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La prévention primaire des expositions professionnelles est l'un des objectifs de la mission du médecin du travail. Le devoir d'identifier les risques et d'évaluer les expositions professionnelles sur le lieu de travail est une obligation de résultat pour l'employeur. Certains facteurs de risque professionnel ont montré des effets très différés sur la santé. Alors, un suivi documenté est nécessaire, afin d'assurer une traçabilité en santé au travail. La traçabilité des expositions professionnelles est un défi pour le médecin du travail. Ses obligations ne sont pas toujours accompagnées d'une adaptation des moyens dont il dispose dans ce domaine. La nouvelle loi du 20 juillet 2011crée de nouvelles obligations, notamment la traçabilité des expositions pour le médecin du travail. Quels sont les moyens d'établir la traçabilité des expositions professionnelles pour le médecin du travail dans le cadre de sa mission en santé au travail ?Ce travail vise à connaître les dispositifs réglementaires pouvant contribuer à faciliter la démarche de traçabilité des expositions professionnelles. Il décrit les notions de« traçabilité » exprimées par la réglementation française, ainsi que ses références en droit communautaire, et montre l'évolution de cette dernière dans le champ des expositions aux agents chimiques et biologiques sur le lieu de travail. Des différents outils réglementaires de la traçabilité sont présentés, notamment tels qu'ils sont utilisés par l'entreprise ou par le médecin du travail, ils peuvent être collectifs ou individuels. Des différentes étapes de la traçabilité sont définies : l'identification du danger et l'évaluation du risque, le suivi des expositions, la mise en place de mesures de prévention. La revue de la réglementation a ainsi été confrontée aux résultats de l'enquête de terrain menée dans le cadre de ce travail auprès de 61 médecins du travail exerçant tous dans le département du Loiret (45) en France. Les résultats de !'enquête montrent une différence dans les pratiques des médecins exerçant en service autonome et de ceux qui exercent en service interentreprises de santé au travail. L'étude révèle également que selon la majorité des médecins répondants, moins de 50% des entreprises suivies a réalisé une évaluation des risques chimiques. Les répondants ont exprimé le besoin de disposer de davantage d'informations sur les produits utilisés, sur les conditions des postes de travail, ainsi que de plus de temps de sensibilisation des employeurs aux différents risques.Ce travail montre un décalage entre la réglementation existante sur la traçabilité des expositions professionnelles et sa mise en pratique. Une conclusion déjà notée par différentes études antérieures.
Occupational Exposure --- Occupational Exposure --- Occupational Medicine
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V. CONCLUSION
La méthode d’analyse par HPLC utilisant une phase reverse avec un détecteur à absorption UV combinée à une technique d’isolation sélective sur un gel d’affinité constitue une méthode valable pour l’analyse de la pseudouridine dans l’urine.
Les expériences sur rat et souris, effectués dans le cadre de ce travail suggèrent que l’excrétion urinaire de pseudouridine ne constitue pas un marqueur précoce d’une maladie maligne. La pseudouridine peut être dosée dans les urines de sujets cliniquement en bonne santé. Contrairement aux observations faites chez le rat, la quantité excrétée ne semble pas être influencée par l’âge des sujets du moins entre l’âge de 6 à 55 ans. Son excrétion est aussi identique dans les 2 sexes. Nos observations ont confirmé que les sujets présentant des processus malins excrètent par voie urinaire une quantité accrue de pseudouridine. Une étude pilote parmi des travailleurs exposés à des substances génotoxiques (en particulier des hydrocarbures aromatiques polycycliques) n’a pas révélé de modification de son excrétion. Bien que de plus amples «études parmi des groupes de travailleurs exposés à des substances génotoxiques soient souhaitables, les résultats de nos travaux tendent à suggérer que l’excrétion urinaire de pseudouridine ne constitue pas un marqueur utile pour le dépistage précoce d’une transformation maligne parmi les groupes à risque
Pseudouridine --- Urine --- Occupational Exposure
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Le manganèse est un élément très répandu dans la croûte terrestre : il est le douzième par ordre d’abondance. On en trouve dans de très nombreux minéraux, principalement sous forme d’oxydes, des carbonates et des silicates. La plus importante source commerciale de manganèse est le dioxyde de manganèse (MnO2), que l’on trouve à l’état naturel dans les sédiments de pyrolusite. Certains nutriments sont riches en manganèse (noix de pécan, poivre noir, café, et surtout le thé et les clous de girofle). A l’état pur, le manganèse est un métal dur, de couleur grisâtre.
