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ULiège (4)


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dissertation (4)


Language

French (4)


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2020 (2)

2018 (1)

2017 (1)

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Dissertation
Genèse et minéralogie d'un filon à fluorite riche en terres rares en bordure septentrionale du massif du Mont-Blanc (Mont Chemin, Valais, Suisse)
Authors: --- --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Un filon à fluorite de couleur blanchâtre, riche en terres rares (REE), affleure dans une galerie au nom de « Mine à Hubacher », au Mont Chemin, situé en bordure septentrionale du Massif du Mont-Blanc, en Suisse. Pour des raisons économiques, l’exploitation du filon fluoré, contenu dans un encaissant gneissique à quartz-porphyrique, n’a jamais vu le jour. Les différentes méthodes d’analyses (observations macroscopiques et pétrographiques, la diffraction des rayons X sur poudre et monocristaux, la fluorescence X en laboratoire et portable, et les analyses qualitatives au MEB) ont permis une caractérisation minéralogique du filon. Elles présentent trois types de fluorite relativement différents au niveau visuel (une laiteuse, une verdâtre et une limpide), accompagnés de barite et de sulfures de plomb, de zinc, de cuivre et de fer ainsi qu’une large gamme de minéraux secondaires, comme les veines à césarolite. Actuellement, il existe deux hypothèses concernant la genèse de ces minéralisations. La première donne pour origine la formation du massif du Mont-Blanc au Carbonifère Supérieur (325-280 Ma), par le biais de remontées de fluides minéralisés en éléments légers et métaux lourds, grâce aux failles en périphérie. La seconde soutient une genèse par une circulation de fluides descendante datant du Permien au Trias Inférieur (280-230 Ma), à l’aide de fractures profondes dans le socle cristallin. Les résultats obtenus suggèrent un nouveau modèle, combinant ces deux hypothèses. Des paragenèses minérales, propres aux épisodes géologiques clés, et les séries d’altération des sulfures, viennent étayer cette hypothèse.


Dissertation
Etude minéralogique des skarns du Mont Chemin, Valais, Suisse
Authors: --- --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les skarns du Mont Chemin (Valais, Suisse), situés en bordure septentrionale du Massif du Mont Blanc, présentent un enrichissement en fer lié à la présence de magnétite massive, qui leur a valu d’être exploités depuis l’époque mérovingienne jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La minéralogie de ces gisements a été caractérisée par des méthodes d’analyse diverses : diffraction des rayons X sur poudre, fluorescence X, analyse qualitative au MEB, observations macroscopiques. Le contenu minéralogique riche est hérité d’une genèse complexe dont l’origine remonte au Paléozoïque inférieur, avec la mise en place de lentilles de marbre. Ces roches calcaires ont été affectées par l’intrusion du granite du Mont Blanc et des filons porphyriques associés au Carbonifère supérieur, qui vont les transformer en skarn par métasomatisme, les minéraux primaires de ces skarns sont la magnétite, l’andradite, la hornblende et les pyroxènes. Les fluides hydrothermaux circulant dans le massif durant le cycle alpin vont mener à de nombreuses transformations minéralogiques et à l’apparition de nouvelles phases minérales : épidote, stilpnomélane et ferroactinote. Au cours du Quaternaire, les eaux météoriques vont entraîner la formation de minéraux d’altération, comme le gypse, la kaolinite et l’érythrite. Des assemblages minéralogiques typiques sont issus de ces différentes étapes de formation. Une nouvelle occurrence de bismuthinite a été découverte au cours de ce travail.Les skarns du Mont Chemin (Valais, Suisse), situés en bordure septentrionale du Massif du Mont Blanc, présentent un enrichissement en fer lié à la présence de magnétite massive, qui leur a valu d’être exploités depuis l’époque mérovingienne jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La minéralogie de ces gisements a été caractérisée par des méthodes d’analyse diverses : diffraction des rayons X sur poudre, fluorescence X, analyse qualitative au MEB, observations macroscopiques. Le contenu minéralogique riche est hérité d’une genèse complexe dont l’origine remonte au Paléozoïque inférieur, avec la mise en place de lentilles de marbre. Ces roches calcaires ont été affectées par l’intrusion du granite du Mont Blanc et des filons porphyriques associés au Carbonifère supérieur, qui vont les transformer en skarn par métasomatisme, les minéraux primaires de ces skarns sont la magnétite, l’andradite, la hornblende et les pyroxènes. Les fluides hydrothermaux circulant dans le massif durant le cycle alpin vont mener à de nombreuses transformations minéralogiques et à l’apparition de nouvelles phases minérales : épidote, stilpnomélane et ferroactinote. Au cours du Quaternaire, les eaux météoriques vont entraîner la formation de minéraux d’altération, comme le gypse, la kaolinite et l’érythrite. Des assemblages minéralogiques typiques sont issus de ces différentes étapes de formation. Une nouvelle occurrence de bismuthinite a été découverte au cours de ce travail.


