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L’îlot bruxellois a depuis longtemps abrité de nombreux espaces d’activités. Ils se situent parfois à front de rue, d’autres fois cachés au cœur de l’habitat. Les bouleversements économiques du XXème siècle ont profondément marqué les secteurs manufacturiers et productifs en ville. Progressivement, ces anciens complexes semi-industriels ont été abandonnés, laissant de grands édifices implantés sur de larges parcelles. Parfois détruits, parfois mal réappropriés, ces ensembles bâtis représentent l’histoire de la ville et disposent d’une relation privilégiée avec l’habitat traditionnel. La présence de ces ex-espaces industriels en intérieur d’îlot n’est-elle pas une aubaine pour embellir les quartiers les plus monofonctionnels de la ville. L’enjeu de ce TFE est d’une part d’appréhender les différentes typo-morphologies de l’îlot mixte bruxellois, d’autre part de comprendre les valeurs patrimoniales relatives à ces anciens sites productifs. L’objectif est de proposer différentes méthodes d’interventions permettant de réintégrer ces anciens complexes dans la ville d’aujourd’hui.

Patrimoine --- Industrialisation --- Ilôt --- Mixité urbaine --- Usine --- Reconversion de bâtiment

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Le quartier nord, connu pour son histoire bouleversante et son caractère monofonctionnel, est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Effectivement, le départ prochain de grands occupants sans remplaçants annonce une augmentation considérable de son taux de vacance. Malheureusement pour le quartier Nord, le temps de la séparation des fonctions qui a guidé sa construction, a laissé sa place aux quartiers mixtes. La rigidité de sa conception en a fait une île dans la ville, qui se vide petit à petit, incapable de s’adapter à la société. Face à un désintérêt des pouvoirs publics concernant son avenir, ce travail s’intéresse à la revitalisation de ce quartier. Pour ce faire, une double stratégie a été mise en place. D’une part, l’intégration d’une mixité fonctionnelle qui a pour objectif de développer l’urbanité même du centre d’affaires en améliorant son attractivité. D’autre part, la reconnexion de la multi-urbanité composant le territoire, caractérisée par un ensemble d’entités autonomes et variées. Différents projets situés en des points clés du territoire sont donc développés avec un accent mis sur le nœud intermodal du quartier, la gare du nord et le Centre de Communication Nord qui lui est joint.

Mixité urbaine --- Revitalisation urbaine --- Urbanité --- Quartier nord (bruxelles)

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En architecture et en urbanisme, une activité peut être un logement, un commerce, une industrie, un équipement public, un espace vert, etc. La mixité est le mélange de ces activités entre elles. La mixité existe depuis que l’homme s’est sédentarisé, en se regroupant en agglomérations, d’abord dans les villages du néolithique jusque dans nos villes modernes. Au XXe siècle, le zonage a créé une « ségrégation des activités ». Aujourd’hui, un désir de densité ainsi que de mixité fonctionnelle dans les nouveaux projets d’architecture se fait sentir. Les discours politiques plaident dans ce sens. Une zone d’aménagement concerté ou ZAC est « une opération publique d'aménagement de l'espace urbain ». Elle a pour but l’aménagement ou le réaménagement d’un quartier. Il s’agit souvent d’anciennes friches industrielles ou ferroviaires laissées à l’abandon. Les ZAC sont apparues en France à la fin des années 1970. Les ZAC fonctionnent comme des quartiers dont le programme comporte une plus ou moins grande mixité fonctionnelle. Il existe trois types de mixité des activités. La mixité verticale correspond à la superposition des fonctions dans un bâtiment. L’étalement des fonctions dans l’espace induit une mixité horizontale. L’imbrication est la somme des mixités horizontale et verticale. Ce mémoire développe ces trois types de mixité, en citant leurs avantages et leurs inconvénients puis en les comparant. L’étude s’intéresse également à une mise en application de chaque type de mixité dans une zone d’aménagement concerté.