Les principales utilisations du manganèse sont les suivantes :
- sidérurgie : réduction de l’oxygène et du soufre contenus dans le fer (transformation en acier), intervention dans des alliages (aciers spéciaux, cuivre, étain, nickel) ;
- fabrication des piles sèches (poudre de MnO2) ;
industrie chimique : agent oxydant (permanganates) ;
sels de manganèse : utilisés comme colorants (verrerie, céramique, cuir), comme additifs alimentaires pour le bétail, dans des engrais et des pesticides ;
- agent anti-détonnant dans l’essence sans plomb : le méthylcyclopentabiényl manganèse tricarbonyle (MMT).
Chez l’homme le manganèse est un oligo-élément qui intervient dans certaines activités enzymatiques de l’organisme. Les besoins quotidiens en Mn pour l’adulte sont de l’ordre de 4 mg. A dose élevée, il présente certaines toxicités, tant sur le plan local que général.
La toxicité principale du manganèse est d’ordre neurologique. Elle a été revue tout récemment dans le mémoire de médecine du travail du DR G. Latinne. Rappelons brièvement que le manganèse interfère avec certains neurotransmetteurs (dopamine et sérotonine), provoquant des manifestations extrapyramidales connues sous le nom de « Parkinson manganique » : les symptômes sont d’abord non spécifiques (asthénie, irritabilité, troubles de la mémoire), puis plus marqués (tremblement, hypertonie, akinésie, troubles du langage et de l’écriture), avec à la phase d’état un parkinsonisme floride : rigidité importante, troubles neuro-végétatifs, altération sévère du comportement pouvant aller jusqu’à la psychose maniaco-dépressive.
Sur le plan respiratoire, on connaît surtout la toxicité aiguë due à l’inhalation accidentelle de poussière de manganèse : il s’agit d’un effet irritant puissant qui se présente sous la forme d’une pneumonie chimique, avec tous les signes d’une pneumonie, présence d’expectorations très visqueuses et parfois d’hémoptysies. La concertation atmosphérique en manganèse nécessaire pour provoquer cette pneumonie est inconnue.
Les travaux rapportant des signes de toxicité broncho-pulmonaire en cas d’exposition prolongée au manganèse sont peu nombreux.
L’entreprise SEDEMA, spécialisée dans les dérivés du manganèse, constitue un précieux modèle d’étude. L’exposition au manganèse y a été analysée en 1982-1983, et il semblait y avoir une augmentation de fréquence de la toux hivernale, de la dyspnée d’effort et des épisodes récents de bronchite aiguë, avec une diminution de certains paramètres respiratoires.
Une augmentation de l’incidence des pneumonies et/ou des bronchites a été rapportée chez des travailleurs exposés professionnellement au manganèse et chez des sujets vivant aux alentours des industries produisant des dérivés du manganèse (in 8).
Suite au travail réalisé en 1982-1983 chez SEDEMA , des examens spirométriques ont été pratiqués régulièrement chez les travailleurs de l’usine, lors de leur visite annuelle de médecine du travail. Nous avons analysé de façon rétrospective les données spirométriques récoltées de 1985 à 1992 pour tenter de déterminer dans quelle mesure une exposition prolongée au manganèse pouvait être responsable d’altérations de la fonction respiratoire.
