons d’ovaires normaux (n=3), de tératome ovarien (n=1), d’endomètres (n=4), de thyroïde (n=1) et d’estomac (n=1) ont également été utilisés. L’IHC de NIS a été réalisée manuellement tandis que celle de PAX8 a été réalisée automatiquement. Le logiciel Visiopharm nous a permis de quantifier de façon objective et selon leur intensité le nombre de cellules présentant un immunomarquage de PAX8 dans les régions tumorales ainsi que dans les tissus sains. Les échantillons sur lesquels NIS a été testé ont fait l’objet d’une analyse visuelle simple au microscope optique. Enfin les statistiques ont été faites grâce au logiciel IBM SPPS Statistics. Résultats : Aucun marquage de NIS n’a été observé dans aucun des épithéliums de surface de l’ovaire, ni des épithéliums tubaires et dans aucune cellule néoplasique des tissus tumoraux. Au contraire, PAX8 présente un immunomarquage intense et diffus des cellules non ciliées de l’épithélium tubaire. Un marquage est aussi observé dans l’épithélium glandulaire de l’endomètre quelle que soit la phase du cycle. Les cancers ovariens les plus fréquents, séreux et endométrioïdes, présentent un immunomarquage intense de PAX8 dans le noyau d’une proportion significative de cellules néoplasiques (environ 30%), contrairement aux métastases d’origine intestinale, pancréatique et gastrique, où l’immunomarquage est faible dans pratiquement toutes les cellules néoplasiques (p=0.001). En revanche il n’y a pas de différence significative entre les histotypes des tumeurs épithéliales de l’ovaire (p=0.935) mais les tumeurs provenant de patientes ayant déjà reçu une chimiothérapie (p=0.007) et de patientes ne présentant pas d’ascite (p=0.033) montrent un marquage faible dans le noyau d’une plus grande proportion de cellules. Enfin, la courbe ROC nous montre que l’expression de PAX8 serait un bon test diagnostique des tumeurs ovariennes primitives (p<0.001). Conclusion : Dans notre étude, les échantillons présentant un grand nombre de cellules avec un marquage faible de PAX8 correspondent à des cancers d’origine extra-ovarienne. Les patientes qui ne présentaient cliniquement pas d’ascite et celles ayant reçu une chimiothérapie avant le prélèvement présentent le même profil de marquage. L’expression de PAX8 pourrait être utilisée comme test diagnostique des tumeurs d’origine ovarienne mais elle ne permet de prédire le pronostic de survie globale ni de survie sans progression de la patiente. Par ailleurs, NIS ne présente aucun intérêt dans le cancer de l’ovaire. Il serait cependant intéressant de confirmer ces résultats au sein d’une cohorte plus grande de patients.

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