Zac --- Mixité sociale --- Mixité urbaine --- Logement individuel groupé --- Espace urbain --- Aménagement urbain --- Paris (France)

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Les parcs d'activité économique en périphérie des villes et des villages rencontrent un franc succès… Accès automobile et parcage aisés, espace généreux et possibilités d'extension, terrain bon marché mais aussi, dans certains cas, image valorisante et carte de visite prestigieuse sont autant d'arguments en faveur d'une telle localisation. A priori conçus pour accueillir des entreprises susceptibles de générer des nuisances pour le voisinage, les « zonings » séduisent aujourd'hui des entreprises qui auraient parfaitement leur place au cœur des villes ou des villages. Les zonings commerciaux ou industriels se multiplient donc. Parallèlement, les quartiers urbains se vident peu à peu de leur substrat économique et portent les stigmates de ces abandons successifs. La revitalisation des villes et villages et l'utilisation parcimonieuse du territoire sont au cœur des préoccupations d'Inter-Environnement Wallonie et apparaissent en filigrane de toutes nos revendications. Nous sommes convaincus que, d'un point de vue tant environnemental que social ou économique, les atouts de la mixité fonctionnelle sont nombreux, pour la collectivité comme pour chacun des acteurs de la vie urbaine. Il nous a donc semblé pertinent de chercher à comprendre les motivations des entreprises qui quittent le milieu urbain et de réfléchir aux leviers qui peuvent être activés pour endiguer le phénomène. Ces réflexions ont été menées en partenariat avec la SPI+, intercommunale de développement de la province de Liège, qui fait figure de pionnière en matière de développement économique urbain. Lorsque nous avons entamé cette recherche en 2004, elle avait en effet déjà mis en œuvre un projet-pilote de mini-zone d'activité économique au cœur du village de Comblain-au-Pont et envisageait d'autres projets en milieu urbain. Elle réfléchissait aussi à un « concept économique urbain ». La SPI+ et Inter-Environnement Wallonie, avec le soutien du Ministre de l'aménagement du territoire de l'époque, ont commandé une étude visant à identifier des « Propositions concrètes d'actions en faveur de l'intégration d'activités économiques dans le tissu urbain ». L'accompagnement de cette étude a été l'occasion de nombreuses rencontres et visites de terrains. Plusieurs tables-rondes réunissant des entrepreneurs ou des acteurs institutionnels ont aussi eu lieu dans ce cadre. Parallèlement à cette étude réalisée par Bruno Bianchet, Pluris et le Segefa de l'Université de Liège, la SPI+ et Inter-Environnement Wallonie ont organisé un colloque à Liège, le 5 mars 2005, pour partager l'expérience acquise au fil de la réflexion. La collaboration entre la SPI+ et Inter-Environnement Wallonie s'est avérée extrêmement enrichissante en ce qu'elle a permis un échange d'expertise, également profitable à nos publics-cibles respectifs d'ailleurs. Le colloque ayant suscité l'enthousiasme du public, nous avons eu envie de partager le fruit de ce travail à travers la publication que vous tenez en main… Dans ce dossier, nous commençons par décortiquer le concept de mixité fonctionnelle et tentons d'en évaluer le bien-fondé, au-delà de tout préjugé. De quelles valeurs est-il porteur ? Que peut-il apporter ?… Ensuite, forts du témoignage des entrepreneurs et intercommunales de développement, nous abordons les difficultés auxquelles l'entrepreneur doit faire face lorsqu'il s'implante ou est implanté en ville. Mais c'est plus aux solutions qu'aux problèmes que ce dossier veut faire la part belle…A partir d'exemples concrets, en Belgique ou à l'étranger, il montre à quelles conditions la ville peut à nouveau séduire les entreprises…. Au bénéfice de tous ! Dossier réalisé avec l'aide du Service Education Permanente de la Communauté Française de Belgique. http://www.iewonline.be/spip.php?article237

Aménagement du territoire --- Développement économique --- Economie --- Economie urbaine --- Mixité urbaine --- Politique économique --- Sociologie urbaine --- Ville

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L’écrit qui vous est présenté porte sur la problématique suivante : la conversion d’immeubles de bureaux « difficilement convertibles » est-elle une opportunité pour offrir des logements innovants de type cluster en milieu urbain ? Ce travail est le résultat d’une réflexion commune engagée par les deux auteurs autour du réemploi et de la valorisation du déjà-là, et de la conversion du bâti existant vers un mode d’habiter coopératif et émancipateur. Les raisons qui ont motivés le choix du sujet prennent principalement racine autour de deux constats. Premièrement, le décalage entre les mœurs actuelles, les style de vie toujours plus diversifiés et le type de logement disponible qui est en grande majorité établis selon un modèle traditionnel qui nie ces évolutions. Deuxièmement, une certaine forme de non-sens dans la politique visant d’un coté à promouvoir les actions durables et de l’autre, à faire un usage massif de la démolition-reconstruction d’immeubles vacants aux potentiels certains.

Mixité urbaine --- Reconversion de bâtiment --- Bâtiment de bureaux --- Habitat participatif --- Patrimoine artistique