Des examens spirométriques réguliers ont également été pratiqué chez les travailleurs d’une usine de fabrication de colorants (Crompton), qui relève du même service de médecine du travail que SEDEMA. Les travailleurs de Crompton ne sont pas exposés au manganèse et ont servi de contrôles.
Pour la suite du travail, le manganèse sera noté Mn afin de ne pas alourdir le texte.
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Suite à une volonté de diversification de ses activités la société Clariant Benelux s’est lancée il y a quelques années dans la production de produits de coloration (masterbatches) des résines thermoplastiques de type polyacétal (appelées aussi polyoxyméthylène ou POM). Cette production a entraîné l’apparition de problèmes d’hygiène industrielle suite aux émissions de vapeurs formaldéhyde dans l’air ambiant qui se produisent lors de l’extrusion de ce polyacétal.
Ces problèmes d’hygiène industrielle sont apparus au laboratoire de mise au point des produits ainsi que dans le hall de production. Ils se sont manifestés par une gêne respiratoire ainsi que par une irritation des yeux des collaborateurs ; de plus, un collaborateur travaillant au laboratoire a présenté une réaction grave de type allergique (allergie cutanée et respiratoire).
Suite à des premières mesures de formaldéhyde dans l’air ambiant, un plan d’action a été décidé afin de tenter d’apporter une solution durable et efficace à ce problème d’exposition des collaborateurs.
L’objet de ce mémoire est la description du problème d’exposition des collaborateurs de la société aux vapeurs de formaldéhyde dans l’air ambiant et des mesures mises en place au laboratoire de mise au point des produits et en production afin de limiter cette exposition.
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Aims: the object of this study is to synthesize the specifications of biomonitoring in welders and to describe its current evolutions.Methods: the regulation and theoretic points of view of medical supervision and biomonitoring as well as welders' work feature help to understand the present arrangements of the follow up. Future prospects are then explored.Conclusion: the knowledge about chemical risks in welders are perpetually renewed. The difficulties remain in their application within companies followed by occupational health services. Ce travail a pour but de synthétiser les caractéristiques du monitoring biologique chez les soudeurs et d'en décrire les évolutions en cours d'étude.Méthodes: les aspects réglementaires et théoriques de la surveillance médicale et du monitoring biologique ainsi que les particularités du poste de soudeur permettent d'appréhender les modalités actuelles de suivi. Les perspectives d'avenir sont ensuite explorées.Conclusion: les connaissances en matière de risques chimiques auxquels sont exposés les soudeurs sont en perpétuel renouvellement. La difficulté réside dans leur application au sein des entreprises accompagnées par les services de santé au travail.
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L'activité des caristes -préparateurs de commandes au sein d'entrepôts est fréquente .Cette étude, réalisée sur deux ans, a porté sur 34 travailleurs d'une entreprise de distribution de papier.Le premier objectif était de réaliser et de décrire une intervention sur le terrain. Cette intervention a combiné plusieurs approches: données nationales et indicateurs sociaux, approche médicale, entretiens individuels, observat ions répétées sur le terrain avec évaluation qualitative et quantitative . Elle a permis de préciser l'activité réelle de travail, et les risques auxquels sont soumis ces travailleurs du fait de la manutention manuelle de charge et de la conduite de chariots de manutention . Elle a également permis de donner des informations sur leurs conséquences sur la santé, en particulier concernant les lombalgies.Les résultats sont en accord avec les données de la littérature sur ce sujet.Le deuxième objectif était d'impulser une démarche de prévention globale et qualitative, qui puisse prendre en compte la complexité des troubles musculo-squelettiques et proposer des solutions pertinentes.Cette démarche, pluridisciplinaire, au contact de la direction et des travailleurs, a comporté plusieurs phases : première analyse générale, étude ergonomique approfondie et renouvelée , travail de restitution et d'échanges institutionnels. La réalisation d'une enquête de terrain à l'extérieur de l'entreprise, a permis de mieux comprendre la formation au Certificat d'Aptitude à la Conduite En Sécurité et les évolutions