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NUCLEOLUS --- CYTOLOGY

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Une stratégie thérapeutique adéquate des affections néoplasiques, tant des hémopathies malignes que des tumeurs solides, ne peut être élaborée que si le diagnostic de ces affections donne des réponses précises à certaines questions concernant les points suivants :
1) la reconnaissance du caractère malin des cellules ;
la nature des cellules malignes c.-à-d. leur origine tissulaire ;
le degré d’anarchie des cellules malignes ;
l’intensité de leur activité métabolique ;
l’importance de la masse totale des cellules néoplasiques, leur distribution dans l’organisme et, le cas échéant, leur degré de vascularisation.
L’analyse microscopique donne dans la majorité des cas des réponses satisfaisantes aux questions 1,2 et 3. Cependant, eu égard à l’évolution des concepts en biologie fondamentale et en pathophysiologie et au développement des méthodes diagnostiques immunologiques et génétiques, la classification des affections néoplasiques devient de plus en plus complexe. La discipline morphologique se doit de participer à l’amélioration du diagnostic en étudiant de nouveaux critères permettant p. ex. une meilleure appréciation du degré d’anarchie d’une cellule maligne ou une mesure plus précise de son activité métabolique. Actuellement, celle-ci ne peut être évaluée qu’indirectement en appréciant l’abondance de structures cellulaires impliquées dans une activité donnée. Par exemple, l’abondance des mitochondries renseigne sur la production d’énergie ; le rapport nucléo-cytoplasmique, l’état de condensation de la chromatine, l’intensité de la basophilie cytoplasmique, ainsi que le nombre et la taille des nucléoles donnent une mesure des synthèses protéiques.
Dans la mise au point d’une nouvelle méthode, il faut aussi tenir compte, à côté de l’intérêt diagnostique, d’un impératif pratique. En effet, pour être efficace, toute nouvelle méthode doit pouvoir être applicable en routine : elle doit donc être simple du point de vue de la réalisation technique, peu onéreuse et donner des résultats fiables et reproductibles.
En ce qui concerne les hémopathies malignes, une méthode simple d’évaluation du degré d’anarchie et de l’activité métabolique des cellules malignes pourrait être basée sur l’étude de leurs nucléoles.
En effet, ces organites sont le siège de la synthèse d’ARN ribosomial ; ils peuvent donc servir d’indicateurs du métabolisme protidique. Leur structure et leur physiologie sont en grande partie élucidées, ce qui permettra une meilleure compréhension des modifications observées. D’un point de vue technique, leur mise en évidence est relativement simple sur les frottis sanguins et médullaires et leur numération est directe puisque ces préparations sont constituées de cellules entières. Enfin, on sait depuis longtemps que les cellules néoplasiques en général se caractérisent par des anomalies du nombre, de la taille et de la forme des nucléoles ; ces anomies font d’ailleurs partie des critères morphologiques du diagnostic oncologique. Par contre, la composition des nucléoles des cellules malignes possèdent des antigènes particuliers que l’on ne retrouve pas dans la plupart des cellules normales (Busch et al., 1979b ; Davis et al., 1979 ; Smetana et al., 1979 ; Busch et al., 1981) et qu’il existe des anomalies au niveau de leurs organisateurs nucléolaires (Hubbell et Hsu, 1977 ; Busch et al., 1979a ; Arden et al., 1985).
Dans le présent travail, nous nous sommes proposé d’étudier les organisateurs nucléolaires dans les cellules hématologiques normales et pathologiques. Nous avons d’abord examiné diverses méthodes d’imprégnation argentique qui servent à les mettre en évidence et nous en avons adapté une aux frottis hématologiques. Nous avons ensuite étudié l’évolution des organisateurs nucléolaires au cours de la maturation des cellules hématopoïétiques normales afin de vérifier leur utilité potentielle comme marqueur de différenciation et de maturation. Enfin nous avons analysé leur nombre et leur mode de répartition dans les leucémies aiguës et dans le myélome afin de déterminer si ces paramètres sont susceptibles de faciliter la classification de ces maladies et s’il existe une corrélation entre eux et le degré d’anarchie des cellules

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Nucleolus Organizer Region --- Hematology

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The nucleolus is a prominent nuclear domain that is common to eukaryotes. Since the nucleolus was first described in the 1830s, its identity had remained a mystery for longer than 100 years. Major advances in understanding of the nucleolus were achieved through electron microscopic and biochemical studies in the 1960s to 1970s followed by molecular biological studies. These studies finally established the view of the nucleolus that it is a large aggregate of RNA-protein complexes associated with the rRNA gene region of chromosome DNA, serving mainly as a site of ribosome biogenesis, where pre-rRNA transcription, pre-rRNA processing, and ribosome assembly occur. This function of the nucleolus appears to indicate that the nucleolus plays a constitutive and essential role in fundamental cellular activities by producing ribosomes. Recent research has shown, however, that the nucleolus is more dynamic and can have more specific and wider functions. In plants, nucleolar functions have been implicated in developmental regulations and environmental responses by accumulating pieces of evidence obtained mostly from genetic studies of nucleolar factor-related mutants. Comprehensive analysis of nucleolar proteins and molecular cytological characterization of sub-nucleolar and peri-nucelolar bodies have also provided new insights into behaviors and functions of the plant nucleolus.

In this Research Topic, we would like to collect physiological and molecular links between the nucleolus to plant growth and development, shed light on novel aspects of nucleolar functions beyond its classical view, and stimulate research activities focusing on the nucleolus across various fields of plant science, including molecular biology, cell biology, genetics, developmental biology, physiology, and evolutionary biology.

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environmental response --- development --- plant --- nucleolus --- growth --- ribosome biogenesis

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The nucleolus is a prominent nuclear domain that is common to eukaryotes. Since the nucleolus was first described in the 1830s, its identity had remained a mystery for longer than 100 years. Major advances in understanding of the nucleolus were achieved through electron microscopic and biochemical studies in the 1960s to 1970s followed by molecular biological studies. These studies finally established the view of the nucleolus that it is a large aggregate of RNA-protein complexes associated with the rRNA gene region of chromosome DNA, serving mainly as a site of ribosome biogenesis, where pre-rRNA transcription, pre-rRNA processing, and ribosome assembly occur. This function of the nucleolus appears to indicate that the nucleolus plays a constitutive and essential role in fundamental cellular activities by producing ribosomes. Recent research has shown, however, that the nucleolus is more dynamic and can have more specific and wider functions. In plants, nucleolar functions have been implicated in developmental regulations and environmental responses by accumulating pieces of evidence obtained mostly from genetic studies of nucleolar factor-related mutants. Comprehensive analysis of nucleolar proteins and molecular cytological characterization of sub-nucleolar and peri-nucelolar bodies have also provided new insights into behaviors and functions of the plant nucleolus.

In this Research Topic, we would like to collect physiological and molecular links between the nucleolus to plant growth and development, shed light on novel aspects of nucleolar functions beyond its classical view, and stimulate research activities focusing on the nucleolus across various fields of plant science, including molecular biology, cell biology, genetics, developmental biology, physiology, and evolutionary biology.

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environmental response --- development --- plant --- nucleolus --- growth --- ribosome biogenesis

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NUCLEOLUS ORGANIZER REGION --- CHROMOSOMES --- LIVER NEOPLASMS, EXPERIMENTAL --- RATS --- BELGIUM --- ULTRASTRUCTURE