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Ce mémoire se penche sur le sens que les individus accordent à leur travail. Nous étudions ce sens au travers de trois dimensions que sont le rapport expressif, le caractère public et le sens politique du travail. Afin d’étudier ces trois dimensions nous nous sommes intéressées au vécu des accompagnateurs de train de la SNCB que nous comparons au cas des caissières de supermarché d’Isabelle Ferreras (2007). Cette étude nous a permis de constater que les accompagnateurs de train accordent beaucoup de significations à leur travail, qu’elles soient tantôt de nature expressive, tantôt de nature instrumentale ; les unes ne se substituant pas aux autres. Ensuite, les relations qu’entretiennent les accompagnateurs de train avec leur hiérarchie, leurs collègues ou les voyageurs au travers de certains régimes d’interaction donnent un sens à l’expérience de travail. Elles permettent également la construction d’une vision commune dont la notion de service public, que les accompagnateurs cherchent à défendre en recourant, si besoin, à l’action collective.
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