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ULiège (1)


Resource type

dissertation (1)


Language

French (1)


Year
From To Submit

2019 (1)

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Dissertation
L'évaluation de la douleur et l'utilisation des opioïdes chez les oiseaux
Authors: --- --- --- ---
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les vétérinaires sont amenés à soigner un grand nombre d’espèces aviaires dans leur pratique, que ce soit en clinique, où ils rencontrent notamment de nombreux psittacidés, ou dans les centres de soins d’oiseaux sauvages. Les animaux qui leur sont confiés expérimentent bien souvent une situation douloureuse, qu’ils soient en proie à des problèmes reproducteurs, digestifs, respiratoires ou aient subi un traumatisme, comme c’est souvent le cas des oiseaux de proie. En effet, il est désormais admis que les oiseaux possèdent des mécanismes physiologiques de la douleur similaires à ceux existants chez les mammifères. Et pourtant, l’évaluation de leur douleur n’est pas aisée, et s’avère même un véritable challenge pour tout praticien qui ne serait pas familier du comportement normal des représentants de chaque espèce. Aussi, l’observation de l’animal fournit déjà un grand nombre d’informations, puisqu’il existe de nombreux paramètres comportementaux et physiologiques associés à la douleur, l’inconfort ou l’anxiété chez les oiseaux. De plus, des scores et échelles de douleur voient le jour, ce qui permet aux vétérinaires de faire preuve d’une certaine objectivité dans l’appréciation de la douleur, et d’en grader l’intensité. Cela leur permet d’une part de prendre une décision thérapeutique concernant la prise en charge analgésique de l’animal, mais aussi d’évaluer l’efficacité des traitements qu’ils mettent en place. Dans la gestion de la douleur chez les oiseaux, les opioïdes sont adaptés à la lutte contre des douleurs modérées à sévères. Alors qu’historiquement, il était admis que les opioïdes agissant sur les récepteurs ƙ aux opiacés étaient les plus efficaces (le butorphanol par exemple), de récentes études tendent à prouver que si c’est effectivement le cas chez les psittacidés, les oiseaux de proie seraient davantage sensibles aux agonistes des récepteurs µ (comme la buprénorphine ou l’hydromorphone, utilisée en Amérique du Nord). Tandis que les études se multiplient, notamment concernant la pharmacocinétique et la pharmacodynamique de chaque molécule, pouvant par ailleurs être propres à chaque espèce, de nombreuses adaptations voient le jour en pratique. C’est enfin dans une approche plus globale de la douleur qu’une analgésie optimale est possible, de par l’emploi d’un large panel de molécules pouvant agir en synergie, la mise en place de mesures de nursing et de soins de support, voire le recours à des médecines complémentaires permettant une approche holistique de nos patients.

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