technologiques liées à l'utilisation des chariots de manutention. La prévention médicale, suivant les recommandations de la Haute Autorité de la Santé, a également trouvé sa place.Des changements positifs dans l'entreprise ont été observés, notamment grâce à l'installation progressive d'un climat de confiance et à la reconnaissance des problèmes par la direction et les représentants élus (Comité d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail). Les améliorations mises en place ont toutes été proposées à l'employeur par des actions participatives du collectif de travail. Elles ont porté sur les facteurs biomécaniques, organisationnels et psycho-sociaux. L'accompagnement dans la durée de l'entreprise par le service de santé inter entreprise semble important pour permettre ce temps participatif. Une vision globale de l'étude a été proposée en s'appuyant sur le schéma d'analyse de !'Agence Nationale pour !'Amélioration des Conditions de Travail.Le troisième objectif était de proposer, sur la base de cette analyse multidimensionnelle, une aide pour le médecin du travail, afin de faciliter son intervention tant au niveau collectif qu'individuel, en présence de caristes-préparateurs de commande. L'outil proposé synthétise, pour chaque stade de l'intervention, les objectifs, les moyens utiles et les résultats attendus. Les différentes méthodes présentées étaient, pour la première phase, la méthode Renault, une grille sur le vécu au travail (Direction de !'Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques), une grille sur la satisfaction au travail (Organisation de la Coordination et du Développement Economique), une grille sur les horaires postés (Institut National de Recherche et de Sécurité). Pour la deuxième phase, un questionnaire de début et fin de poste (à partir du questionnaire de type « nordique »), et l'échelle subjective de perception de l'effort de Borg (Rating Perceived Exercion).Pour l'entreprise, les propositions d'amélioration ont été résumées dans un « tableau de bord », qui ordonne à partir des principes généraux de prévention, pour chaque déterminant du risque identifié, les aménagements, selon leur priorité et le délai de mise en œuvre. Elles doivent tenir compte des réalités techniques et économiques de l'entreprise. Les formations font partie des axes à développer, mais uniquement en complément des actions collectives, et sous une forme adaptée tenant compte de l'expérience acquise et de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences. Les outils d'aide à l'évaluation et au suivi destinés à l'employeur sont également synthétisés dans un tableau. L'évaluation de la pénibilité des postes selon la loi du 20 janvier 2014 peut y être intégrée.
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Après avoir réalisé une première enquête dans des garages, nous avons souhaité approfondir la problématique du risque chimique dans ce type d’entreprise en réalisant une nouvelle enquête incluant plus de participants et en intégrant la pratique de professionnels de la prévention.
Nous avons voulu objectiver comment ce risque est abordé dans ce milieu, mesurer le degré d’intérêt et d’information autour de ce risque et mieux cerner de quelle manière sensibiliser le personnel.
Les résultats de l’enquête menée auprès des 72 garages en Belgique francophone (73% <6 travailleurs) nous ont montré que le risque chimique semble être sous-estimé par le personnel. Moins d’un participant sur deux a un jour reçu une information sur les produits chimiques utilisés sur le lieu de travail. Peu de ces personnes nomment leur médecin de travail comme source possible d’information à propos de ce risque ; ils citent plus régulièrement le fournisseur de produit. Les fiches de données de sécurité (FDS) sont un outil connu mais elles sont présentes seulement dans 54% des garages. Les participants ne parviennent que rarement à retrouver la signification des phrases de risques et des symboles présents dans les fiches de données de sécurité. Cette connaissance apparaît meilleure chez les participants ayant déjà bénéficié d’une sensibilisation. Les conseillers en prévention-médecins du travail utilisent rarement cet outil pour aborder le thème du risque chimique lors de leurs visites des lieux de travail (VTL) ou lors des évaluations de santé.
Ce travail nous a conduites à réaliser un feuillet d’information qui pourrait permettre aux utilisateurs de mieux appréhender les produits dangereux et aux conseillers en prévention de plus facilement illustrer ce thème
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