Dissertation
Étude minéralogique des mines de la région d'Asprières, France
Authors: --- --- --- ---
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La région de Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron, présente un intérêt non négligeable pour les férus de minéralogie. Située à cheval sur le socle cristallin du S-W du Massif Central français et sur les Causses sédimentaires du Quercy, la région est transversée par une faille majeure qui a permis l’ascension de fluides liés à des de plutons granitiques, à l’origine des veines hydrothermales minéralisées que nous observons aujourd’hui et qui ont été vivement exploitées dans le passé. Ces filons riches en Pb, Zn, Cu et Ag, étudiés à Asprières, dans le site de la Baume et dans la carrière de Laguépie, font le bonheur des minéralogistes car ils présentent une multitude de phases minérales allant de la chalcopyrite massive à de la pyromorphite, en passant par une série de sulfates, carbonates et silicates aux couleurs très variées. A partir de ces minéraux, des analyses par microscopie, diffraction des rayons X, fluorescence X et à l’aide du microscope électronique à balayage ont permis de mettre en évidence des différences dans les espèces minérales présentent dans les trois lieux étudiés. Des zones d’enrichissement en Pb et Zn, avec de la sphalérite et de la galène, se démarquent clairement dans le Nord de la région, passant progressivement à des phases essentiellement composées de Cu et Fe, avec de la chalcopyrite et de la pyrite, vers le Sud. Selon la présence de ces différentes phases minérales et de leur agencement dans les filons, nous pouvons hypothétiquement conclure que les différents dépôts filoniens de la région ont été formés à des températures de l’ordre de 160 à 230 °C à Asprières, de 160 à 250 °C avec formation de bournonite entre 230 et 250 °C à la Baume, et de 275 à 355 °C à la carrière de Laguépie. De plus, un processus cyclique de pulses des fluides hydrothermaux par précipitation successive de barite, de quartz et puis de sulfures a pu être souligné.


Dissertation
Les minéralisations Pb-Zn-Cu-Ba du Val Ferret, Valais, Suisse
Authors: --- --- --- ---
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La Dalle de l’Amône (Val Ferret, Valais, Suisse) est un petit gîte métallifère localisé dans la couverture sédimentaire du Mésozoïque et adjacent aux massifs rhyolitiques et granitiques du Mont Blanc. Cette structure majoritairement carbonatée est minéralisée et a été exploitée au XIXème siècle pour son contenu en pyrite et en magnétite. Ces deux minéralisations forment des amas et des couches, respectivement, à la base et au sommet de la structure. En dehors de ces minéralisations stratifiées, des filons minéralisés traversent la dalle de part en part. Ces derniers sont enrichis en cuivre, baryum, zinc, nickel et sulfosels. La minéralogie de ce gisement a été étudiée par des méthodes d’analyses variées telles que la diffraction aux rayons X sur poudre, des analyses quantitatives sur spectre EDS grâce au microscope électronique à balayage et des observations en lumière réfléchie. Grâce à ces méthodes, de nouvelles occurrences minéralogiques a pu être recensées telles que la présence de tennantite zincifère, scheelite, gersdorffite, fluorite, … Cependant l’identification de certains de ces phases a compliqué l’interprétation génétique du gisement de l’Amône, déjà initialement quasiment inexistante. Plusieurs hypothèses ont été formulées afin de définir des pistes pour de futur études. La présence de l’association magnétite – scheelite typique des skarns suppose un métamorphisme de contact. Mais la rhyolite adjacente était déjà un corps froid lors du dépôt de la dalle. L’origine du corps magmatique responsable est inconnue. Les minéralisations filoniennes sont de faibles températures et semblent correspondre à un dépôt de type MVT qui se serait formé au cours du Jurassique – Crétacé par le biais de saumures, cette théorie serait en accord avec les reconstitutions palinspastique du Massif du Mont Blanc.

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